Par la suite, les blagues des jumeaux continuèrent, rythmant les journées de chaque étudiant. La plus belle d'entre elle fut surement le tableau de toute l'équipe de quidditch des Serpentard trempée de peintures jaunes avant le match contre Poufsouffle, même si cela n'accorda pas la victoire aux petits blaireaux, elle fit le bonheur de certains. Des événements se succédèrent, la fin d'année approcha et avec elle son lot de mauvaises nouvelles.
5 juin 1990 :
Ce jour-là avait commencé comme une journée classique, le tapage du réveil de Lowys qui me sortait du lit. Les jumeaux qui se moquaient de notre tête du matin sur le chemin de la Grande Salle. Puis l'élément perturbateur...
Une lettre, même 2. Ça ce n'était jamais arriver encore, normalement, je ne recevais pas de lettres. Enfin quand j'en recevais qu'une de mon parrain parfois, quand celui-ci trouvait le temps entre ses petits boulots.
La première était la sienne, il s'excusait (comme il le faisait toujours) de ne pas pouvoir m'accueillir chez lui durant mes vacances d'été. Il m'avait parlé de ce projet en décembre quand j'étais allée le voir dans le Yorkshire, me vendant un rêve de super vacances chez lui ou même chez son père que j'avais vu une seule fois et qui semblait m'adorer. Mais je connaissais mon parrain et, même si je n'avais pas émis de doutes, j'avais prévu de mon côté d'autres vacances. Des vacances dans l'orphelinat dans lequel j'avais grandi, j'avais vu avant de partir avec la directrice qui accepté de garder ma chambre pour que je puisse y passer deux mois.
La deuxième était l'effondrement de ce projet, un retour à la case départ que je n'avais pas prévu. L'orphelinat faisait face à une forte demande et ne pouvait plus me garder une chambre, celle-ci étant déjà occupé par un nouvel occupant, il me demandait de venir chercher le reste de mes affaires, qui encombrés la cave, au plus vite.
Le ton sec de la directrice et la violence de ses propos me fit avaler de travers le jus d'orange que je sirotais en lisant. Puis la panique me prit, comment j'allais faire. Ensuite la prise de conscience de mon environnement, les six regards qui me fixaient un peu inquiet. Un septième se rajouta très vite, un septième qui n'hésita pas à s'exprimer.
Lou/ "Qu'y a-t-il Jeanna, pourquoi tu pleures ?"
Sans même que je m'en rende compte, mon moment de panique avait créé des larmes qui avaient un certain besoin de s'échapper. Ce qu'avait bien remarqué Louis ainsi que les autres.
"Ce n'est rien Selwyn, Potter vient d'apprendre la mort de ses parents !"
Et Warrington partis comme il était venu en éclatant de rire avec une bande de Serpents hilares. Depuis nos sales coups fait à leurs équipes, les Serpentard avaient pris l'habitude de me rappeler mon statut d'orpheline. D'habitude, ça ne m'atteignait pas, mais aujourd'hui mon cœur semblait trop souffrir pour ignorer cette remarque. Je vis Fred hésitait à se lever avant de préférer se reconcentrer sur moi, tout comme George et Lee qui paraissaient déjà prévoir comment me venger.
Low/ "Bon n'écoute cette bande de punaises de lits ! Qu'y a-t-il dans cette lettre pour que tu réagisses autant ?"
An/ "C'est la première fois que je te vois pleurer, qu'y a-t-il ?"
Je/ "Rien, c'est juste sur le moment. Quelques petits problèmes pour mes vacances et ça m'a fait paniquer, mais rien de grave."
Fr/ "Tu n'es pas du genre à pleurer pour rien de grave. Lowys pleure quand elle voit une araignée, Lee pleure dès qu'il n'a plus de voix, Angelina, elle, c'est toujours à cause des souris ou des rats, et nous deux, on a peur de rien donc on ne pleure pas ..."
Le/ "Menteur, je t'ai déjà vu pleurer quand ... "
Fr/ "Chhhut, enfin toi, tu ne pleures pas pour rien. Même, tu ne dis rien, comme pour les vacances de Noël, il a fallu qu'on devine que tu allais rester seule dans le château, car tu n'allais rien dire. Donc exprimes toi pour une fois."
Ge/ "Ouais, je n'ai pas envie d'apprendre au hasard que finalement, tu vas passer tes vacances dans le château."
Cédric me fixait silencieusement, avant de passer ses bras autour de mes épaules sans rien dire.
Je/ "Je sais, justement, pas où je vais passer mes vacances... L'orphelinat a plus de chambre et mon parrain ne peut pas ..."
Ge/ "Ben vient au Terrier !"
Fr/ "Maman ne dira jamais non à une autre fille, surtout toi..."
Ce/ "Sinon, si tu en peux plus de voir de la rousseur, tu peux toujours venir à la maison."
An/ "Puis si t'a besoin de sortir d'un tel environnement masculin, ma porte est constamment ouverte !"
Je/ "Je..."
Le/ "Un conseil, ne dis rien et accepte."
Je/ "Merci"
Cette fois, je pleurais vraiment, des larmes de joie, mais ça restait des larmes. Finalement, j'avais trouvé une solution. Enfin, ils avaient trouvé une solution !
Ensuite la journée repris son cours, même si les jumeaux disparurent durant l'un de nos cours pour réapparaitre ensuite et disparaitre. On les voyait de loin préparé quelque chose, mais ils refusèrent de nous dire de quoi il s'agissait.
Finalement, le repas du soir arriva et c'est à ce moment que l'ont su ce qu'avait fait les jumeaux et Lee, dans la plus grande discrétion.
L'animation Weasley de la soirée commença par un pétard qui explosa à la table des Serpentards, plus précisément à côté d'un certain Cassius Warrington et de sa bande d'amis, puis le pétard se transforma en gros veau ou en taureau (difficile à dire vu de loin). Le taureau ou le veau se mit à frapper la table de sons sabot tout en fixant le jeune homme avant de se préparer à lui foncer dessus. Warrington eu le réflexe de sortir de table, avant de se faire poursuivre dans toute la Grande Salle par ce veau. Quand celui-ci passa devant nous, je le vis nous fixer furieusement tandis que mes trois amis me faisait un clin d'œil peu discret. Mes amis m'avaient vengé en quelque sorte...
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l'autre Potter/ la sœur d'harry
Hayran KurguEt Harry Potter avait une grande sœur, une grande sœur qui vivra sa vie loin et prés de son frère. Et si elle avait vécu, si elle se souvenait de tout. Et si elle était une ado sorcière comme les autres ... Venez lire son histoire, elle pourrait se...