Prologue

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𝕃𝕖 𝕗𝕣𝕠𝕚𝕕 𝕘𝕝𝕒𝕔𝕚𝕒𝕝 𝕕𝕖 𝕝𝕒 𝕟𝕦𝕚𝕥 faisait frissonné la meute. Une odeur de viande fraîche  et de sang flottait dans l'air, ou régnait une ambiance tout sauf accueillante. Une dizaine de masses noires se disputait un morceau de gibier, que les Deux Pattes leurs avaient apporté. Perché tranquillement au dessus de tous, une grande bête se tenait royalement assis, imposant, un large et goûteux morceau de viande entre les griffes. Alors que les quelques derniers parvinrent enfin a récupérer leurs parts du butin, le chef pris la parole :
« Meute ! Aboya t'il. Il ne fallut pas longtemps avant que ses semblables se taisent. Maintenant, fini maigre repas ! Maintenant, nous chasser nous même, et nous avoir beaucoup de gibiers ! Dit t'il en se levant et en claquant ses griffes sur le sol. Deux Pattes respecté nous, où nous manger eux ! Nous chasseurs sanguinaire, et nous tuer stupide félins hargneux ! »
Un concert d'aboiements retentis entre les murs de leurs effroyable prison. Les yeux ambré du chef luisaient dans l'obscurité, assoiffé de sang et de pouvoirs. Bientôt, les Deux Pattes les emmènerai chasser dans la forêt, et ils seraient enfin les plus redouté, bien plus que ces animaux qui tentaient de les dresser, ou que ces stupides chats pacifistes.

Un vent frais venait caresser la douce fourrure de Conteuse aux Bois Étoilés. Quelques petits oiseaux gazouillais dans les branches au dessus de sa tête. Déjà le matin ? s'étonna la chef, les pattes encore ankyloser par le sommeil. Elle avait l'impression qu'elle venait juste de fermer les yeux. Mais, elle se rendit vite compte qu'elle ne sentait pas les odeurs habituelle et rassurante de son camp. Surprise, la chatte ouvrit les yeux, et vis qu'elle était dans une forêt inconnu. Une brume apaisante se dressait devant elle, floutant les environs. Un merle noir se ventait de son chant, bien installé sur une branche haut perché. Elle sentit également l'odeur musqué de la rivière et des roseaux. Peut après, un beau matou au corps musclé sortis des sous bois. Son pelage constellé d'étoiles prennait une teinte argenté au claire de lune, reflétant ses yeux bleus remplient de sagesse.
« Rivière Ondoyante, la salua conteuse, comprennant donc qu'elle rêvais. Que me vos l'honneur de ta visite ?
- J'ai un message pour toi, lui appris le matou a la senteur de poisson. Conteuse plissa les yeux pour mieux le voir, car son pelage était si transparent qu'on voyait a travers.
- Dit moi tout, s'enquit la meneuse.
- Les ténèbres arrivent et chasse les bourgeons, commença le chat argenté de sa voie mielleuse habituel. Parfois, pour prospérer, la pousse doit partir trouvé la lumière, en prenant la place de vielles branches mortes.
- Je ne comprend pas, répondit la chatte brune et blanche, troublée. Qu'es que celà veux bien pouvoir dire ?»
Alors que Conteuse avait encore mille questions à lui poser, elle vis le pelage de Rivière Ondoyante se fondre encore plus, enrobé par la brume. Alors qu'elle aurait voulu lui crier de ne pas partir, qu'elle avait encore besoin de lui, la brume l'enveloppa elle aussi, retirant toute envie de protester à la vielle chatte. La voie de Rivière Ondoyante, qui semblait mêlé de celle de tout les autres chats étoiles, rebondit dans sa tête : « ta tribu est forte, Feuille du Crépuscule. Mais n'oublie pas que même les arbres les plus robustes peuvent se faire arracher à la plus sombre des tempêtes. »
Tout devint noir, autour d'elle. Seul restait le chant du merle noir, qui fus bientôt rejoint par quatre de ses confrères, quoi que leurs chants sonnait différemment, et comme un éco lointain. Puis, Conteuse plongea dans un sommeil profond, en proie à une terrible fatigue.

La tribu de la Forêt Claire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant