Chapitre sans titre 4

2 0 0
                                    

Chaque dimanche je me rendais chez mes parents, pour le repas dominical, j'ai jamais été fan de ce genre de rituel mais ce jour la , ma mère m'appela dans sa chambre:

- Tiens il y a quelques années en rangeant j'ai trouvé une boite qui t'appartiens je crois.

J'ai reconnu de suite et mon coeur à fait un bond , je ne tenais pas a l'avoir , j'ai dit a maman tu peux la bruler , c'était quand j'étais ado mais ma mère n'a pas voulut, elle m'a dit prend la et ramène la chez toi. Je ne comprenais pas pourquoi elle insistait comme cela. J'ai pris la boite et la rangea dans le fond de mon placard je ne voulais pas l'ouvrir.

Aujourd'hui, au boulot j'étais pas tres concentrée surtout en tant qu'anesthésiste ou il faut etre sure de soi, mais ce n'était pas une bonne journée, j'ai été remise a ma place par le chef et je me suis mise à pleurer , foutu sensibilité, non en faite c'est l'anniversaire de ma puce et personne ne le savais, j'ai du prendre sur moi afin de pouvoir finir la journée sans trop de dégat.

En rentrant, pas de rire , pas de cris de joie rien juste le bruit de la mer qui me rappelait qu'elle était la sans etre la. J'avais tres mal, je pouvais appeler Caroline mais je dois apprendre à etre forte. Je me suis mise en tenue de sport et fila courir sur le sable, sans m'en rendre compte mes pas m'amenèrent a la cabane. Il fallait que je fasse demi tour de suite mais je resta cloué sur place. Il y avait quelqu'un, non pas lui, je commençais à partir quand il s'avança:

-Talie? que fais tu la à cette heure , c'est devenu dangereux de se promener la nuit dans l'ile.

- Je faisais un footing. Je ne pouvais rien dire d'autre tellement j'avais la gorge nouée.

Il passa sa main dans ses cheveux, plus long que dans mes souvenirs, il soupira et en chuchotant

-Ne reviens pas ici, ok?

J'avais envie de me rebeller et je ne savais pas pourquoi:

-J'ai autant le droit que toi d'etre la et pour ta gouverne c'est Talia et je partis en courant vers ma maison.

Toute essoufflée, je m'appuya contre la porte, il m'arrive quoi , pourquoi je l'ai agressé comme cela, il m'avait juste donné un conseil, il a du me prendre pour une folle.

Je regarda les bougies, celle de mon mari était éteinte, je l'alluma aussitot comme si je me sentais coupable. Bon il faut que j'arrete avec mes suppositions.

BY THE OCEANOù les histoires vivent. Découvrez maintenant