𝐿𝑖𝑓𝑒 𝑖𝑠 𝑆𝑡𝑟𝑎𝑛𝑔𝑒-[Armin x Reader]

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Lorsque je me réveille, ma meilleure amie l'est déjà. Je lui souris en me redressant.

- J'arrive pas à croire que tu te sois endormie aussi vite. T'abuses. Elle rigole.

Toi- Je sais que ça a dû être épuisant de passer la journée avec moi. Et "Blade Runner" est un film plutôt onirique. Tu crois que Deckard est un répliquant ? Je ne lui ai pas répondu, occupé à bailler et me frotter les yeux. Désolé, je vois bien que t'es pas aussi réveillé que moi. Donc ça fais un moment qu'elle est réveillé ? Elle a dû s'ennuyer...

- Non, non, c'est moi qui suis désolé de m'être écroulé comme ça. Ça... Ça a été ?

Toi- Tu sais, j'ai des parents, le monde s'arrête pas quand tu dors.

- Caractère de merde, bonjour.

Toi- Qui se ressemble, s'assemble. C'était vraiment cool, hier.

- Oui, c'était super de... te voir.

Toi- Je sais bien que c'est plus comme quand on était gamins, mais quand je suis avec toi j'ai l'impression qu'on est redevenus des petits pirates, en train de faire les fous dans la forêt... Ça me fait beaucoup de bien de traîner avec toi et parler de tout et de rien... Je lui souris. Soudainement, elle grimace. Aïe... Putain... Je me lève, affolé. Mon mal de crâne qui revient, c'est normal... Hum, tu veux bien aller chercher mon auto-injecteur de morphine dans la salle de bain ?

- Ton auto-injecteur de morphine ?

Toi- Ça sort tout droit de Star Trek, l'aiguille est invisible. Elle rigole avant de s'arrêter. Sérieusement, j'en ai besoin. Mes parents le planquent en haut parce qu'ils s'imaginent que je peux pas l'atteindre... Mais toi, Mimin, tu peux. Comme un pirate. Pas vrai ? Je me lève, tout de même inquiet, et va lui chercher ce dont elle a besoin. Je sors donc de la chambre, et je croise William, attablé.

Devant lui est posé une facture. La facture du matériel médical pour (T/p). Mes yeux s'écarquillent à la vue du prix exorbitant. Ils sont énormément endettés... Ils risquent même de perdre leur maison. Je finis par aller chercher ce qu'elle m'a demandé et revient vers elle.

J'aurai jamais pensé devoir aller chercher de la morphine pour ma meilleure amie.

Toi- Enfin. Vas y, branche le. Elle pointe sa perfusion. C'est facile, et sans douleur.

- La précision c'est pas mon fort... Mais soit prête à appeler tes parents en criant si je rate mon coup... Je branche l'injecteur de morphine à la perfusion.

Toi- Oh, t'inquiètes pas, je le ferai. Son visage m'indique que tout va bien, je ne me suis pas raté. C'est vrai que la douleur ne fait qu'empirer... Mais tu m'as vue dans l'un de mes bons jours. Mimin, je suis tellement heureuse qu'on ait pu passer du temps ensemble... Tu vois, je deviens sentimentale... Je suis déjà défoncée... Je ris.

- T'es tellement adorable. Tu as besoin d'autre chose ?

Toi- Dis le moi si je deviens trop émo... mais tu peux m'attraper un des albums photos qui sont là bas ? J'ai envie de me faire une séquence souvenir...

- Arrête. T'as pas vu mon journal, c'est l'émo-honte totale. Je vais prendre l'album sur le meuble télé et m'assoit auprès de (T/p). Je lui pose sur les genoux, ouvert, en l'inclinant un peu pour que je puisse voir aussi. C'est bien comme ça ?

Toi- Parfait. On regarde alors les photos ensemble. Oh mon dieu, t'as vu comment on est petits là-dessus ? On dirait des poupées ! Je lâche un petit rire, elle est bien défoncée !