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Humide. Moisi. Aqueux. Pourri. Contaminé.

L'odeur que je sentais été nauséabonde. L'humidité présente dans la pièce m'indiquer que celle-ci n'était jamais aérer ou avais très peu le droit à un renouvellement d'air.

Sec. Anhydre. Déséché. Tari.

Le contraste entre mon goût et mon odorat est flagrant. Je n'ai pas été autorisé à m'hydrater depuis... Je ne sais plus d'ailleurs... Je suppose depuis moins de 2 ou 3 jours sinon je serais morte. Mon geôlier me permettait de boire quand il en avait envie, du moins, aussi longtemps que je le pouvais. Pour ne pas mourrir.

Noir. Obscur. Ténèbre.

C'est tout ce que ma vue me permettait de voir. Pour cause, le bandeau mit sur mes yeux qui m'empêchait toute visibilité. De toute facon, je ne pense pas que ça aurait changer grand chose. Je m'imaginais une pièce rectangulaire, les murs gris et le revêtement pourrait être du béton aussi gris que les murs. Un pilier trônnerait fièrement dans la salle et vers le sol, on appercevrait une silhouette à genoux, attachée par des menottes de part et autres de ce pilier. Elle était entourée par ses cheveux blonds... Mes cheveux sont-ils toujours blonds ? Je l'ignore... Ses cheveux blonds se dirigeaient vers le bas, car sa tête était inclinée. Des escaliers serait à sa gauche.

Froid. Glacé.

Ma peau se herrissait tellement que je me saurais cru en hiver. Mais peut-être que l'on y été ? Je portais une longue jupe beige qui a dût virer au taupe vu la saleté qui a dût s'y déposer. Mon haut était gris. En plus de la froideur déjà présente dans la pièce, mon ravisseur me "doucher" en me renversant un seau d'eau glaciale sur moi, ce qui évidement me rendais la plupart du temps malade. J'y ai réfléchie est ça relève du miracle que je ne sois pas décédée.

Silence.

Je n'entendais que le silence. Elle était là, seule elle m'écoutait. La plupart du temps, elle entendait mes pleurs, mais parfois, je lui parlais. Je lui racontais mon histoire. Je lui expliquais que depuis que la guerre a éclaté entre les humains et les créatures surnaturelles, les humains, vaincus, n'était plus possesseur de leurs droits, de leur libertés, de leur dignité. Que c'est pour ça que j'étais ici. Bien sur, légalement, ce n'était pas permis mais j'étais d'une race inférieure. Personne ne se souciait de moi. Notre monde est régit par un gouverneur, Un loup-garou. C'est aussi un loup-garou qui a assassiné le dernier... président ? Je crois que ça s'appelait comme ça avant. Tout a commencé en 2064 et nous sommes en 2147 il me semble... Ensuite, c'est enchaîné un vampire, un loup-garou, une fée, et encore un loup-garou.ils ont tous tués leur prédécesseur pour avoir le pouvoir. C'est comme ça que ça c'est toujours passé. Je ne l'ai pas connu car je suis née sous le régime autoritaire d'un loup-garou, qui a tué son confrère pour avoir sa place. Je me souviens juste que sous le règne de la fée, on appelait cette période : "L'Humain en Or" car cette gouverneur essayait de donner un semblant de libertés aux humains. Silence m'écoutait sans me questionner. Elle n'était pas très loquace. Je me souviens que j'avais lu ceci, quand j'étais encore libre :

" La poésie introduit juste ce qu'il faut de silence pour troubler le vacarme".

En parlant de vacarme, j'entendais plus de bruit que d'habitude. S'il y avait du bruit, Silence allait partir. Non, je ne le voulait pas ! Le bruit s'intensifia. Silence était partie... Qu'est-ce que j'allais faire ? Et à qui allais-je parler ? Normalement, il ne faisait pas autant de bruit pour venir me voir... La porte claqua et à mon grand étonnement, j'entendîs une voix dure et surtout féminine:
-" C'est toi Accalia Jones ?"







La citation est d'Alain Veinstein.
Bon j'espere que ce 1er chapitre vous a plus !

Ère d'autrefoisOù les histoires vivent. Découvrez maintenant