Chapitre 39 : El amor prohibido

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Alya Khalifa

Moi :"T'en fais une tête ? Qu'est-ce qui t'arrive ?"

Juan Luis ne voulut rien dire. Mason ne put s'empêcher de se taire.

Mason :"Alessandro est là"

Moi :"Quoi ?"

J'entrais, et effectivement, Alessandro était là. Il portait son fils dans ses bras.

Moi :"Alessandro ?"

Alessandro rendit son fils à Leyla puis il se leva pour me prendre dans ses bras.

Moi :"J'ai cru que je t'avais tué"

Alessandro :"Non, tu ne m'as pas tué"

Moi :"Qu'est-ce que tu fais là ?"

Alessandro :"Je suis arrivé ici par hasard, hier j'ai entendu des choses au cimetière et je ne pouvais pas rester un jour de plus enfermé à faire semblant"

{Flashback}

Je m'étais rendue au cimetière de St Louis. En arrivant devant la tombe d'Alessandro, j'ai craqué.

Moi :"Alessandro, je veux que tu saches que, je vais devoir partir quelques temps à Madrid avec notre bébé. Je vais devenir manager dans le football, qui l'aurait cru, je le fais pour Jorginho, le pauvre, il va si mal depuis que Fernandinho n'est pas là, mais que veux-tu. Moi aussi je vais pas si bien, depuis que t'es mort, je me sens aussi morte.
Quand je vois Alessandro, je ne peux pas m'empêcher de pleurer, de regretter de vous avoir tous les deux abandonner mais comprends moi, je me sentais incapable d'assumer ce rôle et puis, je sais très bien qu'Ali m'aurait tué s'il l'avait su. J'espère que tu me pardonneras et que notre fils me pardonnera. Tu veux sûrement savoir comment va Ali, du moins, s'il est mort. Bah figure-toi que les Saoudiens ont voulu le suicider si on peut dire ça comme ça, il m'a dit qu'ils lui ont fait du contrôle mental, une dinguerie, je ne savais même pas que ça existait et pourtant, Leyla m'a dit que cette pratique existe bien et que c'est la CIA qui l'utilisait. Avec Juan on a tout fait pour qu'il aille ailleurs, qu'il soit mieux protégé mais, on verra bien. Alessandro, je veux pas que tu penses que je t'abandonne une nouvelle fois. Même en etant à Madrid, je viendrai chaque week-end te voir. On fait comme ça. Et puis, à ton enterrement, on a planté un arbre, sache qu'il a bien poussé, et puis le cerisier à côté de toi, il y a plein de cerises dessus et tu sais ce que ça veut dire ? Qu'au fond t'étais une belle personne et je n'en ai jamais douté. Je te laisse, avec Alessandro Junior, on viendra te voir avant de nous en aller. Je te le promets, je t'aime Alessandro. À demain"

{Fin du flashback}

Je savais de quoi il parlait. Je baissais les yeux.

Alessandro :"Je t'en veux pas, t'inquiètes pas"

Jorginho :"Toi je vais te tuer ! T'as buté mon père !"

Le Brésilien fonça sur nous et roua Jorginho de coups. On tenta de les séparer quand je reçus un coup dans la bouche.

Moi :"Merci beaucoup Jorginho !"

Les garçons finirent par séparer les deux sauvageons.

Moi :"T'as pas honte de faire ça devant un enfant putain !"

Jorginho :"Parce que tu le défends en plus !"

Moi :"Je ne le défends pas, c'est Pablito qui a tué Fernando, pas Alex à ce que je sache"

Jorginho :"Pourquoi t'es pas mort toi ?"

Alessandro :"Parce que, c'etait une mission"

Jorginho :"Une mission tu dis ? C'est quoi ce bordel !!"

Juan Luis :"Jorginho, viens on va parler"

Jorginho :"Non non, c'est quoi ce bordel. Racontez-moi ici et maintenant"

Juan Luis expliqua que la mission consistait à coincer les jeunes de Tottenham qui ont été payé par Ali pour alourdir sa peine de prison mais que c'est parti en fumée vu qu'ils ont failli se retrouver avec deux morts.

Jorginho :"C'est la pire mission qui soit ! Vous avez tué mon père putain"

Juan Luis :"Je suis désolé Jorginho"

Jorginho :"Tu fermes ta gueule, je ne veux plus t'entendre, ni te voir. Pareil pour toi là bas"

Moi :"Parce que c'est moi qui est responsable de tout ça ?!"

Jorginho :"Ouais, tu défends ton frère alors qu'il est responsable de cette merde"

Moi :"Je ne le défends pas, je veux pas que tu défonces le père de mon fils, point barre"

Jorginho :"Quoi ? J'ai pas bien entendu. Vas-y répète"

Alessandro :"Oui je suis le père d'Alessandro et elle est sa maman. Un problème ?"

Tout le monde était sous le choc.

Moi :"Vous voulez qu'on vous raconte, on va vous raconter. Dis-leur Alessandro"

Alessandro :"Déjà, faut savoir qu'Alya c'est pas ma sœur mais ma cousine. Et on s'est toujours apprécié tous les deux, nos parents nous ont éloigné parce qu'il faut savoir qu'Ali me déteste et lui c'est mon père tandis que le père d'Alya c'est Sofyan mais les deux se sont embrouillés pour une meuf et la famille a tranché, ils ont rejeté ma mère et marié Ali avec cette femme dont Sofyan etait amoureux bref, un grand bordel comme dirait le pleurnichard ici présent"

Moi :"Ça suffit Alessandro"

GRAZIE {Jorginho}Où les histoires vivent. Découvrez maintenant