Petite souris

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L'averse battait son plein, faisant craquelé le sol sur tout l'étendue de la capitale. La ville était si vivante qu'on aurait eu du mal à croire l'heure qui s'affichait sur l'horloge.

Vêtue de son Abaya, Leila prit seulement la peine de se couvrir par dessus la robe par un manteau usé à capuchon volé dans les paniers de linge du personnel pour passer inaperçu de la sécurité du palais. La nature quand à elle, avait été favorable pour elle en inondant de grosse gouttelette la ville.

Les gardes du grand portail en métal massif auraient été les plus difficiles à duper au moment de la fouille. Mais une servante finissant son shift et rentrant chez elle n'était pas assez important pour les faire mettre en pause leur café et messes basses de groupe.

Sa petite valise enfoui sous les linges dans le panier qu'elle tenait en main, La jeune femme passa rapidement toutes les barrières de sécurité, d'un pas qui se voulait certain et lent malgré la pluie.

Arrivée devant la façade extérieur du palais, elle pu remarquer de l'autre côté de la ruelle une camionette grise qui fit clignoter ses phares dans sa direction et elle ne perdit pas de temps pour traverser la route.

Au moment de traverser, elle dû s'arrêter, intriguée par le cortège de deux, trois puis quatre Berlines aux vitres teintés qui passèrent devant elle pour tourner au carrefour face aux portail du palais avant d'y pénétrer.

Une des vitres du troisième engin baissa pour laisser entrevoir un homme dont les yeux la fixait de loin. La ressemblance frappante entre l'homme et celui qu'elle fuyait lui glaça le sang.

Leurs contact se brisa lorsque les Berlines disparurent derrière le portail et Leila se hata de se ruher en vitesse vers la camionnette du passeur.

- Eh ben, vous êtes en avance mad-moiselle. Ce que vous fuyez doit être bien gravissime. Ou peut-être Celui que... Hum ? Montez avant de prendre froid.

A bord de l'engin qui démarra dans l'immédiat, la jeune femme se faisait battaille pour ne pas se retourner et elle ne put résister à l'envie de regarder une dernière fois la demeure où se résumait toute sa vie, son histoire, sa famille et la douleur encore perçante de la mort son père.

Si elle avait été une femme résiliante ou s'était laissée dominé par la peur de l'inconnu ou de la frayeur des représailles de Khalid, elle se serait soumis au destin et fin cruelle de cette union forcée horripilante. Elle avait une vie, des rêves, des passions enfouies qu'elle comptait bien se donner la chance de vivre.

Elle présenta silencieusement des excuses pour son défunt père. S'il l'aimait, de là où il était il pouvais bien comprendre que devenir esclave d'un titre et du lit d'un homme n'avait rien de plaisant.

L'homme en question fait chavirer ta petite culotte, Leila. Ça pourrait être plus agréable que tu le crois d'être ... esclave de son lit.

Elle ferma les yeux pour les rouvrir rapidement faisant taire son esprit conduit par les désirs de son traître corps lui révélant des sensations dont elle ignorait jusqu'ici la réalité. Le plaisir procuré par un homme était pou elle semblable à un mythe. Elle avait déjà eu des bisous et certains baiser l'ayant fait rougir jusqu'aux oreilles mais le simple touché de ce tyran là déclenchait quelque chose d'autre. Quelque chose de...Catastrophique et désastreux, Termina la voix dans sa tête.

- Nous sommes arrivés. Couvrez vous bien le visage et ne fixez personne dans les yeux. Si vous êtes reconnu par qui que ce soit, on est dans la merde. Venez !

Leila reconnut tout de suite le port de Goha. Elle se saisit de son panier de linge cachant la petite valise et sortit de la camionette son téléphone en main. Ils traversèrent pendant une dizaine de minute le grand et long pont en bois menant au quais.

DARK ROMANCE : Le Demon du désert [ Tome 1 ] Où les histoires vivent. Découvrez maintenant