OS sur le ship Soukoku!

IV ( partie une )

Appartement de Nakahara Chuuya
05h03

Cela faisait 3 minutes précisément qu'une alarme retentissait, celle annonçant une nouvelle journée ennuyante pour l'exécutif de la Mafia Portuaire, le capitaine à la chevelure rousse, Nakahara Chuuya. Il arrêta précipitamment le boucan causé par son réveil, manquant de le réduire à néant.

Le maffieux mentirait s'il disait qu'il était totalement apaisé, ou bien zen. Une grosse mission lui avait été annoncé il y'a peu, et cela le rendait particulièrement nerveux. Mori lui avait confié comme objectif de faire plier une organisation externe à la Mafia, celle-ci prenant de plus en plus d'importance et pourrait potentiellement en venir à nuire leur chère ville, Yokohama. Il n'avait pas de réel raison à sa nervosité, il le sentait juste mal. Cet mission était la cause de son stress.

Enfin c'est ce qu'affirmait le roux. En réalité, ça faisait deux bonnes semaines qu'il était dans cet état qu'il trouvait, lui-même, pitoyable. Et la raison de son tourment, pas si étonnante que ça pour les proches du mafieux, était cet abruti de brun dont il avait déjà surnommé par toutes les insultes possibles et imaginables et encore il y'avait de la nouveauté à chacune de leurs rencontres, celles-ci étant souvent très bruyantes. Ça faisait effectivement maintenant deux semaines que le Double Noir s'était réunit le temps d'une nuit. Nuit qui trottait dans la tête du capitaine depuis la capture de Q. Mais cela il ne l'avouera jamais, même pas à lui-même.

Le maffieux regarda à nouveau l'heure manquant de s'étouffer avec sa propre salive. Cela faisait déjà 40 minutes qu'il rêvassait ne faisant, en conséquence, absolument rien. Jugeant avoir assez traîné avec ses réflexions existentielles ( à deux yens à tout casser ) qui devenaient trop présentes dans la vie du rouquin, il se leva d'un bond, quittant le confort que lui offrait son matelas. Il ne traîna pas plus, allant de ce pas se préparer enfilant ses vêtements rapidement, mettant ses chaussures d'une même allure et finit par coiffer ses cheveux flamboyants. C'est ainsi qu'il prit d'une main la veste qu'il laissait habituellement traîné sur ses épaules et de l'autre ce chapeau auquel il tenait plus qu'autre chose, se passant d'engloutir quoi que ce soit ne voulant surtout pas être en retard. Pour finir par quitter son appartement, prenant soit de claquer la porte.

( On précise qu'elle se déverrouille via une carte et se verrouille une fois fermée (: , à vrai dire le roux avait demandé une fermeture de ce genre du temps où Dazai appartenait à la Mafia, ayant marre de ses intrusions répétitives dans son espace de vie. )

Il s'empressa de quitter l'immeuble dans lequel il habitait depuis maintenant 5 ans, enfin qu'une partie de ses affaires y était présente vu le nombre de fois où il faisait des heures supplémentaires et finissait par dormir dans les locaux de la mafia, que ce soit l'appartement qu'il partageait avec cet idiot de suicidaire ou son propre bureau. Cela représentait un des plus gros défauts du roux, il passait littéralement sa vie au travail et ne se reposait que très peu en contrepartie, il ne prenait presque jamais de jour de repos et faisait souvent des heures supplémentaires.

Chuuya avait évidemment pris un appartement près de l'immeuble principal de la Port Mafia, y arrivant en temps normal en 5 minutes. Le temps ne semblait pas avec lui. À peine avait-il fait ses cheveux que la pluie bâtante réduisait ses efforts à néant, c'est dans ce genre de situation que son ex-partenaire lui aurait rappelé sa ressemblance avec un Chihuahua, même caractère et même allure de chien errant grâce à ces cheveux trempés à présent, enfin d'après cette momie. Le "chihuahua" grommela des choses incompréhensibles, étant vraisemblablement des insultes à l'encontre de tout ce qui le tourmentait. Cette journée commençait bien.