récit d'un salaud

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Etrangement, après l’avoir vu, je pensai fortement à Liz. J'avais raccroché le téléphone alors qu'elle n'avait même pas terminé de parler.

Cette dernière, de base, m'aurait écrit de très longs messages à la suite d'un tel acte.
Pourtant cette fois ci, elle n'avait envoyé aucun message. Cela était si étrange mais si agréable. Ses longs messages m'énervaient à un plus haut point, même si je savais que ce qu'elle disait était légitime.

Liz a toujours été une fille entière, extrêmement passionnée et très sensible. Très vite, je tombai sous ses charmes physiques sans tomber amoureux de ses charmes intrinsèques. Liz est sans aucun doute l'une des plus belles filles parmi toutes mes conquêtes.
Les mots seuls ne suffisent pas a décrire combien de fois Elle est belle. Ses grands yeux Claire turquoises parés de longs cils m'avaient captivé dès notre première rencontre. Son sourire révélait toujours de belles fossettes dans ces Joux. Mais bon, au final... ce n'était qu'une fille avec un vagin.

Elle ne représentait rien de plus pour moi. Il m'arrivait même de me demander pourquoi j'avais décidé de sortir avec cette fille. Certes Elle était attirante et ferait même une très bonne épouse. Mais qu'allais je faire d'une seule Bonne femme lorsque je pouvais en avoir plusieurs dans Mon lit.
C’était Clair, je n’étais définitivement pas amoureux d'elle. Elle me servait juste a entretenir une image respectable devant ma famille qui m'oppressait tant pour le mariage. Rien qu' a y penser je revoyais encore le visage interrogateur de ma mère sur la question du mariage. 
 
"Roland Mon fils, quand VA tu demander la main de Liz? Tu te fais Vieux. IL te faut te marier bientôt... " 
 
Toujours le mariage, Comme si le but ultime de la Vie était de se marier.
 
Cette nuit-là, je pensai fortement à Liz, si fort, que j'en étais fort surpris. Couché, à la manière d'Adam sur mon lit, je la revoyais encore et encore dans mon esprit sans comprendre pourquoi. A force, je m’enquis d'une bouteille de liqueur qui était posé sur ma table. J'en pris un verre, puis deux, trois et quatre... Jusqu'à ce que je sois suffisamment saoul pour m'endormir.
 
Le lendemain Matin fut bien Lourd. je me réveillai avec une forte céphalée. Mine défaite, regard lourd, haleine forte, telles étaient mes premières sensations de ce jour. Comme chaque matin, je m'informai des différents appels et messages reçu mais En défilant dans mes messages, je découvris un message de Liz qui attira mon attention.
 
« Roland, peux-tu passer à mon appartement ce matin. C'est très important. Hier soir, je voulais t'avouer quelque chose d'important mais tu ne m'as pas laissé terminer. Viens, je t'attendrai. Et crois-moi, c'est une merveilleuse nouvelle que je voudrais t'annoncer. »
 
De quelle nouvelle s'agissait-il ? Un stress soudain envahi mon esprit. Les sourcils froncé, assis sur mon lit en tenant fermement mon téléphone entre les mains, je fixai minutieusement /assidûment mon écran. Etait-elle enceinte ? Non, ce n'était pas possible. Nous avions couché certes il Ya peu mais je ne pouvais imaginer qu'elle était enceinte.
L'angoisse s'éprit de mon esprit qui le faisait bien savoir à mon corps par des sueurs froides.
 
-----on toc à la porte-------
 
Ce bruit de porte me sorti vite de mes profondes interrogations, pour me plonger vers une nouvelle interrogation...

Qui était-ce à une heure pareille. Il était 7h du matin. Je m'empressai d'ouvrir rapidement la porte mais Grande fut ma surprise lorsque je vis un bon ami du Quartier.
 
-poto comment va ? T'as l'air d'un blaireau là. Qu'est-ce que t’as avec ce regard ? T'es pas content de me voir ou quoi ! Tu voulais voir une gonzesse. Dit-il avec une voix étouffé de fou rire.
 
-non, je suis juste surpris ! Qu'est-ce que tu fais là ?
 
