Chapitre 2

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Il faisait beau dehors, un temps parfait pour aller courir. L'air vif du matin d'hiver était d'un froid poignardant, mais c'était exactement ce dont Katsuki avait besoin pour rafraîchir son visage rougit. C'était une matinée si agréable et pourtant le cendré c'etait réveillé d'une manière bien désagréable. Il avait toujours une douleur subtile dans le dos, probablement du fait qu'il était tombé de son lit avec des souvenirs étrange. "Je t'aime bien."

Il avait fait un rêve bizarre où Todoroki le caressait comme un chat, puis l'enlaçait en lui murmurant ces mots.

"Merde...!!"

Katsuki se mit à courir comme s'il voulait se libérer de quelque chose, comme pour oublier ce rêve le pus vite possible.

Est-ce qu'il avait l'air misérable d'avoir rêvé de ça ? Quand il s'agissait de ce domaine, il n'y a pas moyen que Katsuki puisse gagner contre un chat. Confronté une nouvelle fois à une chose si évidente, il avait l'impression que l'espace autour de son cœur és'tait réduite en bouillie.

Plus Katsuki essayait de vider son esprit de ces pensées, plus ces diverses sensations semblaient vivement revenir, alors il augmenta encore plus un peu plus sa vitesse de course.

"Hein?"

C'est alors que quelque chose traversa devant son regard carmin, le faisait s'arrêter net dans son élan.

"Tu......"

L'identité de la chose qui avait traversé devant lui ( et qui était allé se recroqueviller à l'ombre d'un arbre), était cette chose avec laquelle l'enfoiré de double face et Queue de cheval avaient joué l'autre jour. Un gros chat avec des taches noires. Il semblait que le cendré était déjà arrivé à proximité du dortoir. D'habitude, Katsuki aurait ignoré le chat mais il se rappella soudainement comment Todoroki l'avait caressé sur son ventre.

Est-ce qu'il s'enfuirait s'il essayait de le toucher ? Il pouvait entendre le bruit des semelles de ses chaussures qui frottaient délicatement sur le sol. Il n'y avait aucun signe que le chat ne veuille s'échapper. Le cendré s'en approcha le plus discrètement possible et d'agenouilla à côté du chat qui se toilettait sans se soucier du monde extérieur.

Tout comme Todoroki l'avait fait, il tendit doucement la main et, juste au moment où il se demanda s'il devait le toucher ou non, le chat esquiva doucement son geste.

« Hah ? Alors tu ne veux pas que je te touche, c'est ça ?"

Celui-ci n'était pas mignon non plus. Alors même que l'explosif le fixait avec une expression crispée et contrariée, le chat ne prit même pas la peine de regarder dans sa direction, et continua de se lécher avec zèle ses pattes avant.

La plupart des gens penseraient certainement que cette apparence est mignonne. Mais pas lui.

Et la même chose s'appliquait à Todoroki, qui avait dit que ce chat de merde était mignon. Même si cette boule de poils n'avait pas la moindre once d'intérêt pour le cendré, elle pouvait facilement happer celle des autres. Ce chat n'avait pas besoin de concevoir des plans pour attirer l'attention de quelqu'un, et n'avait pas non plus besoin de faire d'effort pour devenir fort. Il était tout simplement né avec un avantage.

"Ouais, c'est sûr que ta vie est facile, n'est-ce pas ?"

Il finit par rire. C'était bien trop gênant pour être qualifié de jalousie .Après tout, ce n'était même pas humain, l'autre partie était un chat. Ce n'étaient que des sentiments romantiques insignifiants qui disparaîtraient certainement un jour. Mais au lieu de cela, Katsuki avait l'impression que ça devenait plus intense ces derniers temps.

Il voulait faire en sorte que son camarade de classe le regarde par la force des choses. D'un autre côté, il voulait être totalement rejeté, le plus tôt possible. Quoi qu'il en soit, son auto-analyse lui disait qu'il voulait juste être en paix avec lui-même.

Voulant pleurer, je deviens un chat  ❄️💥Où les histoires vivent. Découvrez maintenant