La destruction de Ninive

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Pdv Judy :

Le coup de sifflet de la deuxième mi-temps retentit. Nous passons à l'attaque mais cet Arthur Gomez bloque Edgar et lui prend le ballon grâce à la "muraille de Ninive". Il commence à me taper sur les nerfs celui là ! Shawn attrape le ballon dans les airs avec une acrobatie assez stylée. Il passe à Edgar qui passe à Astram. Mon frère tire sa fameuse "flèche du récif" et encore loupé Arthur Gomez l'arrête. Je ne sais pas pourquoi mais je sens que ce joueur va être aussi agaçant que Salvador et on a pas besoin de ça , un ça suffit. Il se vante n'a peur de rien mais à la différence de Salvador il ne joue pas perso. Nous ne sommes bons qu'à défendre apparemment pendant ce match. Astram prend le ballon avec "tacle aquarium" ce qui ne m'étonne pas de lui. Peu importe ce qu'il fait il fait toujours en sorte de se faire remarquer mais lui ne s'en vante pas. C'est ça que j'aime chez mon jumeau il est modeste , drôle et sérieux quand il le faut. Je ne sais pas si je peux rencontrer une autre personne comme lui. Il ne peut pas s'empêcher de me faire la passe c'est plus fort que lui il veut toujours que je lui vole la vedette. Je tire mon "attaque des phénix" qui est arrêté par "mur de la foi". Je suis impressionnée et en colère mais je ne peux pas m'empêcher de sourire Edgar et Astram répondent à mon sourire. Ça fait du bien d'avoir de bonnes relations avec les membres de son équipe. Je ne sais pas comment Zayen fait pour encore avoir des joueurs qui le suivent il est si peu amical. Moi en tout cas ce gars me fait froid dans le dos. Arthur Gomez tente un tir pour la première fois du match. Il tire "apocalypse de la prophétie". Cette technique dépasse tout ce que j'aurais pu imaginer. Niveau style, puissance tout est parfait. Nero arrive très difficilement à le contrer avec sa "zone sacrée". Il ne faut plus que j'échoue ! Je lance donc un regard à Astram et nous nous sommes très vite compris Edgar ayant voulu nous aider je lui murmure des paroles à l'oreille pour élaborer une super technique combinée. À vrai dire je ne suis pas sûre que cette technique improvisée fonctionnera mais il FAUT  que ça marche sinon adieu le football ! Nous attendons le bon moment nous essayons au maximum d'épuiser le gardien. Mine de rien il est ultra rapide, puissant, endurant et précis. Je ne comprends pas comment un homme de son gabarit (taille XL) peut être aussi bon. Le secret c'est l'entraînement je sais mais je ne suis pas convaincu. Au bout de très longues minutes le gardien commence à montrer des signes de faiblesse mais malheureusement nous aussi. Les tirs fusent dans tout les sens pendant la majorité de la seconde mi-temps avec un score identique à celui de la première. Les deux équipes sont à bout de souffle à 10 minutes de la fin du match. Je ne pensais pas qu'ils étaient si forts. Il ne faut pas que je me laisse abattre se n'est pas un petit signe de faiblesse qui va m'arrêter je connais mes limites et je ne les ai pas encore atteintes et Astram non plus d'ailleurs. Edgar n'a pas l'air fatigué et pourtant il a couru autant que nous. Serait-ce son enthousiasme et sa certitude de la victoire qui le maintienne en forme ? Ça je ne sais pas mais j'aimerais être comme lui. Nous décidons donc d'utiliser notre botte secrète (apparemment le coach l'avait deviné ) Astram et moi frappons tout les deux dans le ballon se qui a formé notre "vague de lave" et Edgar vient combiner son "Excalibur" à la vague. On l'a appelé "Épée du châtiment". Cette technique explose la "muraille de Ninive" et passe à notre grand surprise le "mur de la foi". Le match se termina ainsi 1-0 pour nous. J'étais folle de joie. Alors Arthur arrive et se joint à notre équipe pour affronter le nouvel âge. Nous embarquons donc dans le jet des Hiéroglyphes et mettons le cap sur Tokyo au collège Raimon. C'est là que se jouera l'avenir du football et je ne voulais pour rien au monde rater ça. Je suis excitée et effrayée mais j'ai vraiment envie d'y être et le mieux dans tout ça c'est que je vis ces aventures avec des gens aussi passionnés que moi. Et ça je ne l'oublierai jamais.

Une relation difficileOù les histoires vivent. Découvrez maintenant