28- Epuisée

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Lundi,
Je dors mal,
Tu ne me permet de dormir bien.
Tu ne m'apporte que maladie !
Tu te comporte comme un animal,
Jamais tu ne seras un soutien.

Mardi,
Je suis désespérée,
Ne vais-je pouvoir me reposer ?
Tu me l'interdis,
M'en prive, m'en empêche, m'en confisque !
Toute cette situation se complique.

Mercredi,
Enfin de la liberté,
Je peux m'envoler !
Je n'en suis que ragaillardie.
Sans plus avoir besoins de douter,
Sans plus avoir besoin de me méfier.

Jeudi,
Retour dans cet enfer,
Retour dans ce cauchemar.
Les strophes précédentes ne sont que contre dites.
Tu nous laisse avec cette étrangère,
Et tu deviens ce que l'on nomme taulard.

Vendredi,
La fatigue m'épuise,
Du sommeil je suis désormais éprise.
Plus rien ne peut etre entrepris,
Mon lit m'attire et m'appelle.
Je me sens dans une dimension parallèle.

Samedi,
Fatiguée, un jour encore je me lève,
Mais toujours pas reposée, pardi !
Ce jour ci m'achève.
Toute ma répartie est désormais partie,
Ne reste plus que ce malaise.

Dimanche,
J'espère ne pas passer nuit blanche.
Ce dernier jour enfin je flanche,
Vers je ne sais quelle direction je penche.
Je le dit, et je suis franche,
Contre toi un jour je prendrai ma revanche.

Toi qui soit disant est mon père,
Par ta faute encore un soir je veille.
Demain, le mois prochain je l'espère,
Une nuit je pourrais visiter le pays des merveilles.
Et enfin sous la lumière des réverbères,
Dans mes rêves je verrais cette couleur vermeille.

14/09/2022

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