℘𝐀𝐑𝐓𝐈𝐄 𝟐 (3k)

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𝐏𝐀𝐑𝐓𝐈𝐄 𝟐 : 𝐋𝐄 𝐂𝐎𝐍𝐓𝐑𝐀𝐓 𝐃'𝐔𝐍𝐄 𝐕𝐈𝐄
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깨고 부딪쳐야 해 우릴 볼 수 있도록

크게 소리쳐야 해 멀리 번져가도록


































             FIGEE, JE NE PARVIENS plus à remuer le moindre muscle. Au-dessus de moi, le menton finement taillé du PDG se découpe dans l’obscurité du couloir. Ses traits sont détendus mais il ne se dégage pas de lui la bonne humeur que nous lui connaissons tous.

             Non. Quelque chose de ténébreux l’habite et vient de s’éveiller. Une part dissimulée de lui qui se manifeste à présent.

— Dois-je me répéter, mon cher ?

             Ces deux derniers mots, pourtant des marques de politesse, voire de respect, vrillent en moi. Et Arthur ressent très nettement une terreur en les entendant. Je le devine à la façon qu’a son teint de blêmir abruptement.

— J… Je discutais juste avec (T/P)… Rien de bien grave…, bégaye-t-il d’une voix incertaine.

 

— Vraiment ?

             Même moi frémis. Le ton neutre du PDG ressemble au calme avant la tempête. Angoissant.

— Dites-moi, mon cher… Vos discussions impliquent-elles souvent des personnes s’écrasant sur le sol ?

— J… Je… Non ! Elle est tombée ! se défend aussitôt le blond.

— Tomber ?

             Un faible rire franchit les lèvres du blond qui s’accroupit soudain, arrivant à ma hauteur. Néanmoins, mes fesses étant sur le sol, je demeure plus petite que lui et dois tourner la tête pour le regarder. Ses yeux se font doux quand ils se posent sur les miens.

             Mais je devine en eux une certaine colère. Comme une mer noire s’agitant sous l’étincelante surface.

— Est-ce vrai, darling ? Etes-vous tombée ?

             La gorge nouée, je ne parviens pas à répondre mais me secoue mollement la tête de droite à gauche, intimidée.

             Edward Cunberg, du peu que j’ai vu, est plutôt du genre jovial et doux. Bien qu’il ne parle peu en réunion, il interrompt souvent ses employés quand ceux-là jugent trop sévèrement un autre. Comme lors de ma présentation de projet où il a rappelé à l’ordre son directeur-adjoint qui menaçait de me renvoyer.

             Calme et réservé, il se permet néanmoins parfois des blagues lorsqu’il estime que la situation s’y prête. Noor me l’a toujours décrit comme quelqu’un d’hilarant et j’ai moi-même connu l’une de ses remarques frappantes et ridicules — où il me conseillait de coucher avec Arthur ou de le tuer pour préserver le bien de l’équipe.

             Mais, maintenant, quand je le regarde, il me terrifie presque.

— Non, effectivement, il me semblait bien que vous n’étiez pas du genre à vous étaler sur le sol sans raison, darling, me sourit-t-il. Etes-vous blessée ?

𝐑𝐄𝐂𝐔𝐄𝐈𝐋 𝐃'𝐎𝐒 (edward x reader)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant