𝙏𝙝𝙚 𝙋𝙧𝙤𝙥𝙝𝙚𝙘𝙮

elle?

James Walker:
J'ai 1600 ans maintenant je suis libre de voir quel est l'être humain que je vais devoir garder à mes côtés pour acquérir mes pouvoir et espérer la vie éternelle.
Je me dirige vers la salle où le manuscrit demeurait fermé durant tout un Millénaire.
Et l'ouvrit pour découvrir mon destin.
Il décrivait une femme « au teint pale...lèvres rouges...cheveux châtin...yeux verts... »
Non, ne me dites pas que c'est cette fille ?!

Je l'ai bien reconnu, ce n'est pas possible!
Son père est un assassin, c'est lui qui à assassiné toute ma famille et celle de mes congénères. Je ne peux pas me décider à passer le reste de mes jours avec la fille de ce monstre!
Mais j'ai peur de ne pas avoir le choix car je risque de mourir s'il lui arrive quelque chose.
- Aarg!
Quelque chose me fait terriblement mal à l'épaule. Je regarde mais aucune plaie et aucun hématome... Non, ne me dites pas que ça commence déjà ?

***

Ella Stone:
La vitre se brisa en mille morceaux tandis que je me protégeais avec mes avants-bras des éclats de verres.
Ces créatures à l'allure de chauves-souris humanoïdes avaient pénétrés ma chambre par milliers. Des bruits stridents envahissaient la pièce ce qui me causa un acouphène. Je fermais les yeux en couvrant les oreilles avec les mains tandis que les créatures m'écorchaient les épaules et le dos.
Quelques secondes plus tard, tout le bruit c'était dissipés, paralysée par la peur, je gardais les yeux fermés. Le seul bruit audible était celui d'une respiration.
Je n'étais pas seule. Cette dernière se rapprochait de plus en plus de moi, une main se posa brutalement sur mon poignet et me tira vers l'individu qui se trouvait dans ma chambre.
Ce dernier était grand mais je ne pouvais pas voir son visage avec la pénombre.

- Tchh- de toutes les «âmes promises» c'est sur elle que je tombe. Dit-il à voix basse.
Je n'eût à peine le temps de répliquer qu'une pression se fis ressentir sur mon crâne me faisant perdre connaissance.

Lorsque j'ouvris les yeux, je me trouvais dans une pièce si peu éclairée que ne pouvait distinguer ce qui se trouvait à côté de moi. Allongée dans un lit qui semble dater du siècle dernier je me redressait, cherchant une source de lumière, j'ouvris le rideau qui couvrait cette immense fenêtre ouverte. La lumière pénétra instantanément dans la pièce qui était une très grande chambre du XVIème siècle.
Me trouvais-je dans un château ?
Je me dirigeait vers la porte lorsqu'elle s'ouvrit.
Un homme grand, mince et cela va s'en dire extrêmement beau, entra dans la pièce.
Surprise, je fis un pas en arrière, un plis sur le tapis me fis trébucher près de la fenêtre, je me rattrapais in extremis au rideaux, les cheveux au vent, je me redressait lorsque l'homme, affichant un rictus, s'adressait à moi avec une vois rauque :

- Il serait dommage que je doive te ramasser à la petite cuillère avant que tu ai pus me servir à quelque chose.
Je le regardais arquant un sourcil sans trop savoir quoi dire.
- Tu as perdu ta langue petite chose? Dit-il d'un ton arrogant.
- P-pourquoi je suis ici? Je croyais que vous ne vouliez pas de moi?
- Tu ferais mieux de garder tes questions pour toi ma jolie, tu pourrais le regretter. Me dit-il avant de s'en aller.
Je couru pour le rattraper par le bras.
Ce dernier ce retourna avec une expression excédée.
- Qui a-t-il petite chose? Me dit-il avec un faux sourire.
-Je ne sais pas ce que vous me voulez mais je dois rentrer chez moi alors laissez moi partir.
-Impossible. Son visage s'était assombrit. Il enleva violament ma main de son bras et partit claquant la porte derrière lui.

écidément cet homme ne m'appréciait pas mais pour une raison que j'ignorais il me gardait en captivité dans sa demeudemeur

Seule dans cette immense chambre je décidais d'explorer un peu pour tuer le temps. L'architecture moderne style Louis XIV était absolument sublime, les draps en soie sur lesquels j'étais allongée quelques minutes plus tôt étaient teintés d'un intense rouge. Les murs étaient ornés de touches d'or et les meubles également.
une porte au fond de la pièce attira mon attention, je m'avançais vers cette dernière et posa ma main sur la poignée,
elle était fermée.
Je me pencha vers le trou de la serrure pour tenter d'apercevoir ce qui se trouvait dans la pièce d'à côté.
Ce que je vis me fit froid dans le dos. Un sentiment d'effroit et de mal-être s'empara de mon âme.
Les murs étaient tapissés de portraits dont les visages étaient effacés ou arrachés pour la plupart. Il y en avait de tout les côté.
Un bruit me fit sursauter, l'homme qui n'avait toujours pas décliné son identité me regardais depuis l'encadrement de la porte, les bras croisés.
-je t'ai preparé à manger. Que fais-tu là petite chose?
Prise en flagrant délit je ne pouvais que me résoudre à dire la vérité.
-J-j'admirais la pièce lorsque je vis une porte j'ai voulu l'ouvrir ma- il me coupa et dit avec une voix des plus séches :
- Si cette porte est fermée c'est qu'il y a une raison. Descends manger ou c'est moi qui vais te faire descendre. Il partit.
Je le suivais sans un mot. Lorsque nous entrâmes dans la salle à manger je manquai de m'etouffer face à la beauté de la pièce qui nous entourait. Des balcons et des colonnes en pierres blanches, du lierre qui pendait de ces derniers, des chandeliers en argent et en or illuminaient la salle.
- waaah... Dis-je le souffle coupé.
En face de moi se trouvait une immense table recouverte de nourriture qui semblait provenir des quatres coins du monde.
- Manges petite chose tu sembles toute frêle je n'aurai pas envie que tu te casses en deux. Dit-il avec un rictus collé sur le visage.
-Je ne vais jamais tout manger! Dis-je en pensant à une futur crise de foie.
Il émit un petit rire et me laissa seule, face à cette nourriture capable de mettre fin à la faim dans le monde.