𝐕𝐈

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PDV FIVE HARGREEVES (1920)

— Five, tu peux rester ici avec moi si tu veux..

Y/n aurait pu dire tellement de choses à ce moment-là. Elle aurait aussi pu sauter de la voiture, entrer dans sa maison et ne plus jamais me revoir. Mais à la place, elle m'a invité à rester, à rester avec elle.

— Je pensais que tu ne voulais plus me voir.

J'ai affiché mon sourire typique et elle à roulé des yeux. Qu'est-ce qu'ils étaient beaux..

— Tu as raison, c'était stupide. Au revoir. Dit-elle en ouvrant la petite porte qui séparait le jardin de devant et du trottoir et marcha pour entrer chez elle.

— Y/n attends ! Je reste, mais seulement si tu as du café.

Elle esquisse un léger sourire mais le fit disparaître rapidement, essayant de paraître indifférente.

— Le café ne manque pas dans cette maison. Viens, entre.

Elle s'est dirigée vers la porte et à remarqué qu'elle était déjà ouverte. Elle m'a regardé confuse, mais mon sourire à eu comme effet de trahir mon innocence.

— Tu as vraiment laissé la porte de ma maison, ouverte !

— Désolé, j'ai oublié de la refermer en partant..

Cette fille me faisait ressentir des choses étranges, et je ne pouvais pas m'empêcher de sourire pour une raison qui m'était inconnue.

— Je ne sais pas pourquoi, mais ça ne m'étonne pas.

Nous entrons à l'intérieur du salon, la version humaine de ma Dolores a laissé le petit sac au crochet sur le canapé et est allée dans la cuisine. Je l'ai suivie.

— Tu saignes encore.. Dis-je en remarquant la coupure sur son bras. Laisse-moi t'aider, pour te rendre la pareille.

— Je t'ai poignardé. Je pense que de te soigner était la meilleure chose à faire. Même si tu ne le méritais pas vraiment..

Elle a mit une bouilloire à chauffer et s'est tournée vers moi, emportant avec elle une grosse valise avec une croix rouge peinte sur le dessus.

— Mais j'accepte tout de même ton aide. Et pour info, c'est une valise de première classe qui se respecte. Si tu as l'intention de continuer ton travail d'assassin voyageur dans le temps, je te suggère de t'en procurer une.

D'un petit saut, elle s'est assise sur le comptoir de la cuisine. Et pour une raison inconnue, mon coeur commença à battre un brin plus vite. J'étais complètement ridule. Je ne connaissais Y/n que depuis quelques heures seulement. Cela n'avait aucun sens et je ne pouvais rien ressentir à son égard. C'était bien trop rapide.

— Cela me parait encore et toujours autant irréaliste. Je n'arrive pas à croire ce que tu m'as dis ! Juste au cas où, demain je regarderais le journal pour m'assurer qu'il n'y ai pas d'avertissement de "fou évadé d'asile" !

— Je n'y retournerai pas.

— Quoi, à l'asile ? Oh mon Dieu, je savais que tu n'étais pas normal ! Et je t'ai fait entrer chez moi, je pense que c'est le bon moment pour crier !

Elle ouvrit la bouche pour commencer à crier mais je la couvre avec l'aide d'une de mes mains. C'était inévitable de ne pas rire face à sa réaction exagérée et la tête effrayée qu'elle faisait.

— Je suis pas fou Y/n. Je n'ai jamais été dans un asile, à moins que mes journées à l'Umbrella Academy comptent..

Je sens qu'elle se détend quelque peu.

Je ne peux pas le faire Où les histoires vivent. Découvrez maintenant