Après six ans de mariage, Kenbougoul Yade supportait difficilement son mari Bougouma SECK, parce qu'il était au chômage depuis déja trois mois.
Ils avaient durant leur vie conjugale deux enfants : un garçon du prénom de Samba et une fille prénommée Assanatou. Et comme il est dit dans une assertion Wolof « la femme et la pauvreté ne peuvent jamais cohabiter ensemble » sa femme décida ce jour de débattre avec lui sur cette crise sociale qui perdure afin de trouver une résolution.Kenbougoul : Bougouma, comme il est toujours constaté par nos aïeux de la non cohabitation de la pauvreté et de la femme, c'est sur cette optique que je voulais vous révéler mes sentiments. Trois mois ont passé, je n'éprouve aucun goût pour boire, ni pour manger, et je me crois si jeune pour m'adonner à des souffrances que je ne mérite pas. La seule solution actuellement envisageable de mon coté c'est le divorce, de peur de l'amplification du problème. Je crois que tu seras pas intransigeant sur cette demande, car elle réduit encore ton train de vie.
Bougouma : Ma chère, je pense que tu devrais encore bien méditer sur notre itinéraire. Ni tes parents, tes amis, je vous ai rien refusés sans parler du financement de tes études. J'ai toujours tenu compte de tes loisirs, me préoccupant toujours de te rendre heureuse. Ton mariage était sans précédent, et voilà aujourdhui que tu me parles de divorce. Je t'en prie
Kenbougoul et cogite davantage. Je te donne encore un temps pour bien analyser les choses, et pour peut être revenir sur ta décision.Kenbougoul : Bougouma, n'espérez, et n'y penser même pas ! vous m'accordez le divorce ou je m'en irai sans pacte.
Perplexe et trouvant pas de solutions, Bougouma prend les enfants en prétexte :
_ Et les enfants qu'en ferons-nous ? dit-il
Kenbougoul: débrouillez-vous !
Trois mois se sont écoulés, lors d'une promenade matinale, que Bougouma SECK et deux de ses amis rencontrèrent une jeune fille prénommée Ramatoulaye NDIAYE en provenance du marché. D'un coup d'oeil, l'un d'eux s'exclama : camarade regardez-moi cette « huurun hiin ». Ce mot signifiant les vierges filles demeurant au paradis. Puis l'autre ajouta :
_ Waaye, une drianké » qui peut vous traîner par terre sans que vous ayez aucune égratignure..... Bougouma à son tour attisa la provocation.
_ Tout ce qui me marque en elle, c'est sa beauté physique, sans parler de ses rondeurs. C'est ce genre là qu'on appelle « niaakkeu torokh, rombeu di réthiu ». mes amis il faut que je lui parle.
Ainsi Bougouma SECK traversa la route et se dirigea vers la jeune fille. Ils commencent d'abord à se saluer.
Bougouma : Bonjour ma sœur, je m'appelle Bougouma SECK, et vous comment vous vous appelez ?
_ Bougouma SECK, vous avez un drôle de prénom, déclare la jeune fille, puis elle s'éclate de rire. Je m'appelle Ramatoulaye NDIAYE.
Bougouma: Ramatoulaye, c'est vrai que c'est un peu tôt mais je crains seulement de ne plus vous revoir.
Ramatoulaye : je vous en prie, que pourrai-je vous être utile ?
Bougouma: Difficile à expliquer, mais.... Dès que je t'ai vue tout ton portrait a empli mon cœur.
Ramatoulaye : je ne comprend pas, d'ailleurs, tu viens me dire que c'est tôt, veuillez vous être plus claire.
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Du Noon
General FictionSon enfance, autrefois heureuse, s'effondra lorsque ses parents se séparèrent. La rivale de sa mère, sa tante cruelle, entra dans sa vie, cherchant à étouffer son esprit. Pourtant, Abdoul Ghaphour, guidé par sa foi, resta fort. Avec les années, il s...