-Bah t'as oublié ? Tu devais me présenter une nana ce matin. Tu sais... pour...
 
Sa voix devint toute basse soudainement. 
 
-Pour ???
 
-Allez ! Déjà laisse-moi entrer bon sang, il fait froid là.
Il entra vigoureusement à l'intérieur de mon appartement en entrechoquant mon épaule droite par la même occasion.
 
Zexer(IL) était un vieil ami qui s'exprimait beaucoup avec un langage de rue. Vif, avec de grands yeux noisette, on avait toujours l'impression qu'il était sous l'effet de certaines substances. Il était toujours agité.
 
-Allez mec, tu ne vas pas me dire que tu m'as oublié ?
 
-soit concret Zexer, de quoi parles tu?
 
Il mit la main dans sa poche puis en ressortit son téléphone. Il le souleva et me le pointa en face du nez.
 
-Tu vois mieux maintenant ? 
 
-Ah d'accord ! Je m'en rappelais maintenant.
 
J'avais en effet proposé à zexer de rencontrer une fille avec qui j'avais couché. Elle s'appelait chouchounette. Elle m'avait fait forte impression lors de notre première rencontre. C'était une fille très facile d'accès qui adoraient les hommes.
Nymphomane dans l'âme, chouchounette raffolait d'ébats sexuels et cherchait fortement des partenaires. Elle n'était pas de celles à dormir dans les sentiments, ce qui lui donnait un charme certain à mes yeux.

Je me souviens encore de notre première rencontre comme si c'était hier. Chouchounette, très à l'aise déjà avec moi, me dévoila rapidement sans tabou et sans bavures qu'elle voulait du sexe.
Cela ne me déplu pas. Moi qui étais un homme à forte libido ne pouvais absolument pas rater une si belle occasion.
De plus, Liz et moi ne couchions pas à ce moment-là. C'est donc Après avoir couché avec elle que je proposai à Zexer de la rencontrer pour...
 
-Bah voilà, allez grouille toi mec. 
 
-euh il Ya un petit soucis... je ne pourrai pas t'accompagner rencontrer chouchounette ce matin. On ira une prochaine fois, j'ai un petit soucis à régler.
 
-Tu te fous de moi Bro ! Cria zexer, ça fait des jours que j'imagine ce jour-là.
 
-Allez calme toi. Ce n'est pas un drame. On verra Chouchounette ce soir. Ne t'en fais pas.
 
Je tentai tant bien que mal de le calmer mais il n'arrêtait pas de faire de grands gestes avec ses mains pour m'exprimer son mécontentement. Pousser à bout par ses mots, j'acceptai finalement qu'on y aille.
 
-C'est compris, allons-y mais d'abord je dois aller voir ma copine. Tu m'attends ici, okay.
 
-Ouais ça marche poto. Il se dirigea nette vers le petit fauteuil se trouvant dans mon studio et s'assis royalement les jambes bien écarté. 
 
-Tu as quelle chaine ?
 
-Pff dis-je en mettant la main sur le visage. J'étais toujours surpris par le sans gêne qu'il affichait généralement lorsqu'il était avec moi.
Après cette venue impromptue, je me changeai rapidement puis me mis en route en direction de l'appartement de Liz. Voir les différents vendeurs ambulants se battre sous ce soleil de plomb pendant que je conduisais ma voiture me rappelait a quel point je gaspillais ma vie à ne satisfaire que ma libido.

Mais bon, mieux vaut de bons jeux de reins entre quatre murs qu'une marche inutile sous un soleil de plomb.
Telle était ma devise et je m'y tenais fortement. Quelques minutes plus tard, après avoir affronté les nombreux feux tricolores qui ralentissaient ma course, j'arrivai finalement au domicile de Liz. C'est à pas très nonchalant que j'avançai vers l'immeuble où elle vivait. J’étais si stressé à cet instant-là.

Pourvu que ce ne soit qu'une mauvaise farce. Je ne pourrai jamais accepter un enfant de Liz en ce moment.

C'est Le regard baissé vers le sol que j'avançais, toujours plongé dans mes pensées lorsque je fus subitement interrompu dans mon élan...