ALIEN [Han Jisung]

Chapitre 27

Le repas se passa dans la joie, malgré notre fatigue. Cette courte nuit ne nous avait pas permis de rattraper nos heures de sommeil, volées par les révisions.

L'après-midi passa vite, un peu trop à mon goût. On fit des jeux, on discuta, rien de très original, mais le fait d'être ensemble nous suffisait.

Au moment de repartir je me rendis compte que je n'avais pas regardé les horaires de bus.
Bon, pour une fois je pouvais bien improvisé un peu.

J'étais triste que ce moment soit déjà fini, ce qui était assez étrange pour moi cœur sentiment. Je suis habituée à être plutôt seule après tout.
D'ailleurs les autres avaient aussi l'air déçu. On s'était mis d'accord pour faire une sortie pendant les vacances.

Certains étaient déjà partie alors ne voulant pas traîner je me décida à dire au revoir. Je salua les derniers, pris mes affaires et sortie. Il faisait beau dehors, un peu moins frais que ce midi mais j'aimais beaucoup ce temps.

J'étais presque arrivée au coin de la rue lorsqu'on m'appela.

"Raphaëlle attend moi !" criait cheuveux bleus

Nan mais il veut déranger tout le quartier ?
Heureusement il n'y avait personne dans la rue.

Il courut pour arriver à ma hauteur.

"Qu'est-ce qu'il y a ?" je lui demande

Être énervée quand il me parlait était presque devenu une habitude.

"Bah on va prendre le bus ensemble." dit-il en reprenant son souffle

Peut-être que ça me gênait parce que je n'avais pas l'habitude. Quand on est seule on attend personne.
Être avec ce groupe me force à penser à ce genre de chose, mais j'ai encore du mal.

"Je suis désolée je n'ai pas pensé à t'attendre." je lui dis pour m'excuser

Il avait l'air étonné par ma réaction.

"Quoi ?"

"Je sais pas, je ne pensais pas que tu réagirais comme ça." dit-il

Oui je ne réagi pas comme ça normalement.

On se mis en marche pour l'arrêt de bus.

"Minho m'a donné une définition du mot ami. Ça m'a fait réaliser que j'en avais." je lui dis pour me justifier

"Ah Minho, qu'est-ce qu'on ferait sans lui." il dit pour rigoler

Je sentais qu'au fond il le pensait vraiment. C'est vrai que ces deux là étaient proches, ils avaient une relation différente que les autres. Des meilleurs amis qui n'ont pas besoin de se le dire pour le savoir, et qui n'ont pas besoin de parler pour se comprendre. Certaines personnes pouvaient les envier.

"Attend, il t'a fait réaliser que tu avais des amis." commence cheuveux bleus

Oui et donc ?

"Et tu t'es justifier par ça du comportement que tu as eu avec moi."

Oh non, ça va être gênant.

"Donc tu me considère comme un ami ?" dit-il tout souriant

Ça avait l'air de lui plaire, l'idiot.

"Bah sa définition c'était : des gens qui te font rire, qui s'inquiète réellement pour toi et qui essaye de t'aider. Toi tu as au moins deux cases." Je detourne le regard

"Ah bon ! Lesquelles ?"

"Oh me demande pas s'il te plaît !" je lui répond, énervée à cause de ma gêne