Chapitre 30

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Penda a fait comme elle avait dit à sa mère et est resté auprès d'un policier qui voulait lui poser quelques questions. Moulaye était seul alors on a permis à sa mère d'entrer a l'intérieur pour lui parler.

Moulaye s'est levé dès qu'il a vu sa mère.

- reste assis ... lui dit Sophie.

Il exécuta.

- est-ce que tu mesures la gravité de tes actes ? Demande Sophie.

- oui je m'en rends compte.

- et sais tu que tu vas payer tes crimes ?

- trouves moi un bon avocat maman. Ou je peux dire que je suis fou que je n'étais pas maître de mes actes.

- tu te moques de moi ? Tu n'es pas fou Moulaye tu as fait ça par jalousie. Mais tu sais quoi ? Tu as fait tout ceci pour rien Moulaye. Ton père n'était plus marié avec Linda. Ils avaient divorcé et ton père s'apprêtait à revenir à la maison.

- comment ça ? Ils n'étaient plus mariés? Mais je les ai espionné et ils étaient ensemble ils avaient l'air d'être heureux.

- bien sur qu'ils étaient heureux . Ils vivaient leurs vies comme chacun d'entre nous. Tu pensais que la vie allait s'arrêter juste parce que tu as eu un chagrin d'amour, parce que tu es triste ? Parce que tu t'es senti trahi ? Non Moulaye on a tous des chagrins dans notre vie. On tombe et on se révèle. Nombreux d'entre nous on était trahi. J'ai été avec ton père pendant combien d'années ? Quand on s'est séparé est-ce que je l'ai tué ? Est-ce que je l'ai détesté ? Si toutes les personnes qui ont été trahi avaient tué quelqu'un tu penses que le monde allait être comment? Tu n'es pas fou ni déséquilibré ni rien, tu es juste mauvais car une personne de bonne foi n'allait jamais commettre ça. Je suis ta mère et je le resterais pour toujours et mon amour envers toi ne va jamais changer ou diminuer jamais. Mais je ne te défendrais pas. Tu vas assumer tes actes tu vas aller en prison et quand tu sortiras je serais là, si le chagrin ne m'achève pas d'ici là.

- je ne voulais pas faire ça ... je suis désolé... dit-il en pleurant.

- tu l'as déjà fait.

- tu es dure envers moi maman.

- et toi tu ne l'étais pas quand tu as ôté la vie à ses deux personnes? Peux tu vivre avec ça ? A chaque fois que tu fermes les yeux tu vas voir leur visage et leur cris quand tu les as froidement tué. Je ne peux pas ressentir de la compassion Moulaye je suis désolé. Ce que tu as fait là Moulaye je n'aurais jamais imaginé que tu en étais capable. Mais tu avais déjà tenté de tuer ton père. Pourquoi je n'ai pas compris que tu étais un meurtrier ?

- c'est l'amour et la haine maman tout ce que j'ai fait c'est à cause de ces deux émotions que je ressentais au fond de moi.

- j'espère que la prison t'apaisera Moulaye. Tu as besoin de te repentir et de laver tes péchés.

Sophie ne pouvait plus rester car elle était sur le point de pleurer. Elle a pris son enfant dans ses bras juste pendant quelques secondes et est sortie. Elle avait même oublié qu'elle était venu avec sa fille et c'est une fois dehors qu'elle l'a appelé.

Ensemble ils sont rentrés, l'une à perdu son père au moment ou elle avait espéré le retrouver et l'autre a perdu l'homme de sa vie le seul homme qu'il a connu et a aimé de sa vie. Désormais elles devaient se soutenir car elles n'étaient plus que deux.

Pendant ce temps chez les parents de Linda c'était silence de cimetière. Ils étaient entrain d'accuser Rama d'être la cause de leur malheur. Prétextant que c'était elle qui avait emmené Idrissa dans la maison. Saliou en voulait à lui même car il avait profité de sa sœur au lieu de l'aider. Les parents n'avaient pas l'air d'être très touché par ce qui venait de se passer. Ils n'avaient pas pleurer ni rien dit à part que le père a demandé à Saliou d'essayer de récupérer le corps pour l'enterrement et la maman a commencé à appelé la famille et les amis pour leur annoncer la nouvelle.

Une famille brisée Où les histoires vivent. Découvrez maintenant