Cet étrange sentiment qui me pèse peu à peu, cette envie de crier. De dire au monde ce que je ressens mais la réalité en est une autre. Je ne peux pas crier ce que je ressens au monde, le monde n'a pas les yeux braquer sur moi et encore moi sur ce que je ressens. Et même si un jour ça venait à en être le cas, jamais je ne pourrais expliquer clairement ce que je ressens. Récemment nous nous sommes retrouvés dans cette voiture et nous avons discuté de religions, je te sentais distant et inintéressant mais plus que d'habitude. La sensation, du moins l'impression que tu n'as pas eu ce que tu voulais, je te trouve dur dans tes mots même si on ne parle pas tout le temps et même si on le ferait, ça ne changerait pas grand chose. Souviens-toi que je t'ai dis mot pour mot « Je te ferais souffrir » et tu rigolas. N'avais je pas l'air sérieuse ? Je pourrais être mauvaise et te ghoster, chose que j'aurais peut-être dû faire depuis longtemps. Les démons dansent dans la nuit et c'est toujours à la même heure où tu me fais par de tes envies, de ton envie de me voir. J'aurais tant aimé pouvoir utiliser certains mots, mais je ne peux pas. On dit souvent qu'une femme qui souffre, peut-être mortelle. « Le malin s'assoit pour des conseils », il me semble que ce soit ça, revenons à nous. Je n'ai qu'une envie, te rendre fou. Au sens propre, que tu ne saches plus où donner de la tête, que tu te dises « Elle me rend malade ». Oui elle me rend MALADE ! Cela ne sert à rien d'être méchante, de dire des paroles qu'on pourrait regretter plus tard. L'important est de mettre tout simplement son plan à exécution.
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MONSTRES
PoetryNe sont pas toujours hideux, laids et effrayants mais peut être sous la forme d'un mortel avec la gueule d'ange.