L.X.I.V

L.X.I.V - A Fragmentary Passage - I : Alors, ça t'a plu de jouer à Dieu ?

«????»

[????]

Un Docteur fait apparaître un humanoïde tout blanc à la figure assez abstraite devant lui par un procédé long, mystérieux et metatextuel.

«Tiens, c'est marrant c'est la première fois que tu me contactes directement. Prononça l'humanoïde.
- C'est vrai. J'y ai juste réfléchi et je me suis dit que ça serait marrant de contacter le co-auteur de cette histoire. Bon c'était pas évident à mettre en place mais au moins ça marche... Ah et je ne savais pas quelle forme te donner. Répliqua le Docteur, soulagé que son idée ait aboutie.
- Haha t'inquiètes pas pour ça je m'en occupe ! Au passage, je vais aussi m'occuper de la narration si tu veux bien.
- Comment ? Enfin tu peux écrire en même temps qu'on parl-»

Le Docteur s'arrêta instantanément de parler. Il n'essaya pas non plus de formuler une autre phrase. La personne qu'il venait de matérialiser en face de lui changea de forme. Passant d'une silhouette humaine grossière et transparente, à... un homme de petite taille aux cheveux bruns mi longs et pas très bien coiffés, habillé avec un t-shirt noir un pantalon cargo noir et des baskets NIKE AIR JORDAN 1 MID METALLIC RED, on peut également noter qu'il porte quelques bracelets. Il a des yeux bleus déjà bien connus et un regard amusé. Punaise c'est dur de s'autodécrire.

«Il serait temps que je t'expliques un truc. Bon ok, des trucs.»

Le Docteur ne posa pas de question. Ah tiens d'ailleurs. Je vais me présenter à vous, lecteurs. Je prends le contrôle de la narration comme ça, je suis comme chez moi au final. Et c'est vrai ! C'est moi qui tape la fiction avec mes doigts actuellement, ou dans le passé pour vous, qui lisez dans le futur ! En gros je suis l'auteur d'L.X.I.V  :)

Enchanté, je suis Mathis, l'adolescent qui m'a fait apparaître s'appelle aussi Mathis, mais il se fait plutôt appeler Math, ou "le Docteur". Si vous êtes un peu perdu parce que lui aussi est techniquement l'auteur, ou que vous ne savez pas vraiment qui s'est, alors vous allez comprendre en même temps que lui. 

«Bien, pourquoi je fais ça ? Parce que j'ai créé cet instant dans la narration de mon plein gré, un ovni dans l'histoire. Tu as eu une pensée instinctive de faire ces actions précisément à ce moment. Désolé pour ça mais t'inquiètes, il y a une super bonne raison !
- Ah cool ! Mais évite de m'empêcher de parler c'est pas coo-»

Il se tut encore une fois.

«Tu es un vrai adulte maintenant hein ? Reprit le Docteur, marmonnant. Ne pensant pas qu'il pourrait prononcer ces mots.
- Nan en vrai c'était plutôt pour montrer un peu l'étendue des pouvoirs d'un auteur sur son histoire mais bon après tout ça a déjà été démontré dans Homestuck... Enfin bref maintenant que c'est fait, t'inquiètes j'arrête de t'embêter, évidemment que tu as le droit de parler ! Désolé si ça te rappelle de mauvais souvenirs.
- Merci. Tu parles beaucoup quand même ! Pire que moi ! Tu as empiré !
- Ah bon j'ai empiré ? Je suis devenu un fou obsédé par mon histoire au point d'enfermer un ami dans un Corbeau bizarre, de faire des trucs horribles et de rester dans la solitude ?
- Peut-être... ? Répondit le Docteur, déstabilisé.
- Tu te rends compte quand même ? Combien de gens ont souffert pour ton histoire ?
- Mais j'y ai déjà réfléchi, ils sont fictifs ! Donc tout va bien !
- Et toi alors, tu n'es pas fictif ?
- Bah non moi je suis pas fictif. Répondit le Docteur.
-  Tu es sûr ? Qu'est-ce qui te rend plus réel qu'eux ?
- Bah c'est moi qui écrit l'histoire ! Qui l'assemble à partir de ce que je récupère dans la temporalité, qui écrit la narration et... les sprites, la publication tout le reste c'est aussi moi qui m'en occupe ! Enfin.. je l'ai déjà fait techniquement, à plusieurs endroits dans le temps tout ça tout ça.
- Hm hm.
- J'ai aussi créé Terria et Virtua, les deux monde où évoluent les deux personnages principaux.
- C'est vrai.
- Et bah voilà.
- Voilà quoi ? Tu m'as dit ce que tu avais fait, moi je parle de ce que tu es. Tout ce que tu as dit est vrai. Or, il y a un mur qui te sépare de la réalité.
- Ah oui, lequel ?
- Le 4ème.
- Comment ça le quatrième... ? Le quatrième... Oh... Oh merde.»