Episode 17 (le parapluie)

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Le lendemain, je travaille sur la robe de Elizabeth, elle a bien insisté sur le fait qu'elle voulait des rubans et des nœuds dans tous les coins, ce que je m'efforce à faire tout en restant dans la limite de l'acceptable.

J'ai travaillé 4 heures dessus aujourd'hui et comptais prendre une pause. Il est 20h, il fait déjà nuit et la pluie est au rendez-vous (décidemment). Je décide tout de même de sortir marcher un peu, avec un parapluie bien-sûr.

- Sofie : où tu vas comme ça ?

Beaucoup d'employé ont pris des vacances ce mois-ci, ce qui fait qu'il n'y a plus que moi, Lucy, Amy et Sofie qui tenons la boutique. Amy ayant travaillé ce matin elle n'est pas là ce soir, et Lucy a également fini plus tôt, ce qui fait que je me retrouve seul avec l'autre...

- T/p : je prends une pause, garde la boutique.

- Sofie : comment tu veux que jla tienne seul ?! j'ai pas 16 bras !

- T/p : je t'aidais pas jusque-là j'étais dans la fabrique et tu te débrouillais très bien seul.

Elle soupir en voyant que son excuse bidon n'a pas pris. Après une derrière seconde à attendre une nouvelle remarque de sa part, je vois qu'elle n'en fait pas et m'en vais.

- T/p : je reviens pour 21h, laisse la boutique ouverte quand tu pars.

Je me retrouve dehors sous la pluie. Le bruit des gouttes qui heurtent le sol est agréable, reposant. J'ouvre mon parapluie et commence à marcher seul, dans les rues vide de la ville. A cette heure-ci le trafique est presque déserte, à l'exception de quelques voitures de temps à autres.

Je me dirige vers un parc que je connais bien, situé en plein centre de la ville. Un lampadaire y éclaire une rangé de banc, tous trempé par les nuages gris au-dessus de ma tête. J'avance et essuie l'un d'entre eux avant de m'assoir. Qu'est-ce que c'est apaisant de rester seul deux secondes, sans personne pour nous apprendre des choses qui bouleverse notre vie à jamais.

Je reste assise plusieurs minutes, je suis tellement perdu dans mes pensées que je ne remarque même pas qu'une personne se dirige vers moi, une homme fin, habillé de noir et d'un chapeau, sans parapluie. Le voir dans l'obscurité me fait sursauter, mais ma peur est vite estompé à la vue de son visage, qui m'ai inconnu.

Il avance jusqu'à être parfaitement éclairé par le lampadaire à côté de moi. Un vieux monsieur, très bien habillé, se tenant droit et trempé.

- Homme : excusez-moi mademoiselle. Auriez-vous l'amabilité de m'indiquer la route vers la bibliothèque je vous prie ?

Je suis d'abord surprise par sa demande. Moi qui en ai vue de toute les couleurs ce mois-ci, devoir à répondre à une question si banale me prends de court. Je me fige quelques secondes avant de me débloquer et répondre à l'inconnu.

- T/p : ah... heu oui ! c'est au fond de la route, puis sur votre gauche sur le trottoir de droite, une boutique nommée « Auguste ». Il doit être encore ouvert, je pense...

- Homme : parfait merci beaucoup mademoiselle !

Je le vis s'éloigner dans la direction que je lui ai indiqué. Ce qui m'intrigue le plus ce n'est pas le « pourquoi il cherche une librairie à 20h » mais plutôt « comment un homme aussi bon peut-il sortir sans parapluie ? ». Je tourne à nouveau le regard vers lui, il n'est pas complètement sortie de mon champs de vision.

- T/p : monsieur ! excusez-moi ?!

L'homme se retourne vers moi, un peu surpris, en attendant la suite de ma phrase.

[Black Butler] Qui sera-tu demain ? [Ciel x reader]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant