Étourdissement

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Elle me regarde toujours, patiemment, attendant une réponse de ma part.
Je reste un instant dans le désarroi, puis après avoir pesée le pour et le contre, j'ouvre la portière et m'installe au siège passager avec vigueur pour ne pas faire patienter cette jolie jeune femme trop longtemps.
A peine me suis-je attachée que celle-ci passe la première et avance rapidement dans la rue principale

A peine me suis-je attachée que celle-ci passe la première et avance rapidement dans la rue principale

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La fenêtre de la voiture est entrouverte et on peux y sentir passer le vent frais d'un matin d'automne. L'odeur de la route humide me chatouille agréablement les narines. Je regarde un instant, rêveuse, les voitures défiler puis me souvient que cette jeune femme à côté de moi m'a donné quelques informations mais ne sait rien de moi en retour. Je me tourne vers elle pour lui parler, mais celle-ci me devance pour me demander où me déposer. Je lui indique la rue Mire, et elle tourne sur la gauche pour la rue El Mondo avant d'aboutir sur ma rue Mire. Elle s'arrête devant un grand bâtiment, et je m'apprête à descendre mais elle m'interpelle :
-Puis-je connaître ton nom s'il te plaît.
-Oh désolé j'avais complètement oublié. Je m'appelle Ariane Lemière, c'est d'origine grecque, je travaille dans cette entreprise de design comme secrétaire.
J'habite dans une maison du centre ville.
J'ai 20 ans.

Elle me regarde puis acquiesce lentement comme pour enregistrer ma présentation.
J'ouvre alors la portière et cours dehors en lui adressant un petit signe de la main puis je repars vivement à l'intérieur de la bâtisse en espérant ne pas trop me faire réprimander. J'arrive dans mon bureau et m'installe en vitesse sur la chaise roulante et bois avec un coussin de mousse. A peine ai-je sortis mon ordinateur que le directeur déboule dans mon bureau tel un taureau ayant vu une cape s'agiter. Il est assez vieux. Ses cheveux grisonnants sont tirés en arrière et il porte un vieux costume noir trois pièces. Je sens sa frustration montée. Je vais sans doute passer un sale quart d'heure.

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