Elle déteste le monde depuis la mort de sa mère.
Il est méprisant et narcissique.
Elle est prête à tout pour participer aux prochains Jeux Olympiques.
Il a été choisi contre son gré pour l'entraîner.
Lorsque Madeline Levan retourne au Texas pour...
(Notes de début de chapitre : Mesdames et Messiers... Jayden ! )
Jayden.
Elle s'écarte un peu plus vers la droite, mal à l'aise, je la sens rougir. Ça m'amuse alors je lui sourit.
— Enchanté.
Je lui tends la main en espérant qu'elle me rende ma poigne, mais celle-ci reste pendue dans le vide. Je me retiens de lever les yeux au ciel et tente de plaisanter pour tirer quelque chose de cette discussion.
J'ai conscience que je ne devrais pas faire ça, je le sais pertinemment, mais je ne peux m'empêcher de jouer avec le feu. Je savais qu'elle serait là, et j'avais envie d'emmerder quelqu'un, alors me voilà.
J'ai constamment ce besoin de désobéir, de franchir les limites pour me sentir vivant. Cette fille est mystérieuse et je tiens à la faire parler.
— J'ai donc affaire à une muette et une aveugle. Cela ne me dérange pas, elle reste tout de même magnifique.
Elle ne détache pas son regard du feu et garde la face. Pas même une rougeur qui témoignerait de sa gêne... rien.
Je poursuis :
— Peut-être qu'elle ne m'entends pas alors... Je pourrais essayer la langue des signes.
Je me mets à faire des mouvements aléatoires avec mes mains.
Elle se pince les lèvres pour s'empêcher de rire, alors j'amplifie mes gestes.
Mission accomplie.
Madeline, décroise ses jambes et éclate de rire. Elle a aussi l'air de se détendre, pour la première fois depuis le début de notre conversation. Elle passe la main dans ses cheveux bruns pour replacer ses mèches blondes.
— Combien de verres avez-vous bus ? me demande-t-elle d'un ton désinvolte en plongeant son regard dans le mien.
— Vous? Je me sens vieux, mais zéro très chère, réponds-je d'un ton moqueur.
— Peut-être que tu l'es. contre-t-elle.
OK, bon si tu veux continuer de lui parler, va falloir trouver quelque chose mon vieux.
— J'ai vingt-et-un an, et toi ? reprends-je.
Je me redresse pour lui faire pleinement face.
— Seize, elle me dit avec un grand sourire provoquant.
— Je n'y crois pas, je ne peux pas draguer une gamine, j'éclate de rire avant de reprendre mon sérieux. Tu mens, tu en as vingt, bientôt vingt-et-un. Tout le monde te connaît ici.
— Merde.
— Comme tu dis.
Je lui lance un sourire avant d'enchaîner.
— Ça te tente un kiss or drink avec le groupe ?
— Je ne sais pas.
Pas étonnant, ce n'est pas vraiment son genre. Trouve autre chose. Je me gratte l'arrière de la nuque en réfléchissant.
— Allons-nous baigner alors, avec le coucher de soleil ça va être magnifique.
Elle met quelques secondes avant de répondre comme si elle considérait cette option. Elle triture ses mains, finalement, elle se lève. Je l'observe du coin de l'œil, elle commence à retirer sa robe. Je détourne les yeux par politesse et avance jusqu'à la mer persuadé qu'elle va me suivre.
Je m'avance jusqu'à avoir de l'eau jusqu'au bassin avant de plonger la tête à l'intérieur. Je nage pour gagner le banc de sable et me tourne vers la plage une fois arrivé.
Elle fend les premières vagues avec assurance. Son corps est athlétique et elle n'a aucun mal à me rejoindre en quelques secondes.
Lorsqu'elle se retrouve proche de moi, je lui tends la main.
— Alors, on n'est pas bien ici ? je lui demande avec un grand sourire.
— On peut dire que je m'attendais à pire.
Elle dit ça avec une lueur de bonheur dans la voix qu'elle ne reconnaîtrait jamais. Je lui lance de l'eau pour la taquiner et il ne lui faut que quelques secondes avant de riposter. Je l'attrape par la taille et la porte hors de l'eau en récidive. Son corps frissonne sous le contact et ma peau me brûle.
Un instant, je m'autorise à me plonger dans ses iris. Bleus. Le même qui orne le ciel.
Son regard ne quitte pas le mien, elle descend jusqu'à trouver mes lèvres et les considère une seconde, avant de retourner son attention sur mes pupilles.
Une seconde.
Non, une éternité.
Je ne sais pas lequel de nous deux romps le contact, mais elle se débat quelques secondes pour la forme, avant que je la laisse retomber grossièrement.
Pendant que le démon, se redresse à mes pieds, je tourne la tête. Le soleil à l'horizon décline, des reflets roses et orangés miroitent sur l'eau.
Le même bleu que celui de ses yeux.
— Tu veux grimper ? je lui propose pour faire taire mes pensées.
Elle hoche la tête et je la fais monter sans trop de peine. De là-haut, les couleurs doivent être encore plus vives et le spectacle grandiose.
Je me concentre moi-même sur le spectacle de couleur avant que le soleil ne finisse par disparaître.
Je la fais descendre dans l'eau et nous regagnons ensemble la plage à la nuit tombée.
— — —
ET COUCOU !
Premier point de vu de monsieuuuur ;)
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