𝙪𝙣 𝙖𝙣 𝙥𝙡𝙪𝙨𝙩𝙖𝙧𝙙𝙨...Pour le meilleur et pour le pire, Igor et moi sommes liés.
Mais en fait, en vérité il me semblait que je me suis marié avec lui que pour le pire car je n'étais pas heureuse.
J'ai cessé d'être heureuse le jour où j'ai demandé à l'épouser.
J'ai cru que je l'aimerai, J'ai cru que je serai épanouis avec lui, j'ai cru avoir une vie de couple normal comme tous les autres couples normaux. Mais je me suis trompé à fin de compte.
Nous avons passé une année entière ensemble et pas une seule fois j'ai pu l'aimer, pas une seule fois j'ai sentis ou vécu quelque chose qui ressemble à de l'amour.
Je n'ai vécu que malheur et désespoir auprès d'Igor, non pas parce qu'il avait le visage défiguré, non pas parce qu'il finissait sa vie sur un fauteuil roulant, non pas de son quelconque handicap...mais parce que je ne l'aimais pas.
J'ai cherché par tous les moyens, j'ai adoré Dieu et loué Jésus jour et nuit pour qu'ils me fassent aimer mon mari mais en vain...Le pire est que je l'ai épousé malgré moi et personne ne m'y a obligé. Mon grand-père me disait que le mariage est fondé par l'amour et par la foi. Et c'était justement ça le problème, il n'y avait ni amour ni foi dans mon ménage.
Avec Igor j'ai pas réussi à enfanter du fait que je sois stérile, et il m'en a voulut. Il ne passe pas un jour, pas une nuit où il me reprochait le fait de ne pas pouvoir lui donner un enfant, pour lui tant que je reste incapable de procréer je resterais maudite et une mauvaise femme.
Et des fois comme pour remuer le couteau dans la plaie il me reprochait d'être fautive de son handicap et d'avoir bousillé sa vie.
Il devenait si compliqué et invivable avec moi mais j'ai pas une fois failli à mon devoir d'épouse, je m'occupais de lui comme il se doit, je lui étais soumise plus qu'aucune femme ne l'aurait jamais été. Mais tout celà n'était pas suffisant pour le satisfaire.
Ma douleur s'amplifiait chaque jour que Dieu fait...
Une grande sensation de culpabilité, de remord et de regret m'habitaient.
Il y eut des fois où je suis tombée dans la dépression, au fait c'était comme si je m'étais plongé dans un gouffre profond auquel plus jamais je ne pourrai resortir.
Depuis toute jeune j'ai évité toute relation amoureuse pour fuir les déceptions, les chagrins et d'autres coups durs... J'ai par toutes les façons évité la souffrance mais on dirait que de force c'est elle qui venait à moi.
Jusqu'au jour où Sarah vînt dans mon bureau et me proposa une sortie...
- 𝐔𝐧𝐞 𝐬𝐨𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐞𝐧𝐭𝐫𝐞 𝐟𝐢𝐥𝐥𝐞𝐬?
- 𝐏𝐨𝐮𝐫 𝐥'𝐚𝐦𝐨𝐮𝐫 𝐝𝐞 𝐉𝐞𝐡𝐨𝐯𝐚𝐡 𝐧𝐞 𝐦𝐞 𝐬𝐨𝐫𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐭𝐮 𝐞𝐬 𝐦𝐚𝐫𝐢é𝐞 𝐦𝐚𝐢𝐧𝐭𝐞𝐧𝐚𝐧𝐭 𝐞𝐭 𝐪𝐮𝐞 𝐦𝐨𝐧𝐬𝐢𝐞𝐮𝐫 𝐧'𝐚𝐜𝐜𝐞𝐩𝐭𝐞𝐫𝐚 𝐩𝐚𝐬
- 𝐒𝐚𝐫𝐚𝐡 𝐢𝐥 𝐧𝐞 𝐬'𝐚𝐠𝐢𝐭 𝐩𝐚𝐬 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐧 𝐦é𝐧𝐚𝐠𝐞 𝐧𝐢 𝐝𝐞 𝐦𝐨𝐧 𝐦𝐚𝐫𝐢, 𝐭𝐮 𝐬𝐚𝐢𝐬 𝐭𝐫è𝐬 𝐛𝐢𝐞𝐧 𝐪𝐮𝐞 ç𝐚 𝐟𝐚𝐢𝐭 𝐭𝐫𝐨𝐩 𝐥𝐨𝐧𝐠𝐭𝐞𝐦𝐩𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐣𝐞 𝐧𝐞 𝐟𝐚𝐢𝐬 𝐩𝐥𝐮𝐬 𝐝'𝐮𝐧𝐞 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐜𝐨𝐧𝐪𝐮𝐞 𝐬𝐨𝐫𝐭𝐢𝐞 𝐝𝐞 𝐜𝐞 𝐠𝐞𝐧𝐫𝐞
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Mon mari mon amant. J'ai épousé le diable.
RomanceÀ la vie, à l'amour et tout prend une autre tournure, là où on s'y attendait le moin.