La sœur de mon meilleur ami (Nagisa x reader)

1 : La sœur de Karma

Pdv Nagisa

-Donc, cette opération..., commença Koro sensei.

Quelqu'un toqua à la porte. Koro sensei utilisa ses tentacules pour ouvrir la porte. Une fille aux cheveux rouges et aux yeux marron clair entra dans la classe.

-C'est donc toi, la nouvelle élève, dit notre sensei. Présente-toi.

-Je m'appelle (T/P), (T/P) Akabane, se présenta-t-elle en s'inclinant légèrement en avant. Je suis la sœur jumelle de Karma et j'ai décidé de rejoindre la 3-E pour rester avec lui.

-(T/P) ! s'exclama Karma. Ça faisait longtemps, tiens ! Depuis la mort de...

-TAIS-TOI ! hurla sa sœur. Excusez-moi, Koro sensei.

-Ce n'est rien, voyons.

La fille alla s'assoir derrière moi. Elle me tapota l'épaule et je me tournai vers elle. Elle me sourit.

-Tu t'appelles comment ? demanda-t-elle.

-Nagisa Shiota, répondis-je. Tu as décidé de rejoindre notre classe ?

-Oui, confirma-t-elle. Karma me manquait, alors j'ai fait en sorte d'être jetée là. Ce n'était pas très compliqué, il suffisait de faire déborder le vase.

-Tu avais déjà énerver les prof ? m'étonnai-je.

-On va dire que je n'étais pas l'élève la plus saine d'esprit de ma classe, rectifia-t-elle.

-Saine d'esprit ?

-On en parlera à midi, si tu veux. D'accord ?

J'hochai positivement la tête et le cours reprit. Koro sensei était en train de ramasser nos copies quand une dizaine de couteaux vola vers lui. Il les esquiva mais (T/P) avait déjà sorti son arme à feu et lançait des balles sur lui. En un instant, Koro sensei était derrière elle et lui avait pris son arme.

-Tu es très rapide, la félicita-t-il. On dirait presque que tu l'as déjà fait.

-En faite, intervint Karma, elle a déjà tué quelqu'un.

Un silence assourdissant suivit. Tous les regards étaient tournés vers la nouvelle, qui regardait Karma avec une expression affolée.

-C'est une assassin ! s'exclama un élève en se levant, une arme à feu pointée sur elle.

Petit à petit, tous les élèves (sauf Karma et moi) imitèrent son mouvement. (T/P) reprit son arme et la plaça contre son œil droit.

-Même si cet arme est quasiment inoffensive, dit-elle, je doute que je puisse survivre si tout le monde, même moi, me tire dans l'œil. Il y a sûrement un poison ou quelque chose comme ça dans ces balles.

-Ça suffit ! intervint Koro sensei.

L'instant d'après, il avait tous les armes qui étaient levés vers la nouvelle (même la sienne) dans ses tentacules.

-Rasseyez-vous, ordonna-t-il. Je suis déçu de vous. Vous êtes la 3-E, des assassins qui se sont fait mettre à l'écart. Elle a tué quelqu'un, et alors ? C'est une meurtrière, comme vous. Acceptez-la ou vous ne vaudriez pas mieux que les autres.

Tout le monde se rassit. J'étais choqué, comment pouvez-t-on faire ça à une élève de la même classe que nous ? On est des assassins. Point.

La pause de midi arriva rapidement. (T/P) sortit pour manger sur les marches devant la classe. Je la suivis et m'assieds à côté d'elle.

-Quand tu disais que tu n'étais pas saine d'esprit, commençai-je en choisissant soigneusement mes mots, tu disais ça à cause de ton meurtre ?

-On peut dire ça comme ça, répondit-elle.

Elle n'en dit pas plus et ouvrit son bento. Elle alla commencer à manger quand elle se rendit compte que je n'avais pas bougé.

-Tu ne manges pas ? s'étonna-t-elle.

-J'ai oublié mon bento, expliquai-je.

Elle attrapa le sien et me le mit sur mes genoux sans hésiter une seule seconde. Elle se leva mais je la retins en lui attrapant le bras.

-Et toi ? dis-je.

-Je n'ai pas faim. Et puis, au pire, j'irais en voler à mon frère.

Elle me sourit avant de partir en courant. Je fixai son bento, hésitai longtemps avant de le manger. Je ne savais pas qui l'avait fait, mais c'était le meilleur bento que j'avais jamais mangé de toute ma vie.

Pdv (T/P)

Quand je fus assez loin de Nagisa, j'arrêtai de courir et me dirigeai d'un pas déterminé vers mon frère. Dommage pour lui, il était seul.

-KARMA AKABANE ! hurlai-je.

Je le frappai violement au visage. Il ne tenta même pas d'esquiver. Il essuya le filet de sang qui s'échappait de sa bouche.

-Pourquoi t'as fait ça ? criai-je. Pourquoi tu as dit que j'étais une meurtrière ?

-On est une classe d'assassins, répondit-il. Donc personne ne peut te juger. Ensuite, tu ne penses pas qu'au lieu de refouler ton caractère et d'oublier ton passé, tu ne devrais pas les accepter ? T'as pas vraiment l'air heureuse comme ça.

Je ne répondis rien. Mes poings se serrèrent. Je savais qu'il avait raison mais...J'étais juste pas prête. Pas prête à m'accepter.

Karma fit une chose que je pensais qu'il ne ferait jamais : il me prit dans ses bras. J'étais plus que surprise. Mes yeux étaient grands ouverts et j'étais incapable de bouger. Mon frère me lâcha et éclata de rire devant ma tête.

-Les cours vont bientôt recommencer, dis-je une fois le choc passé.

Mon jumeau passa son bras droit autour de mes épaules et je rigolai un peu. On rentra en cours, profitant de notre retard pour tenter d'assassiner Koro sensei, ce qui échoua malheureusement.

A la fin du cours, j'entendis tout le monde parlait de la sortie de lundi. Et merde ! J'avais personne dans mon groupe ! Comment j'allais faire ?

-Hé, (T/P) ! cria mon frère. Tu viens dans notre groupe ?

-D'a-accord ! bégayai-je.

Dans notre groupe, il y avait : moi, Karma, Nagisa, Kayano, Kanzaki et Suguino. Les trois derniers ne m'inspiraient pas confiance. Kayano et Kanzaki, c'était normal, je préférais rester avec des garçons qu'avec des filles. Suguino...Je ne savais pas pourquoi, mais je ne lui faisais pas confiance.

-Je suis sûre qu'on va bien s'amuser à Kyoto ! s'exclama Kayano.

-Oui, ça va être génial, acquiesça Kanzaki.

Je ne répondis pas, les yeux fixés sur la fenêtre. Karma passa son bras autour de mes épaules, me faisant sursauter.

-Fais pas cette tête ! s'écria-t-il. On va pouvoir assassiner Koro sensei !

-Ouais, marmonnai-je.

-Au faite, intervint Suguino, à côté de qui vous allez être dans le train ?

-Karma, répondis-je.

-Nagisa ! répondit Kayano.

-Bah...du coup (T/P), soupira mon jumeau.

-Je suppose que j'vais devoir aller à côté de Kayano, dit Nagisa.

-Ça te fait pas plaisir ? s'offusqua la fille.

Avant que le garçon aux cheveux bleus puisse répondre, elle lui avait déjà tirer l'oreille.