Valjeanception

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    Nous étions en 1817 lorsque cet homme courait à travers champs, essayant d'échapper à ces policiers qui le traquait. "Peuchère on va t attraper" cria un des policiers en courant vers le malfaiteur. "Je viengue de Toulon moi heingue ! Je suis Javert ! Oh putaingue, il a disparu le connard !" cria ce même homme tandis que notre héros s'était malicieusement caché dans une maison de hobbit. La respiration hachurée, il regarda les biens volés : Les manuscrits de Germinal, sournoisement volé à Monsieur le grand maitre Emile Zola. Soudain, un grand homme avec une barbe blanche et une robe grise alla vers l'homme et le menaça avec son baton : "TU NE PASSERA PAS !" cria le barbu, avant de s'excuser. "Oh désolé, je ne t'avais point vu ! Je révise vois-tu mon texte pour le prochain film n'est-ce pas." Le voleur le regarda, stupéfait avant de revêtir un visage impassible. "Je m'en vais." fut les dernières paroles entendues par le barbu, car il se mit à courir. Douze lieus plus tard, notre homme était arrivé à Montreuil-sur-mer où il rencontra un homme de forte carrure, muni d'une salopette, qui couru vers lui à toute allure et s'écria : "VALJEAN SMAAASH!" Notre héros, fort de s'appeler également Jean Valjean, ne bougea pas d'un poil. Les deux hommes se regardèrent : Il y avait une faille dans le continuum espace-temps, et les deux hommes étaient les mêmes à quelques années d'intervalles. Jean détailla le bonhomme face à lui, qui semblait fort bien habillé et fort riche. La cocarde tricolore accrochée à son veston indiquait qu'il était le maire de Montreuil-sur-mer. Mais une pauvresse blonde arriva et s'évanouit devant les deux hommes. "Eh courgette, bouge ton gros cul!" cria le bonhomme à cette pauvre fille. "Voyons ce n'est pas une façon de parler à une femme!" dit Jean tentant de résonner le bourgeois. "Tu te mêles de qui toi? VALJEAN SMASH!" et le bougre fit virevolter le petit gringalet. La jeune femme blonde ouvrit la bouche, et on put alors apercevoir qu'il lui manquait les deux dents de devant (qu'elle avait arrachées pour les donner contre de l'argent). Elle se mit à genoux devant Jean, et lui baisa les pieds en le remerciant de sa gentillesse. "Oui, euhm.. Arrêtez s'il vous plait." Il recula. Voilà dix-neuf ans qu'il n'avait côtoyé quelqu'un et le voilà en train de repousser une dame. Il regarda l'autre Jean, celui du futur, avec ce regard de mépris qu'ont les bons envers les mauvais. "Etre Jean Valjean EST une attaque spéciale !" et il se rua sur le bougre, qui ne put riposter. Jean fut propulsé et traversa trois murs. Le grand gaillard regarda les résultats de son acte quand tout à coup, un train sortit de l'ombre avec, à son bord, un homme portant un large manteau, des petites lunettes et dans sa main, une liasse de billet qu'il frottait doucement dans ses mains. C'était le grand Émile Zola. Zola sauta du train encore en marche, et son atterrissage fit trembler la Terre. Tout le monde le regarda, surpris. Un silence de plomb régna, jusqu'à ce que le maitre de l'univers prit la parole "Jean du futur, tu dois t'en aller. Ton passage ne fait que du mal et tu es inutile comme personnage ici, t'es né d'un malentendu tête de nombril." Et le Jean du futur disparu dans un bruit digne de dragon ball Z. L'autre Jean, le forçat, se prosterna devant Emile Zola et le remercia pour ce geste qui sauva alors l'univers entier. Émile Zola lui donna alors un coup de pied dans la tête et lui dit "tu comptes finir comme ce putain d'alcoolique?". Le dieu tout puissant attrapa Jean par le col et le fit monter dans son train, La Lison. Valjean se releva en utilisant les banquettes, et s'assit face à Zola. "Tu me dois quelque chose, petit grumeau non ?" La voix du Dieu résonna, et donna la chair de poule à Jean. Il avala sa salive avec difficulté, et tendit son sac encore plein des manuscrits précédemment volés. "N'appelez pas la police, s'il vous plait, où je retournerai en prison pour toujours !" En effet, ayant quitté le bagne et commis un autre délit, l'homme aurait juste droit à la perpétuité si la police le rattrapait. Zola eut un grand rire et rassura Jean : "Ne t'inquiète pas Jean, j'ai une prison rien que pour toi où tu pourras travailler à la mine avec Étienne Lantier pendant plus de 18 h par jour, je ferais en sorte que tu ne puisses en aucun cas en échapper." A ces mots, Jean sentit tout espoir le quitter mais décida quand même de sortir du wagon. Il arriva finalement devant une auberge qui s'appelait "Au sergent de Waterloo". Il poussa la porte, exténué, et une grosse femme s'approcha de lui. "Vous voulez une couche ?" beugla-t-elle. "Faut payer !" Jean fouilla sa poche et en sortit un sou. "C'est tout ce que je possède." La grosse femme s'empara du sou et emmena l'homme dans une petite chambre délabré sans verres aux fenêtres. Le lit était de paille mais semblait déjà plus confortable que le lit de pierre du bagne. Alors qu'il s'installa, une petite fillette blonde s'approcha avec de quoi laver le sol. Elle demanda à Jean si il avait de la purée mousseline mais il répondit que non. Elle prit alors son balai et commença à frapper la tête de Jean : "ceci n'est pas votre chambre malotru! Vous, vous dormirez dans la niche située dans le jardin." A ces mots, Jean s'exécuta immédiatement. Il poussa alors le gros chien blanc qui s'y trouvait, mais il grogna et Jean dut se résigner à laisser la niche au chien. Il marcha longuement, sous la pluie, avant de s'effondrer à genoux et de pleurer. Mais un hologramme se créa devant lui et s'approcha vers lui : "tu vois papa, si t'avais réussi à chercher le pain sans te faire choper par les flics du sud, t'en serais pas la. Tu nous a juste laisse mourir de faim pendant que toi tu vivais tranquille ta vie au bagne. Je pense que ce qui t'es arrive est juste." et l'hologramme disparu en faisant des doigts au pauvre homme. Jean cria de désespoir "REVIENS MON PETIT REVIENS !" en griffant l'air de ses mains, mais cette vision était réellement partie. N'en pouvant plus, Valjean se rendit à Javert. "Je... Je demande la peine de mort." L'inspecteur, heureux d'avoir finalement arrêté son rival, le condamna à la fusillade. Ainsi, Valjean mourut avec pour dernières paroles "Ponpon."

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O.S "Valjeanception" [LES MISERABLES & ZOLA FANFICTION] ft. PonponOù les histoires vivent. Découvrez maintenant