Chapitre 4

546 33 11
                                    

Un beau couple.

Katsuki se trouvait près de l'entrée lorsqu'il entendit les mêmes chuchotements que la dernière fois. Un rapide coup d'œil confirma sa supposition, comme attendu Queue de Cheval et Todoroki étaient là. Elle lui parlait avec un ton plus sérieux que d'habitude, et Todoroki l'écoutait, se frottant légèrement la tête, étouffant un bâillement dû au manque de sommeil.

Plus tôt dans la matinée, après que Todoroki se soit endormi d'épuisement, Katsuki avait enfilé ses vêtements et était retourné dans sa chambre. Les effets indésirables de la journée précédente s'étaient dissipés. Au moment où les deux adolescents avaient finis leur rapport charnel, ses oreilles et sa queue de chat, avaient aussitôt disparu, au même titre que cette étrange sensation de chaleur et d'excitation.

Avec discrétion, le cendré avait tenté de quitter la chambre du bicolore. Il avait effacé toute trace du moment partagé, changé les draps sales et froissés, emprunté des draps propres dans le placard et les avait remplacés. La pluralité des draps dans l'armoire garantissait que Todoroki ne remarquerait pas leur absence immédiatement, même s'il en manquait un.

Lorsque Katsuki s'était installé pour prendre son petit-déjeuner, le bicolore n'était pas encore descendu dans la salle commune, a son grand soulagement, donc il supposa qu'il était probablement encore endormi. Deku, ou le lunetteux devaient probablement être allés le réveiller, afin qu'il échappe à un avertissement de retard en cours. À en juger par son teint, il avait dû manquer le petit-déjeuner.

Katsuki cherchait à se convaincre que les événements de la veille n'étaient jamais arrivé. En chemin pour aller en classe, Katsuki aperçu le regard de Todoroki était sur lui, alors il détourna immédiatement son visage. Puis, il récupéra ses chaussures dans mon casier désigné sur l'étagère à cet effet. Les casiers étaient disposés dans le même ordre que la liste alphabétique de classe, par conséquent, celui du cendré était légèrement en bas, alors il se pencha pour y accéder. D'habitude, il s'en fichais un peu, mais aujourd'hui, pour la première fois, il pensait que c'était gênant.

Son dos lui faisait mal, une évidence des événements de la veille. La sensation désagréable était la seule ombre au tableau. Une douleur douce et amère, jailli dans le creux de son estomac. Katsuki mordit sa lèvre fermement de douleur. Alors qu'il restait immobile pour laisser passer cette sensation, la porte du casier au dessus du sien s'ouvrit.

...Deux espaces au dessus....

"Bakugo."

Dès qu'il entendit cette voix, son corps se raidit de nervosité. Il réalisa soudainement que le casier juste au-dessus du sien appartenait à Todoroki, étant disposés selon l'ordre alphabétique de la classe.

"...Hein?"

Katsuki s'efforça de répondre très calmement, avec insouciance, se préparant à toute question qui pourrait suivre.

Est-ce que ça allait être "Qu'est-ce que tu faisais hier soir ?" ou serait-ce "J'ai fait un rêve bizarre la nuit dernière... Tu y étais."

Eh bien, peu importe le genre de question qu'il allait lui poser, il n'avait aucune intention de confirmer ce qui s'était passé hier. Il avait passé la nuit à l'extérieur, et il était rentré tôt au dortoir hier matin. Il n'avait jamais rencontré Todoroki. Il ne s'était jamais transformé en chat, et ils n'avaient jamais fait... Tout ça n'était qu'un rêve. Juste une illusion. C'était déjà plus que suffisant d'avoir à garder ce souvenir dans sa mémoire.

"Quoi? Je n'ai rien à te dire."

"Devrait-on commencer à sortir ensemble ?"

CLAP. Les chaussures glissèrent des mains du cendré, tombant contre le sol. Il réfléchit au son qui venait de sortir de sa bouche, puis il y réfléchit une fois de plus, avant d'en comprendre enfin le sens.

Voulant pleurer, je deviens un chat  ❄️💥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant