Je remercie chacun pour les questions reçues, les demandes de témoignages,...
J'attendais seulement le déclic. Je ne voulais pas commencer par quelque chose de trop dur, de trop complexe, ... Dans un cœur à cœur, on prend le temps d'y aller en douceur, n'est ce pas?
Non pas que je craigne certaines thématiques. J'aimerai que tu prennes plaisir à me lire, tout comme je prends un réel plaisir à t'écrire.
J'étais en pause déjeuner avec une de mes collègue, au travail. Au fur et à mesure de la conversation, nous avons fini par évoquer nos vies de familles respectives.
Elle a fini par me dire qu'elle était heureuse d'être mère, mais qu'elle ne pourrait pas avoir de second enfant. Surprise, je l'invite à m'expliquer comment elle en est arrivée à cette décision.
Elle m'a confié qu'elle avait peur, car le monde d'aujourd'hui lui faisait peur. Si elle avait peur du monde d'aujourd'hui, comment ne pourrait-elle pas être effrayée par le monde de demain?
Comment pourrait-elle porter la responsabilité à d'autres enfants les horreurs de ce monde qui va de mal en pis.
Puis, elle m'a demandé qu'elle était ma position. Comment je me sentais par rapport à tout ce que passe dans le monde actuellement.
Avant de poursuivre, j'aimerai que tu t'arrête quelques instants toi aussi, et que tu réfléchisses, que tu pointes du doigt dans ta vie, ces choses, ces situations, ces évènements que tu aimerais vivre, mais que tu as refoulé, voir même condamné, parce que le monde te faisait peur.
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La première pensée qui m'est venu à l'esprit, c'est Dieu.
Tu sais, beaucoup me voit aujourd'hui, et même toi en me lisant, peut-être en ce moment, d'une certaine façon. Il faut du courage et de l'assurance pour écrire et partager son histoire. Il faut être un minimum responsable pour partager son témoignage. Etre courageuse et un minimum détaché pour faire face aux retours que je pourrais recevoir. Etc...
Je ne dirais pas que je ces images ne me correspondent pas.
C'est Dieu qui a permis que je prenne de l'assurance, que je sois courageuse, que je devienne responsable, ...
Avant, j'avais peur de beaucoup de choses, au point même de fuir.
Oui, sans extrapoler. J'avais peur du mariage. Je m'étais focalisée sur ma carrière professionnelle. Je n'étais même pas du tout branchée mariage.
Le pire de tout, c'est que j'avais des grosses crises d'angoisse, sur deux points en particulier, deux évènements majeurs de la vie.
La grossesse.
La mort.
A l'époque, lorsque je pensais à ces deux thèmes, je pouvais carrément être paralysée, sur un laps de temps indéterminé, avant de m'effondrer en larmes (je vous passe les cris, le manque d'air, et le reste).
J'en ai beaucoup souffert.
J'ai mis du temps à me confier à ce sujet, longtemps même après ma conversion.
Je ne voulais pas qu'on se contente de me sortir des versets de la Bible et qu'on me sermonne.
Je n'avais pas besoin de ca. C'était bien plus profond que ca.
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QUE LA LUMIÈRE SOIT!
EspiritualJe suis si heureuse de pouvoir échanger avec toi! J'ai eu la grâce et le privilège de pouvoir, en Christ, rencontrer des personnes exceptionnelles qui m'ont aimé, accepté, et poussé dans mes plus profonds retranchements, afin que je devienne la fem...