Chapitre 13

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La suite de la journée fut, plus chaotique disons.

Après le petit déjeuner, les jumeaux essayèrent de sortir discrètement de la Grande Salle, mais sans succès. Notre chère professeure de métamorphoses les rattrapa rapidement, les emportant dans sa salle de classe où nous l'attendions avec Lee. S'ensuivit 20 bonnes minutes de reproches, avant qu'elle nous laisse s'exprimer. Lee se lança alors dans un merveilleux monologue dans lequel je prenais une certaine place, comme nous l'avions convenu.

Le/ "Chère professeure, si nous sommes aujourd'hui ici, c'est à cause de plusieurs bêtises, toutes reliées à un seul et unique événement. Ma comparse et moi-même assumons notre action et le tort qu'elle a pu causer à certaines personnes."

Je/ "Qui se trouvent avec nous en ce moment."

Le /"Mmh,mmh. Du moins, nous aimerions vous proposer quelques choses."

Fr/ "Les gars ..."

Je/" Shhht. Voyez-vous, l'événement qui nous a conduit jusqu'ici, est la naissance de 2 canailles que vous ne connaissez que trop bien, les jumeaux Weasley."

Le/ "Il faut reconnaitre qu'il y a 11 ans, Mme Weasley, cette grande femme, a mis au monde, ces 2... zigotos. Quelle courage de la part d'une telle femme !"

Mc/ "Et donc, Monsieur Jordan ?"

Je/ "Ce que voulait dire mon collègue, c'est qu'aujourd'hui, nous nous devions de fêter une telle femme, rousse soi-dit en passant, pour avoir survécu après avoir élevé de tels démons."

Le/ "Et ces 2 démons, bien que diabolique, en ont conscience."

Je/" Et c'est pour cela, qu'en ce jour, ils ont rendu hommage à leurs mères, des plus belles façons qu'il soit."

Le/ " En redécorant Poudlard, de la rousseur magnifique de leur mère !"

Je/ "Et Madame, vous ne pourriez pas les punir, pour avoir rendu un tel hommage."

McGonagall nous fixait à cet instant, ils nous étaient impossibles de savoir ce qu'elle pensait. Quant aux jumeaux, un air béat ne quittait plus leurs visages depuis le début de notre argumentation.

Le/ "De plus, si je ne me trompe pas, ma collègue ayant une meilleure connaissance de ce milieux pouvant le confirmer. Le 1er avril est un jour spécial chez les moldus."

Je/ "Bien sûr cher comparse, le 1er avril est le jour des blagues. Chaque 1er avril de chaque année, tout le monde fait des blagues aux gens qu'ils aiment. Chaque pays ayant des habitudes à cette date !"

Le/ "Si bien que nos deux jumeaux diaboliques ont, aujourd'hui, rendu hommage à leur mère et mis en œuvre une tradition moldu. En aucun cas, ceci ont fait une bêtise, non ?"

Plusieurs minutes passèrent ensuite, l'air était devenu électrique, avions-nous réussi ? Pendant que les jumeaux avaient essayé de s'enfuir, nous avions mis au point ce plan. Les talents d'orateur de Lee et mon culot légendaire nous avaient servis. Maintenant il ne restait plus à savoir si cela avait fonctionné.

Mc/ "Pfff, vous avez trouvé de très bons amis Messieurs Weasley... Monsieur Jordan, j'aimerais voir vos talents d'orateurs mis à de biens meilleurs services, si c'était possible... Et vous, Miss Potter, je n'arrive pas à savoir si je retrouve votre père ou votre mère quand vous parlez... Enfin, vous m'avez appris là une bien belle tradition, je dois l'avouer. Mmmh, que dire... Vous 4, vous viendrez me voir lundi pour que je vous trouve une salle à nettoyer, ce sera votre punition. Vous avez de la chance, sans votre argumentation, je vous aurais envoyés nettoyer les cachots. Allez, partez !"

