1. Celle qui osera

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1. Celle qui osera
     Twilight 

-Et qui sont-ils ? demanda ma sœur en jetant un regard aux élèves bizarres assis à la table la plus reculée du réfectoire.

Je ressortis de mes pensées en entendant la voix de ma sœur. Je fronçai les sourcils et voyant nos camarades quelque peu hésitants, je me levai.

-Et bien, allons leur demander. Ce n'est pas très poli de parler des gens sur leur dos.

Je traversai la cantine la tête haute, me dirigeant vers la table du groupe qu'apparemment tout le monde connaissait.

Repérant une chaise à côté de la fille qui avait l'air d'un petit lutin, je m'assis tandis que beaucoup avait l'air choqués seule la blonde avait l'air consternée.

-Salut.

Aucune réponse. Je continuai donc.

-Je m'appelle Elizabeth mais appelez-moi Lizzie. Je trouve que ça fait un peu vieux Elizabeth. Et vous ?

Le premier à parler fut le grand brun.

-Moi, c'est Emmett. T'as du caractère.

Je fronçai les sourcils en penchant la tête sur le côté, lui faisant comprendre que je n'avais pas compris.

-Ben, pas beaucoup de personnes osent venir nous parler. On est un peu le groupe reculé, qui parle à personne. Mystérieux, tu vois le genre. Sourit-il.

Je souris également, j'aimais déjà ce mec.

-Je m'appelle Alice et ça, c'est mon copain, Jasper. Mais fais pas gaffe, il aime pas trop les gens, c'est pas contre toi.

Elle avait chuchoté la dernière phrase en étant volontairement aussi discrète qu'un éléphant. Le dénommé Jasper sourit, sa petite amie l'avait amusé.

La seule qui ne s'était pas présentée était la blonde qui ne semblait pas m'apprécier.

-Et toi ? Qui es-tu, mademoiselle je boude ?

Je souris car c'était bien l'émotion qu'elle dégageait. Et, bien que pour moi c'était de l'humour, elle ne sembla pas bien le prendre, me jetant un regard noir.

Je levai les mains en l'air, en signe d'innocence, le sourire aux lèvres.

-C'est bon, je rigolais.

-Pour ton attention, je suis Rosalie Hale, espèce de...

Elle ne finit pas sa phrase, semblant se rappeler de quelque chose. Je souris mais ce n'était pas méchant.

-Et bien, bonjour Rosalie.

Soudain, je sentis une présence derrière moi et je me retournai pour découvrir un grand brun aux reflets de cuivre me dévisager.

-T'as pris ma place. Sortit-il.

-Bah, prends toi une chaise. Il y a de la place.

Celui-là ne semblait ni offensé comme Rosalie ou encore choqué comme quelques membres de cette famille, non, il semblait amusé. Il avait un sourire en coin qui me donnait envie de lui arracher et pour l'ennuyer, je fis pareil.

-Alors, qui es -tu, toi ? demandai-je, directe.

-Edward et toi, la fille qui a pris ma place ?

-Elizabeth mais tu peux m'appeler Lizzie.

-D'accord, Elizabeth.

Les millions de vies de LizzieOù les histoires vivent. Découvrez maintenant