-Partie 7.

751 47 5
                                    


"Nour ouvre la porte et on tombe nez à nez avec un jeune garçon tout souriant.

Nour: Ah Sofiane, on t'attendais pour manger. Je te présente mon amie Emna.

Sofiane: Ah salut, c'est toi la riche ma qui m'a appelé l'autre jour ?

Nour elle était toute gênée quand il a dit sa, elle l'a direct repris.

Nour: Sofiane euh!

Moi j'ai rigolé,il me faisait déjà rire ce petit.

Je lui ai répondu: T'inquiète Nour y a pas de mal! Eh oui c'est moi, enchanté!

Il m'a sourit puis nous sommes aller manger.
Nous étions tous réunis autour d'une grande table. On rigolait beaucoup,j'adorais le famille de Nour.
Par contre, je sais pas ce que Nabil faisait dans cette famille, ils étaient tous souriant et lui il était limite blasée de ma présence. Je trouvais son attitude,vraiment limite.

Pendant le repas, Sofiane m'a posé une question trop déstabilisante.

Sofiane: Emna ta un amoureux ?

J'ai avaler de travers tout ce qu'il y avait dans ma bouche et j'ai toussé pendant 2 bonnes minutes.

Khalti: Sofiane ! Scout ! Regarde avec tes questions débiles elle s'est étouffée miskina.

Nour: Ouais j'avoue Sofiane, tais toi.

Et la le petit Samy il a repris : Mais Emna elle a pas répondu à la question

J'ai cru j'allais me transformer en tomate tellement j'étais mal a la l'aise.

Amira: Mais laissez la sa se demande pas !

Dieu merci Amira je te bénie.

J'ai tourné ma tête vers la droite et j'ai croisé le regard de Nabil, il m'a lâché un regard de tueur sa me faisait vraiment froid dans le dos.

Après sa Khalti a continué: en tout cas benthi ti es vraiment belle machallah t'es une gentille fille, Inchallah tu trouveras quelqu'un de bien.

Malgré la honte que j'avais,je lui ai répondu, un petit "merci Khalti"

Après ce repas mouvementé il était environ 22h et je devais rentrée parce que je ne voulais pas me faire tuer par ma mère et en plus j'avais du trajet.

Je mis mes chaussures et je salua Khalti mais elle en avait décidé autrement ...

Khalti: Attend je vais demande mon fils de te raccompagné tavu l'heure ti vas pas rentré toute seul !
Hour di question!
NAAAAABIL!

Nabil arriva et elle lui dit: Raccompagne Emna sitouplait weldi,
il est tard.

Moi: Non Khalti t'inquiète pas j'ai juste a prendre le RER at j'arrive chez moi.

Khalti: Laisse le il va te raccompagner à la gare au moins. La nuit tout les chat ils sont gris foncé tu sais

Mdrrrr quand elle a dit sa j'ai rigolé.
J'ai pris mon sac et Nour et Sofiane m'on raccompagné à l'entrée. Nour ma fait la bise et elle m'a dit

Nour : On se voit bientôt hein !

Moi: Oui t'inquiète je suis la pendant les vacances tu passes chez moi quand tu veux !

Elle me dit la bise, et Sofiane me donna un petit papier.

Sofiane: Tiens mon numéro de téléphone au cas où je te manque.

J'ai éclaté de rire, j'ai quand même pris le papier et je l'ai mis dans ma poche.
Il était vraiment marrant ce Sofiane.
Nabil il a vraiment regardé trop mal a ce moment la.

Nous sommes sortis de l'appartement et avons empruntés les escaliers.
Il y a avait un silence, personne ne parlait c'était trop embarrassant.
Nabil ma accompagner jusque sa voiture. C'était une très belle voiture et il est vrai que j'ai pas trop compris a ce moment la.
Nour m'avait dit qu'elle n'avait pas trop les moyens et pourtant Nabil avait une voiture aussi belle que celle de mon père.

On est monté dans la voiture et j'ai décidé de briser le silence.
Moi qui est de nature timide j'ai vraiment fait un effort surnaturel.

Moi: Vous travaillez dans quoi?

Il m'a regardé bizarrement, sans doute parce que je l'avais vous voyez, et aussi parce que j'étais en train de me mêler de sa vie privée.

Il m'a répondu sèchement:
Buisness

Alors j'enchaîna : Ah oui ? Quel domaine exactement ? Vous avez monté votre entreprise ?

Il m'a dévisagé encore plus que quand j'ai posé la première question.

Nabil: Ah ouais c'est vrai tu comprends pas toi... Tu viens d'un monde où la misère n'existe pas.

A ce moment la j'avais rien compris.
Je lui parle de son métier et il me parle de la misère.

Moi: J'ai un peu du mal à suivre.

Nabil: Alors n'essaye pas de comprendre.

Le reste du trajet s'était fait en silence.
Une fois devant la gare, il s'arrêta je lui chuchota un petit merci et alla prendre mon RER.

Je ne savais pas quoi penser de ce Nabil, il était une sorte de tache noir sur un tableau coloré.
Dans une famille si chaleureuse, comment pouvait il être aussi froid ?
Il avait perdu son père mais ses frères et sœurs aussi et pourtant ils étaient tous très accueillants.
Peut être camouflait il sa douleur à travers un coeur de glace?

Chronique d'Emna : on ne vient pas du même milieu mais les opposés s'attirentOù les histoires vivent. Découvrez maintenant