Un sourire se dessina sur chacun de nos visages, tandis que sans un mot de peur de la faire changer d'avis nous nous dirigions tout les 4 en direction de la sortie. Enfin...

Mc/ "Attendez, Mademoiselle Potter, restez, j'aimerais vous dire 2 mots !"

Mon sourire s'effaça tandis que mes amis s'arrêtèrent, prêt à rester avec moi, s'il le fallait. McGonagall me souriait gentiment, ce qui m'encouragea à faire un signe de tête à mes amis. Ceux-ci me firent comprendre qu'ils m'attendraient à la sortie.

Quand Lee sortit le dernier, fermant la porte avec son regard inquiet, ma professeure s'éclaircit la voix.

Mc/ "Et bien, vos amis avaient l'air de penser que j'allais vous manger, enfin... Je voulais juste savoir comment vous alliez, si je ne me trompe pas, il y a quelques jours cela à du être compliqué pour vous ?"

Je l'ai regardée, interrogative, sans comprendre où elle voulait en venir.

Je/ "Euhh, surement, enfin aucun jour n'est non plus trop difficile, je..."

Mc/ "Je vous parle du 27 mars, je ne connais pas tous les anniversaires de tous mes élèves, mais il est vrai que celui-ci était autant fêté que celui de vos amis."

Maintenant, je comprenais de quoi, elle parlait. Je pris une grande inspiration avant de répondre. C'était gentil, mais comment dire, cela ressemblait trop a de l'apitoiement.

Je/ "Merci madame, mais je vais bien. Ce n'est ni le premier, ni le dernier 27 mars pour moi et j'ai appris à vivre avec. Je comprends que ce jour-là, j'ai pu vous paraitre ailleurs, mais j'étais bien là avec vous et pas auprès de mon père pour lui souhaiter de joyeux 30 ans. C'est très gentil que vous demandiez, mais je suis entouré, je vais bien, merci."

Je n'aimais pas cette forme d'apitoiement, je voulais partir, je n'étais pas à l'aise, j'étais énervé.

Mc/ "Je comprends, désolé. Je me suis mal exprimé, enfin... Si vous avez besoin, je suis là. J'ai vu vos parents grandir, et je n'ai pas la même blessure que vous, mais elle existe. Aussi, ma porte vous est toujours ouverte, si besoin."

Je/ "D'accord, merci. Je n'oublierai pas."

Et je sortis. De l'air frais enfin ! Devant la porte, les 3 garçons m'attendaient tous un peu inquiets à leurs façons.

Le/ "Alors, elle te voulait quoi !?"

Fr/ "Cette vieille bique a essayé de t'arracher le secret de comment tu as réussi à dompter les elfes ?"

Ge/ "Ou alors, elle voulait savoir, comment on avait fait pour la rendre rousse ?"

Le/ "Rassure-moi, elle ne t'a pas torturé pour connaitre les secrets des Maraudeurs ?"

Fr/ "C'est vrai que j'ai vu sa tête blanchir quand tu les a mentionnés tout à l'heure !"

Ge/ "Tu crois qu'elle la manipulait pour que Jea se retourne contre nous ?"

Je/" Calme, elle voulait juste savoir pourquoi j'avais fait l'erreur d'être ami avec vous alors que j'aurais pu être plus calme en restant avec Lowys !"

Autant ne rien leur dire, c'était mieux. Un jour peut-être, ils sauront.

Le&Ge&Fr/ "Ahhhh, bon ça va !"

Ge/" Enfin, tu as pas promis à McGo que tu allais arrêter de trainer avec nous hein ?"

Je/ "Bien sûr que non, nigaud, je vous aime trop pour ça !"

À ces mots, les garçons furent complètement rassuré et on s'éloigna de la salle de classe.

"Un jour, tu nous diras la vérité et pas ce vulgaire mensonge hein ?"

Il m'avait chuchoté ça à l'oreille, déjà à cette époque il savait quand je mentais...

l'autre Potter/ la sœur d'harryOù les histoires vivent. Découvrez maintenant