X. L'assaut

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Les habitants d'Eiríni s'affolaient, et courraient dans tous les sens

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Les habitants d'Eiríni s'affolaient, et courraient dans tous les sens. Les plus jeunes s'abritaient dans les bâtiments, et les plus vieux combattaient du mieux qu'ils pouvaient les ennemis, comme la règle appliquée le voulait.

Je vis plusieurs elfes mourir, sous les attaques redoutables des Anóteros. C'était l'horreur. Le sang jaillissait sur le sol, le feu brûlait les maisons.

Terence et moi étions retournés à la limite entre le village et la forêt, et voyions la scène nettement sans pour autant se faire remarquer.
Nous fûmes tous deux choqués de ce qu'il se passait devant nous, incapables de parler, de bouger, ou même de respirer.

- « Chará... je.. je dois retrouver Chará... bafouillai-je faiblement.

- Non Isis, tu dois rester ici en sécurité, on la retrouvera plus tard, je te le promets. » me dit-il de l'air le plus sérieux qu'il n'ait jamais pris.

- Tu n'es personne pour me dire quoi faire. Ma meilleure amie est en danger, et je ne compte pas la laisser entre les mains de ces enfoirés. »

Sur ces mots, je partie déterminée, le laissant planté là, à me regarder me jeter dans la gueule du loup.

J'hurlai le prénom de ma meilleure amie dans le village à me percer les poumons, j'avais besoin d'être sûre qu'elle était en sécurité. Si je n'avais pas suivis Terence, si j'étais restée avec elle, on n'en serait pas là.

Un Anóteros tenta de me transpercer le cœur avec son épée pointue, mais je l'évitai de justesse et m'enfuis en courant. Cependant, celui-ci me suivit. Je pris le premier objet qui se trouva à côté de moi, se fut une chaise, malheureusement, et lui balança dans la tête. Il perdit l'équilibre un instant, et j'en profitai pour créer un sable mouvant à l'aide de ma main, dans lequel il commença à s'enfoncer. Je m'approchai prudemment de lui, et lui volai son arme blanche.

Lorsque je fus enfin en sécurité, je courrai de nouveau en direction de ma maison, dans l'espoir de retrouver mon amie. Plusieurs Anóteros s'interposèrent sur mon chemin, mais je réussis à chaque fois à m'en sortir qu'avec quelques égratignures.

Une fois que j'eus enfin l'habitation de Chará en visu, je donnai toute mon énergie pour accourir à celle-ci, mais quand j'ouvris la porte, je vis qu'il n'y avait personne.

Elle devait... elle devait se cacher dans un autre bâtiment, c'est sûrement ça.

Lorsque je me retournai, je vis qu'une armée d'ennemis arriva en renfort. Je n'avais plus aucune chance, j'étais prise en ambuscade.

Je courrai vers le premier bâtiment que je trouvai, et remarquai que c'était la salle de classe des Fotía. Ma respiration était saccadée, et mon cœur manquait d'exploser, mais je voulais survivre. Je tapai de toutes mes forces à la porte de classe qui fut évidemment verrouillée.

- « JE VOUS EN SUPPLIE OUVREZ-MOI ! ILS ARRIVENT ! ILS ARRI- »

Un Anóteros me porta violemment pour m'éloigner du seul lieu qui pouvait potentiellement me sauver la vie. Je lui mis des coups de genou, et des coups de coude qui vont certainement me créer des hématomes, mais qu'importe.

L'ennemi grogna, et porta sa main à son ventre endolori. J'en profitai pour sortir mon épée, et le menacer avec.

L'homme rigola, tendit sa main vers mon arme, et la fit virevolter dans les airs. Pas de bol, un Aéras. Je me tournai vers ma seule issue possible, mon pouvoir.

Je tendis moi aussi ma main vers lui, et me concentrai de toutes mes forces pour lui faire mal, très mal. Quand j'ouvris les yeux, je vis du feu, ça avait fonctionné ! Une minute... du feu ? Je me retournai vers la salle de classe des Fotía, et remarquai qu'un élève venait de me sauver la vie. Il avait ouvert la fenêtre pour m'aider à battre mon adversaire.

Je lui adressai un faible sourire, auquel il n'eut même pas le temps de répondre, puisqu'un violent coup sur ma tête, venait de m'assommer.

J'entendis vaguement, juste avant de m'endormir paisiblement :

- « On tient une Fotía, on se casse les gars. ! »

 ! »

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L'elfe de la terre Où les histoires vivent. Découvrez maintenant