Elle avait été une étudiante en sciences dont la thèse, qu'elle avait mis 3 ans à écrire, s'était mystérieusement retrouvée en ligne, l'empêchant de la présenter à ce concours qui aurait changé sa vie. Elle avait été une épouse dont le mari décéda tragiquement dans un accident de voiture. Ce fut une employée dans une petite pharmacie à l'autre bout de sa maison chaleureuse qui avait perdu toute ces couleurs à l'annonce de ce que tous redoutent et déplorent, la mort.
Aujourd'hui, elle était crainte, le masque sans émotions qu'elle avait appris à forger bien encré sur son visage, dont les yeux vert clair contrastaient avec ses long cheveux noirs. Elle ne savait même pas pourquoi on la regardait tant avec effroi, mais c'était toujours mieux que les regards de pitié et de mépris qu'on lui avait lancé lorsqu'elle avait visité la tombe de l'homme qu'elle avait jamais aimé; vêtue de la robe jaune qu'il lui avait offerte et dans laquelle elle avait tant vue ses yeux remplis d'amour et d'étoiles.
Elle secoua la tête en repensant à ce moment où les larmes n'avaient même pas eu le courage de s'écouler.Bien sûr elle avait été heureuse plusieurs fois mais la vie n'épargne pas facilement. Le temps s'écoule, le travail, la fatigue et les factures s'accumulent au point d'en oublié les personnes qui compte.
Aujourd'hui sa vie était guidée par le fil blanc du destin, qu'elle suivait inlassablement dans l'espoir qu'il réponde à ses multiples interrogations.
Aujourd'hui ses pas résonnaient sur le sol dur et froid du dernier sous-sol. C'était la première fois depuis 2 ans que le professeur Shnel l'avait invitée dans son bureau, dont les portes donnaient sur des lieux d'expérience inconnus à tous.
Exemptés au 3 Nyx de confiance du professeur, ils avaient gravi les échelons, ils s'étaient démarqués; sans que personne ne sache comment.
Ils avaient, simplement, tout les 3, fait leur travail, dans l'avant dernier sous-sol, avant d'être appelés au bureau du professeur Shnel.
Le Bureau noir, c'était comme ça qu'on l'appelait. Pour une seul raison.
Un jour, un Nyx, descendu sans autorisation - quand on s'en rendit compte, le professeur le renvoya, le fit disparaître sans trace - , avait entraperçu l'intérieur du Bureau et avait révélé avoir aperçu deux portes d'un noir glaçant, situées derrière le bureau en bois et la chaise tournante rouge du professeur, située symétriquement entre un tableau carré posé sur le mur derrière le bureau en bois.
Il représentait le professeur Shnel et un autre homme, bien sûr personne n'osa demander son identité, mais les rumeurs, elles, ne pouvaient se taire.
Ainsi, il raconta, qu'il avait aperçu le professeur Shnel sortir de la porte gauche dans une blouse blanche de protection, recouverte d'un sang aussi noir que les portes.La pièce et le couloir avaient toujours étaient décrites comme lugubres et sombres, mais lorsque l'ascenseur ouvrit ses portes sur le dernier sous-sol, posant sa main devant ses yeux, la lumière des néons positionner dans tout le couloirs, l'éblouit.
En marchant dans ce couloir, elle se mit à penser que le noir aurait été plus attrayant, les néons blancs qui se projetaient sur ses lunettes ne lui procuraient qu'un sentiment de malaise et d'oppression. Sans s'en rendre compte, ses pas résonnèrent d'un rythme plus rapide, plus saccadé et plus fort, elle marcha aussi vite qu'elle put, sans se retourner. Un sentiment d'angoisse l'avait prise au tripes, à tel point qu'elle avançait en fixant ses pieds, ainsi peut-être que la chose qui la fixait de façon insistante derrière elle l'oubliera ?Elle ne s'arrêta que lorsqu'elle manqua de rentrer dans la porte du Bureau du professeur Shnel. Elle se stoppa net et l'impression d'être observée s'évanouit dans le silence, elle releva la tête, respira pendant 1min20, chronométrée par sa montre, avant de jeter un regard accusateur au couloir vide derrière elle, de taper deux coups franc sur la porte et d'entrer d'un pas décidée dans le bureau noir.

VOUS LISEZ
Mister B
Science FictionUn petit laboratoire d'une quinzaine d'employés ce force à étudier les 4 aspect de la vie humaine mais inlassablement le résultat est toujours le même... (Je ne suis pas très douée pour les résumés donc je n'en écrit pas plus, n'hesitez pas à donne...