BOYFRIEND SCENARIO : LOVING SPREE (CREEPYPASTA)

La Rencontre

AVANT DE LIRE :

Déjà, gardez en tête que ce bouquin a été écrit en 2016, et que c'était mon premier BS. Donc clairement, c'est le chaos dans certaines routes. 
Je préviens d'avance : Posez votre cerveau avant la route de BEN, parce que je sais pas ce qui m'est passé par la tête en l'écrivant. Même moi j'ai rien compris. 

TRIGGER WARNING : La route de Sexual Offenderman contient, entre autre, du viol. Entre parenthèse, quelle idée j'ai eu d'écrire sur ce trigger warning ambulant ptdr. 
Les autres contiennent du gore -notamment chez Laughing Jack ce fou-, donc allez pas sur ce BS en mode "waw trop mims de l'amour".
Non, il est assez violent -bien que je les ai énormément adoucis hein, faut bien-, et je vais essayer de les rendre un peu plus... Eux-même, avec cette réécriture en 2022.
Je garantis pas d'arriver à changer grand chose -notamment cette ignoble route de BEN-, mais au moins je vais retravailler la mise en page pour une lecture optimale de cette... Fanfiction d'adolescente perturbée. 
Eh.

DERNIERE CHOSE : La partie Slenderman contient tout un système qu'une ancienne amie avait crée. Je ne veux pas m'approprier son idée, bien que je ne sois plus du tout en bon terme avec cette personne, donc quand vous entendrez parler du labyrinthe, sachez que c'est son idée à la base. Elle est d'ailleurs la raison principale qui me fait grincer des dents quant au repost de ce BS, vu que ça me rappelle l'affreuse époque où j'étais amie avec elle, mais je pense qu'il vaut quand même le coup d'être repost pour exorciser définitivement mes démons.

Sur ce...
Bonne lecture---

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PARTIE JEFF THE KILLER

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"- [YN] ! Range ta chambre ! Me cria ma mère du salon.
- Oui maman ! Répondis-je sur un ton froid avant de claquer la porte."

Je soupirais, jetant un coup d'œil à ma chambre. Il fallait tout de même que je reconnaisse le fait que la pièce n'était pas bien organisée...
Entre piles de vêtements et restes de friandises éparpillés au sol, ça n'avait rien d'un palace. Je m'étais effectivement laissée un peu aller ces derniers temps.
Enfin, au point où j'en étais, pourquoi ne pas continuer un peu plus...?
"Non ! Cette façon de vivre n'est pas adaptée à une jeune fille !" aurait dit ma mère.

Je soupirais, allant à pas lents vers un balais et une pelle que ma mère avait déposés dans un coin, tel un message subliminal. Je les saisis et commençais à tenter d'arranger les lieux, me battant contre la poussière.
Mais alors que j'essayais d'atteindre l'arrière de ma bibliothèque, je la fis légèrement tanguer et la plupart des livres me tombèrent dessus. Je lâchais un léger cri de douleur en me frottant l'arrière du crâne, maudissant le meuble.
Puis, je me relevais, regardant la chambre encore moins bien rangée qu'avant.

"- Très bien dieu de la saleté ! J'ai compris ! J'abandonne, je jette les armes ! Lâchais-je au vide en laissant tomber balais et pelle."

Je jetais un coup d'œil à mon portable affichant vingt-trois heures.
J'avais perdu une heure de ménage à cause d'une crétine de bibliothèque.

Je soupirais, dépitée, préférant aller dormir plutôt que de risquer de m'énerver une nouvelle fois, et peut être même plus violemment.
Je me mis en pyjama et éteignis ma lampe principale, me glissant ensuite sous les couvertures, les yeux rivés vers la fenêtre entrouverte. J'avais par ailleurs oublié de fermer les rideaux, mais la lumière bleutée de la lune rendait l'ambiance plus calme et apaisante... C'était agréable, un peu comme s'endormir au clair de lune.

Plusieurs minutes passèrent sans que je ne puisse ne serait-ce que somnoler. J'étais dans mon petit bain de lune, tranquillement, entrain de rêvasser, m'imaginant dans un autre monde...
Quand soudainement, un bruit mit mes sens en alerte.

Quelqu'un marchait sous ma fenêtre, avançant vers elle.

Bien vite, un léger bruit sourd retentit alors que des mains entraient dans mon champs de vision, agrippées au rebord de ma fenêtre. Je réalisais avec horreur que quelqu'un était entrain de se hisser avec force.
Une silhouette finit par apparaître en entière et il poussa la fenêtre qui s'ouvrit lentement. Une légère brise pénétra la chambre en même temps que l'intru se laissa tomber sur le sol. Un rire fou mais étouffé s'échappa de ses lèvres.
Il avança vers moi et je fermais les yeux, feignant de dormir, comme si cela allait me sauver de mon quelconque sort.
Dans les films d'horreur, on s'énerve lorsque le protagoniste refuse d'agir, de bouger, de fuir ou de se défendre...
Mais la réalité est toute autre.

Quand la peur, la vraie, s'immisce en vous, courant dans votre sang comme une meute de chiens enragés, rien ne peut vous faire bouger.

Mais brusquement, il hoqueta, et je l'entendis s'effondrer au sol, heurtant le bois de mon lit.
Il vociféra quelques insultes et je l'entendis se trainer au sol, sa tête non loin de la mienne.
Il lâchait des râles et sa main saisit le bord du lit, se tirant vers. Une fois en appui sur le bois, il se redressa et se hissa au dessus de moi, m'enjambant.
Il me tourna vers lui et posa la lame sur mes joues.