- Je suis aller aux appartements de père, un peu tard dans la nuit mais son garde n'a pas pris peine de m'annoncer. Puis ce matin, le petit déjeuner a été annuler sans que je sois prévenue. Je te le dis moi, Je vaux à peine un cacahouète dans ce pays. Marmonna la jeune femme en passant un autre coup de fer sur sa mèche de cheveux qui retomba immédiatement bouclé.- De quoi voulais-tu lui parler exactement ? Attention Leila, ne va pas jouer avec ma vie.
Elle pouffa de rire comprenant à quoi faisait référence Baba Saad.
- Je me suis décidée à poursuive mes études à l'extérieur. A voir autre chose que ces murs. J'ai dix-neuf ans. Les filles à mon âge ont déjà vécu un millions de choses dont j'ignore certainement même l'existence.
- Et tu crois qu'il va t'accorder cela ?
- Je ne lui laisserai pas le choix ! Il est temps pour moi d'avoir une vie sociale, ma liberté et c'est certain que ce n'est pas à Thajar que je vais me dégoter tout ça.
Baba Saad, un panier de linge en main, offrit un regard taquin pour la jeune femme avant de se diriger vers la porte de sortie.
- Je reviens, Je remet ça au service buanderie. Tu veux quelque chose de la cuisine ?
Leila hocha négativement de la tête, ses deux mains tirant ses cheveux en un chignon impeccable.
- Personne ne sors ou entre d'ici. Retournez à l'intérieur ! Tonna une voix pour Baba Saad qui resta bloquer sur le pas de la porte.
Leila s'empressa de se lever, prise de panique pour se diriger vers le garde. Lorsqu'elle arriva devant la porte elle put s'apercevoir qu'il n'y avait pas que celui là mais deux autres dans le couloir droit comme des piquets.
- Que se passe-t-il ? Pourquoi ne peut t'il pas y aller ?
Les traits impassibles du garde devinrent grave et Leila put s'apercevoir de la compassion dans sa voix lorsqu'il répondit les yeux baissés au sol.
- Ordre de l' Emir Khalid Rafael Guerra Al Kaabir.
Avant même que son cerveau ait pu retenir l'information pour la traduire, le garde referma les deux battants de la porte, la laissant perdu et tétanisée.
- Leila, ma petite, souffla Baba Saad les deux mains collés à sa bouche.
C'était une mauvaise blague... Oui, ou un rêve. C'était tout sauf la réalité. C'était impossible, pensa intérieurement Leila.
Elle se ruha sur la télécommande pour accéder au journal télévisée et le cauchemar la frappa en plein cœur. Sur la chaîne américaine qui s'ouvrît en premier, un flash news avec la photo de son père diffusait en boucle.
''Le cercle très fermé des grandes fortunes de la péninsule arabique est éclaboussé par la mort de l'Emir de Thajar. Sa succession comme dans sa toute dernière volonté est assurée par Khalid Rafael Guerra Al kaabir, son filleul et ex général d'armée. Un deuil de six jours est décrété par ce dernier dont la cérémonie d'intronisation a été très brève au couché du soleil cette matinée même sur la place économique de la capitale ...''
Elle se ruha sur la porte et commença à la cogner violemment de ses paumes de main.
- Ouvrez cette porte, ouvrez la immédiatement ! Hurla t'elle à s'en exploser la gorge.
Baba Saad la rejoignit pour la retenir par l'épaule et fit repousser brutalement. Les fesses au sol, il se releva non sans difficulté pour entamer une deuxième tentative vaine.
VOUS LISEZ
DARK ROMANCE : Le Demon du désert [ Tome 1 ]
Lãng mạnKidnappée. Séquestrée. Revendiquée. Sur les terres d'un émirat du moyen orient, où les tourments du pouvoir, complot et tyrannie étaient de mise, Leila n'aurait jamais cru que sa vie tourne au pire entre les mains de son bourreau. Désormais, elle...