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Elle me trimballa dans diverse pièce avant de s'arrêter devant une porte. Elle sortit une clé, déverrouilla la porte et lorsqu'elle fut ouverte, m'invita par un signe de tête d'entrée. Ce que je fis. C'était un pièce assez simple qui ne comportait que le strict nécessaire. Un lit, une table de chevet et une armoire. Eléa prit la parole :

  -"Ici, c'est ta chambre. Tu passeras très peu de temps ici puisque tu seras le plus souvent en activité. La porte là-bas est celle de la salle de bain. "

Elle m'indiqua la fameuse porte et je l'ouvris. Elle contenait une douche, un évier et un toilette. Je me retournai et ma tutrice poursuivit :

  -" Demain tu auras activité botanique. Un réveil automatique va sonner à 7h00 et à 7h30, l'activité commencera. Tu devras aller dans la salle de tout à l'heure, et je viendrais t'accompagner. Ne sois surtout pas en retard j'ai pas du tout de patience. Dernière consigne : Tu ne dois pas sortir entre 21h00 et 07h00 de ta chambre, sinon tu vas avoir des ennuis c'est moi qui te le dit. Allez, va dormir. "

Et elle claqua la porte. Je me retrouvai seule, enfin. Comme je n'avais rien d'autre à faire, je m'allongeais sur le lit et je fermais les yeux pour m'endormir...














J'y arrive pas...







Cela faisait tellement longtemps que je n'avais pas eu le luxe de dormir confortablement que je ne savais plus comment faire. Quand j'étais enfermée, je ne dormais que très rarement, et le sol n'était pas le meilleure matelas qui soit en toute franchise. J'avais complètement oublié la sensation que cela faisait. Alors je me mis à contempler la pièce dans laquelle j'allais rester 2 mois. Je dirais que les murs étaient blancs comme du plâtre et le sol était en bois. Il y avait une fenêtre juste à côté du lit. L'armoire était à droite de la porte et elle ne comprenait qu'une porte. La pièce était simplette, et ne contenait que le nécessaire. J'attendais Silence. Je savais qu'elle pouvait arrivait d'un moment à l'autre. Et c'est comme cela que je réappris à dormir.

Je me fis réveiller par une cacophonie de son particulièrement désagréable. Le réveil sans doute. Je mis à appuyer sur tous les boutons qui me passait sous la main pour l'éteindre. Une fois cette tâche accomplie, je m'assis sur le lit, le regard dans le vide. J'avais dormi avec mes vêtements sales, ce qui ne m'avait pas le moindre du monde dérangée. Mainteant, il fallait que j'attendes. Tout ça pour de la botanique... Inutile. Mais une idée étincelant mon esprit fit irruption. Et si, je n'y allais pas ? Sérieusement, je n'allais pas rater grand-chose. Et puis je pourrais compenser ce temps en m'entraînant pour ma posture. Pour ne plus être voûtée ou trembler lorsque je suis debout. Décision prise !

Je me levais et pendant un bout de  temps, je m'efforçai à me tenir de façon droite et ferme. Il fallait que je me reprennes en main et ce n'est certainement pas planter des pâquerettes et des tulipes qui va m'aider. Après un moment, je m'autorisais à m'échauffer, mais bien sur, très légèrement. Une série de 5 fentes était suffisante pour m'essouffler et sentir mes muscles me tirer. Alors que je faisais mon entraînement personelle, des individus ont déboulés dans la chambres. Je me suis vivement reculé vers mon lit. Eléa me regardait d'incompréhension et d'impatience tandis qu'un homme massif avança lentement vers moi. Son teint était métissé. Ses cheveux blonds, qui reposait sur ses épaules, étaient d'un contraste troublant avec ses pupilles marron. Il ne portait qu'une chemise blanche, entrouverte. Il me regardait fixement, me jaugeant du regard. Eléa me présenta, pas de façon la plus glorieuse :

  -" Gouverneur, c'est Accalia Jones la femme qui ne s'est pas présentée à l'activité Botanique. "

Elle détourna la tête et murmura :

  -" Même si j'avoue qu'elle ne rate pas grand chose..."

C'était donc lui le nouveau gouverneur ? Il se mit près de moi et commença à parler :

  -" Il fallait que je vienne pour la première infraction, pour faire une sorte d'avertissement. Alors, que me vaut cet affront ? "

Sa voix était calme et posée. Il doit faire sans doute un très bon orateur. Selon ces dire, j'aurais commis un affront. Curieuse logique. Ayant attendu plusieurs secondes et voyant que je n'allais pas répondre, il continua :

  -" Comme ça on ne parle pas ? Alors tu vas écrire..."

Il me tendit un stylo avec un sourire calculateur. Je le prit rapidement et je me rendis compte que je n'avais pas de papier pour y poser l'encre. Son air glorieux était toujours présent, et ça m'énervait. Pourquoi croyait-il m'avoir vaincu ? Dans un excès de rage, je lui prit brutalement son bras. La seconde d'après, j'entendis un tintement d'acier et senti une lame sur ma jugulaire. Ma tutrice avait le bras tendu vers moi et l'épée, dans son prolongement, arrivé à ma gorge. Le gouverneur la stoppa en reprenant son air impassible :

  -" Laisse la noter ce qu'elle souhaite sur mon bras..."

Je ne fis que noter l'essentiel, qui était que je trouvais cela inutile de faire une activité avec les plantes dans mon cas. Pendant tout le long, je sentais son regard sur moi. Quand j'eus fini, il réfléchit quelques instant et annonça :

  -" Qu'il en soit ainsi. Tu iras avec ta tutrice apprendre le maniement des armes. "




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⏰ Dernière mise à jour : Aug 31, 2022 ⏰

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