It seems you fall in love with me || TOME 1

Chapitre 7 : Avec un pétard

Je suis réveillée par un mal de tête atroce. Argh... Champagne + Planteur + Punch, ça ne fait pas bon ménage. Le soleil illumine la chambre. Cinq dort encore. Toujours avec la même expression.

 Après avoir réalisé que je le fixe depuis deux minutes et que ça fait un peu psychopathe, je secoue la tête et je me lève pour aller prendre une douche.

Sous l'eau chaude, des souvenirs dont j'aurais préféré ne pas me rappeler remontent en surface. On est censés aller au club de vacances aujourd'hui. Mais je n'ai aucune envie de parler avec cet Emerson. Pourquoi ne pas le tuer tout de suite ? Le FBI n'a qu'à faire son boulot pour les chèques ! 

Merde. J'ai oublié de prendre mes vêtements. Je m'enroule dans une serviette et je sors de la salle de bain. 

En m'entendant arriver, Cinq ouvre les yeux et me regarde quelques instants pendant que j'ouvre le placard. Longtemps. Trop longtemps. Puis il rabat la couverture sur lui et se met dos à moi en grognant. 

Très aimable. 

Je choisis un short noir et un débardeur vert pastel, puis je reviens dans la chambre et utilise mon pouvoir pour faire venir une bouteille d'eau ouverte au-dessus de Cinq et la renverser sur sa tête. Il se réveille en criant. 

- Qu'est-ce que... 

Il regarde la bouteille d'eau en suspension, puis moi. 

- Tu... je... je... 

- Tu vas y arriver. 

- Je te déteste. 

- Ne pas hériter de ton amour, quelle grande perte, j'ironise avant de lui verser la fin de l'eau sur sa tête.

Cinq soupire et passe la main dans ses cheveux mouillés pour les recoiffer. 

- Il est quelle heure ? 

- 10 heures 30. Sors du lit et, par pitié, enfile un tee-shirt. Ou une chemise. Je sais pas. Je n'ai pas envie de te voir torse-nu plus que ça. 

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Vingt minutes plus tard, on descend prendre notre petit déjeuner. Heureusement, je ne vois pas Emerson. Mais j'angoisse aussi, car il ne nous reste plus qu'un jour avant la fin de la mission. Et on a rien fait pour l'instant. 

Je prends un croissant, un pain au chocolat, une clémentine, et un jus de fruit et je vais m'assoir sur une table. Cinq me rejoint peu après. Ca ne vous étonnera pas si je vous dit qu'il a pris du café, je suppose. 

J'entends des bruits de pas derrière nous et Maxine arrive, ses longs cheveux roux arrivant à ses hanches ondulant à chaque mouvement. Elle a un grand sourire sur le visage qui me donne envie de la baffer mais quand elle me voit, il se fige. 

- Tu es qui ?

- Quelqu'un, je réponds. 

- Tu ne peux pas, juste... partir ? 

- Pourquoi ? 

-Je voudrais m'assoir ici. 

- Ne t'inquiète pas pour moi, je suis très bien là où je suis. 

Maxine reste silencieuse un moment, cherchant une réponse ou une phrase qui pourrait me clouer sur place, les yeux rivés sur Cinq qui mange ses céréales en face de moi comme si il s'en fichait de ce qu'il se passait sous ses yeux. 

- Tu t'es coiffée avec un pétard ou quoi ? fait-elle enfin, l'air triomphante.

On m'a dit ça tellement de fois... Je sais que mes cheveux sont assez décoiffés la plupart du temps, et leur coupe n'arrange rien. Je la détaille quelques secondes puis je réplique : 

- Toi, ce n'est pas mieux. Tes cheveux sont encore plus longs que ta propre espérance de vie.

Cinq s'étouffe avec son café. Maxine nous fusille tour à tour du regard, puis tourne les talons et repart, fulminante.

- "... Et elle est super gentille", je fais quand elle est partie. Ouais, c'est sûr. 

- Tu es conne ou quoi ? souffle Cinq. T'embrouiller avec la seule personne capable de faire avancer la mission, sérieusement ! 

- C'est bon. Elle ne nous aurait pas aidé. A part peut-être avec un baiser de son prince charmant, non ? je réponds plus sèchement que je ne l'aurais imaginé. 

- Mais qu'est-ce que tu as, à la fin ? 

J'hausse les sourcils et les épaules et je retourne à l'épluchage de ma clémentine.

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Chapitre assez court, je sais... 

Y'a une fille qui me fait penser à cette Maxine à mon collège, et c'est une vraie pétasse. On a eu la même discussion aujourd'hui. Elle n'a rien répondu et elle est partie d'un air choqué. CHEH. 

(oui, je suis vraiment immature)