Elle déteste le monde depuis la mort de sa mère.
Il est méprisant et narcissique.
Elle est prête à tout pour participer aux prochains Jeux Olympiques.
Il a été choisi contre son gré pour l'entraîner.
Lorsque Madeline Levan retourne au Texas pour...
Je termine ma séance de cardio essoufflée et jette un coup d'œil au compteur. C'est beaucoup mieux que les jours précédents. Je prends le temps de m'étirer convenablement pour ne pas avoir de courbatures et attrape mon portable dans ma poche arrière.
Mes dernières notifications défilent sur l'écran d'un simple geste du bout du doigt. Je me laisse tomber sur le canapé du studio, en espérant voir l'appel de mon coach apparaître.
Cela fait des semaines que j'y pense jour et nuit.
Je ne vis plus que dans cette optique.
Chaque matin je me lève en me dépêchant d'enfiler mes gants de boxe pour m'entraîner. De temps à autre, je révise mes cours – plus par obligation que par envie – pour l'université.
Je n'ai jamais été aussi déterminée. Et il est primordial que je mette toutes les chances de mon côté pour me qualifier.
Pourquoi ? Parce que les JO, c'est ce qui m'a toujours animée. J'en parlais déjà avec ma mère lorsque j'étais enfant. Peut-être que c'est aussi l'une des raisons qui me poussent à croire que l'échec n'est pas une issue acceptable.
C'est aujourd'hui que mon entraîneur doit recevoir le mail de l'académie de recrutement. Celui qui me permettrait de vivre un été au Texas le coeur léger. Seulement, ce rêve pourrait aussi virer au cauchemar s'il s'avérait être un refus...
Voilà plusieurs semaines que je ne dors plus la nuit, me réveillant la boule au ventre, de peur de ne pas m'être donnée assez et d'échouer à nouveau.
Je ne veux pas la décevoir.
Non.
Je n'ai pas le droit de la décevoir.
Je dois me prouver que j'en suis capable.
Capable d'accomplir mes rêves.
Je dirais même plus : exceller. Parce qu'après tout, c'est ce que représentent les Jeux Olympiques, l'opportunité d'être un modèle, la vitrine de son pays. Une immense fierté ; c'est un grand honneur. Je veux avoir la chance de symboliser les États-Unis durant cette compétition et permettre à ma nation d'emporter la médaille d'or.
Je me lève pour m'hydrater et en profite pour jeter un coup d'œil dans le miroir. Je recoiffe ma queue de cheval qui s'est détachée à cause de l'effort.
La sonnerie de mon portable retentit. Je laisse mes cheveux pendre dans les airs et me précipite pour décrocher.
— Madeline Levan à l'appareil, dis-je automatiquement.
— Madeline !
C'est la voix de mon coach. Oh bordel. Son ton est enjoué.
J'inspire par la bouche.
Ok. Maintenant. C'est le moment.
Mon cœur bat à mille à l'heure.
— J'ai une bonne... et une mauvaise nouvelle... je commence par laquelle ?
— Non ! Vous ne pouvez pas me faire ça ! (Je me mets à faire de petits sauts dû au stress). Peu importe, donnez-moi enfin le verdict !
— Bien... Alors, Madeline...
— S'il-vous-plaît, dites-le ! je le presse.
Il rigole de l'autre côté du fil.
— Tu iras aux sélections pour les Jeux ! clame la voix de mon coach en haut-parleur.
Je laisse glisser mon téléphone de ma main. Je reste immobile. Non, non, non. Je l'ai fait !
J'ai réussi ! J'irais aux sélections des Jeux Olympiques...
— Mais ! (Sa voix reprend plus sévère depuis le canapé et stoppe net mon extase). Je ne pourrais pas t'accompagner comme prévu. C'est l'un de mes anciens élèves qui va s'occuper de toi.
Mon visage se décompose au fur et à mesure que ses mots parviennent à mon cerveau.
— Je me suis toujours entraînée avec vous et...
— Madeline, c'est ainsi. Je t'envoie ton billet d'avion rapidement, c'est d'accord ?
Je n'ai d'autre choix que d'accepter...
— Bien... On se reverra en septembre pour les sélections.
Je ne réponds pas. La panique me gagne. Je ne connais pas ce type... Et si c'était un incapable qui m'empéchaît d'atteindre mon objectif ?
— Madeline ?
— ...
— Je te connais par coeur... Sois heureuse d'être prise. Je ne t'envoie pas avec n'importe qui, ne t'en fais pas...
— D'accord.
— A bientôt coach.
— Appel-moi en cas de besoin et surtout va célébrer cette victoire. Félicitations.
Je souris et le remercie avant de raccrocher.
Les sélections des JO, c'est tellement... énorme et... ça j'y suis préparé. Mais bosser avec quelqu'un d'autre... ça, ça reste compromis...
Holaaaa
Oh purée de pommes de terre, on y est !
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C'est le prologue de That's just a kiss, right ? !!
En me replongeant dans l'histoire, j'ai repris conscience de son importance, et à mes yeux mais aussi l'importance de ses thèmes forts.
J'ai espoir qu'à mon échelle elle pourra ouvrir les yeux sur ces difficultés que traverse les femmes au quotidien et encore plus que cela.
Ce livre reste une romance d'été, donc ne vous en faites pas, c'est vraiment mimi, mais ça n'empêche qu'il est engagé.
Alors qu'avez vous pensez de cette introduction ?
Prêt•e•s pour la suite ?
See you tomorrow <33
AND REMEMBER: all my love is for you, my tulips <3
