GRAZIE {Jorginho}

Chapitre 66 : No

Alya Khalifa

Après le concert, je déposais les filles de Thomas chez elles puis je rentrais chez moi, j'étais épuisée.

Alessandro est partit en boite avec les autres, moi je n'avais pas envie de m'amuser ce soir alors j'ai préféré rester chez moi avec mon fils.

Le lendemain...

Ce matin, je me réveillais d'un énième cauchemar, la sueur coulait à flot depuis mon front, je ne comprenais plus ce qu'il m'arrivait.

J'entendis les sirènes des pompiers retentirent, je me dirigeais donc vers la baie vitrée, je ne comprenais pas ce qui se passait et ça avait lieu chez moi visiblement.

Je quittais ma chambre en furie et retrouvais les pompiers qui discutaient avec ma petite soeur.

Moi :"Qu'est-ce qui se passe ?"

Lena :"Alessandro a fait un malaise. Mais tout va bien"

Je me dirigeais vers le portoricain, ils venaient de lui injecter une poche de serum.

Moi :"Tu vas bien ?"

Alessandro :"Ouais t'inquiètes pas, c'est juste que je dors pas suffisamment en ce moment"

Moi :"Faut que tu te reposes Alessandro, faut que tu restes en forme pour notre petit"

Alessandro hocha la tête.

Je remontais à l'etage et fis les cent pas dans ma chambre. Il faut que je trouve une solution pour que cette Catherine s'eloigne définitivement de Jorginho.

Lena :"Alors ce concert ?"

Moi :"J'ai adoré, et toi ?"

Lena :"Pareil, il a du talent Alessandro"

Moi :"J'avoue, très belle voix"

Lena :"Je sais pas ce qui t'a pris de le quitter, ça va être un artiste international"

Moi :"Que veux-tu Lena, je ne sais pas choisir de mec, je tombe toujours sur les mauvais. Regarde Jorginho, une dame de ménage réputée chaudasse travaille chez lui et devine quoi, Rosalia l'a monté sur scène hier"

Lena :"Mais jure c'est elle sa dame de ménage"

J'hochais la tête.

Moi :"Je vais lui faire perdre son travail, je m'en fiche"

Lena :"Et je vais t'aider pour ça"

Moi :"Qu'est-ce qu'on fait"

Lena :"Elle continue de nettoyer sa maison ?"

Moi :"Tous les jours"

Lena :"J'envoie Maria chez elle, elle lui roule un patin, on les prend en photo et on dit qu'elle ramène des gens chez ses clients"

Moi :"Bien joué"

Lena :"Je m'occupe de tout, donne-moi l'adresse de Jorginho, ses clefs si t'as"

Je lui tendis le double des clefs.

Lena :"Je vais faire de l'observation aujourd'hui, envoie-moi l'adresse"

Juan Luis

Aujourd'hui je suis au commissariat. J'arrivais en salle de réunion, on doit nous parler d'une nouvelle enquête.

Je retrouvais Smith dans les couloirs.

Moi :"Smith, des nouvelles du gang de Tottenham ?"

Smith :"Toujours rien"

Je soupirai.

Moi :"Et s'ils s'en prennent à Alya et à sa famille on fait comment"

Smith :"On peut les mettre sous protection policière"

Moi :"Non il faut les choper point"

Je soupirais et rentrais dans la salle. J'étais préoccupé parce qu'on peut pas les laisser trainer dans les rues.

Smith :"C'est quoi ton problème Juan, tu aimes cette femme ?"

Smith :"Arrête tes conneries, c'est mon amie, je ne veux pas qu'elle soit en danger, je te signale que c'est notre boulot de protéger les citoyens"

Alya Khalifa

Alessandro :"Tu vas aller voir Jorginho à son premier match ?"

Moi :"Je pense pas, je vais rester avec vous, surtout avec toi, tu vas en avoir besoin"

Alessandro :"Mais t'en fais pas Alya je vais bien"

Moi :"Si t'as fait un malaise c'est que tu es fatigué, je vais rester ici et m'occuper de vous deux avec le petit, je peux pas partir comme ça"

Alessandro :"Comme tu voudras mais Jorginho va t'en vouloir"

Moi :"Je m'en fiche"

Alessandro :"Tu trouves pas que t'y vas un peu fort ?"

Moi :"Non Alessandro j'y vais pas assez fort si tu veux savoir. Ça fait des jours et des jours que j'en fais des cauchemars de le voir avec cette salope de Catherine qui vient chez lui, si ça se trouve il se la tape"

Alessandro :"Putain mais c'est qui elle ?"

Moi :"Rosalia l'a fait monter sur scène !"

Alessandro :"C'est elle ? Mais t'es bien mieux, Jorginho en a rien à faire d'elle, c'est sûr"

Moi :"Je pense pas"

Alessandro :"Alya, arrête ta parano, puis s'il se la tape tu t'en fiches, je suis là moi"

Moi :"Mort de rire, lâche-moi toi aussi"