Rapport du vendredi 5 Septembre 1974, 23:50h, deux agents dirigés par l'Académie sont venus me voir ce matin à propos de l'incident de hier soir, et pour quelle raison je ne leur avais pas envoyé de rapport à propos de ce que j'aurais vu à la clinique, la réponse à cette question était que je n'étais simplement pas du tout en état d'écrire un rapport, mais bon, je ne vais pas dire que j'ai eu le temps de me calmer depuis, ça serait mentir, c'est surtout que les menaces de l'Académie a mon égard m'ont plutôt motivé à écrire un rapport, je dirais.
Donc bon, je suppose que je devrais détailler les événements qui se sont déroulés hier soir afin d'éviter d'avoir de problèmes futurs liés à l'Académie, alors commençons, après avoir envoyé mon dernier rapport, j'ai tout de suite enfiler mes chaussures etsicaritna et ma veste latigid, bref l'équipement obligatoire pour les sorties à l'extérieur, puis je suis sorti de ma cellule en prenant toutes les précautions nécessaires afin de ne pas tomber sur un pestiférés non traité qui pourrait se balader, je n'avais pas mon équipement de pacification sur moi après tout, j'ai marché pendant à peu prés 20 minutes pour aller de ma cellule à la clinique, je sais que l'Académie dis que c'est très dangereux de passer par l'extérieur pour voyager mais je ne peux pas me résoudre à ne plus sortir, en plus ce chemin est beaucoup plus court et vu ce que j'ai vu en arrivant à la clinique, je pense que j'ai bien fait de me dépêcher.
Une fois arrivé à la clinique, je me suis diriger vers la chambre 2350, au -3, en faisant évidemment le moins de bruit possible car, évidemment, il était tard, et je ne souhaitai pas réveillé des patients. Une fois descendu les interminable escaliers de la clinique pour arriver au troisième sous sol, je vis une traînée d'un liquide brun ressemblant à du sang qui allait droit vers la porte de la chambre du patient 2350, elle était entre ouverte mais je ne pouvais rien voir à l'intérieur car les lumières n'étaient pas allumées, je m'approchais alors doucement de la porte en essayant de me persuadé que la traîné de sang sur le sol devait appartenir au patient, et que ni moi, ni Eden n'avait quelque chose à craindre, j'ouvris alors doucement la porte et alluma la lumière, elle n'éclairais pas beaucoup, mais je pouvais néanmoins voir la scène horrible qui se tenait devant mes yeux, éclairer par les néons, le patient 2350, sur la table d'opération, mort depuis au moins trois cart d'heure, avec le ventre ouvert laissant apercevoir ses entrailles malades en degoulinés sens même énormément de sang en coulant, je fit un bon en arrière, tombant presque au sol, n'arrivant presque plus à respirer, je mis mes mains sur mon crânes et m'acroupis dans le couloir qui menait à cette pièce maudite.
Après un long moment de panique effréné durant presque 11 minutes où j'ai bien cru que j'allais y passer, je me relevit, évidemment incapable de regarder à nouveau en direction de cette abomination présente derrière la porte ouverte devant moi. Eden ne semblant pas être présente dans la chambre du patient concerné, je pris alors la décision de réveiller les autres patients pour qu'ils puissent témoigner à propos de ce qu'il s'était passé ici, je commençait alors par la chambre 2349, il n'y avait rien. Rien. C'est comme ça que je décrirais cette chambre, elle était propre, parfaitement bien ranger, mais aucune trace d'un quelconque patient. Je recommençait alors à paniquer quand j'ouvris la porte 2351, toujours rien. Ce vide et cette propreté malsaine commençait vraiment à me stressé à un point de je n'aurais pas pu expliquer avec des mots, absolument tout les patients de la clinique avant disparu, excepté le 2350 qui était étriper sur une table d'opération, vous comprendrez donc ma réaction si je vous dis que je n'avais jamais autant couru, et aussi vite, de ma vie entière, évitant de tomber à chaque pas du à la vitesse, j'ateignais alors enfin la porte de sortie quand soudain j'entendis une voix féminine beaucoup trop familière dire mon nom d'une voix douce et calme derrière mon dos, j'entendis donc "Lexa ?", je me suis alors retourné d'un coup en criant "EDEN ?!", mais rien, aucune réponse, il n'y avait personne, personne à part un carnet posé sur le sol qui n'était pas là avant, de là où j'avais entendu la voix d'Eden, je le pris alors précipitamment au sol puis continu à courir, sortant enfin de cette enfer, arrivant enfin à ma cellule à nouveau.
J'enlevis mon équipement et sauta sur mon lit, n'ouvrent même pas ce mystérieux carnet que j'avais récupéré auparavant, je ne pourrais pas dire pourquoi, mais j'ai l'impression qu'Eden est là, pas très loin, il n'est pas encore trop tard.
J'espère que ce rapport vous aura satisfait. Et j'espère ne plus jamais avoir à reparler à vos agents.
Mon réveil affiche toujours 23:50. Je devrais le réparer.
Dr. L.Suirog,
À l'Académie,
Fin de rapport.