XVI

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Au lieu de rejoindre Ahmed dans sa chambre, je suis plutôt entrée dans la mienne, me suis couverte d'un drap et fit semblant de dormir.

Plus tard, j'entendis les pas d'Ahmed, il entra dans ma chambre et s'assit sur mon lit qui s'affaissa dû à son poids, il retira le drap et me fixa intensément puis affirma quand je m'attendais le moins

- Ma chère Nĩdra, tu n'es pas douée dans ce genre de jeu alors lève-toi

Malgré moi, je me suis mise debout et il prit mes mains entre les siennes et déclara

- Dis moi ce que tu as mon ange, ne me dis pas que tu as toujours peur de moi ?

La tête baissée, je ne répondais pas, pensant sans doute à quelque chose de grave, il affirma de nouveau

- Quelqu'un t'a t'il embarrassée avec ses propos ?

- Non, je vais bien et désolée si je ne t'ai pas rejoins

Nous avons quitté ma chambre pour la sienne. Installé sur son canapé avec des appréhensions quant au déroulement de la nuit,

il sortit avec un paquet dans la main. Il m'a rejoins sur le canapé et m'embrassa puis sans que je m'y attende déchira la veille robe de nuit que je portais, j'étais dorénavant en sous vêtements toute pétrifiée. Il s'en rendit compte et déclara

- Ma princesse, regarde moi s'il te plaît, je suis désolé si je t'ai fait peur en étant brusque

   J'ai juste hoché la tête ayant perdu l'usage de la parole. Il fit sortit une magnifique robe de nuit du  paquet qu'il avait en main et m'aida à me mettre debout.

Il remarqua mes perles de rein. Il posa la robe de nuit sur le lit et sa main descendit sur mes perles, il les touchait et caressait par la même occasion mes reins puis m'interrogea

- Ces perles ne te serre t'elle pas ?

- Elles ne sont pas serrées, ne t'inquiète pas

Il les laissa enfin et me fit porter cette robe de nuit qui m'arrivait sur les genoux. Il retira l'élastique qui emprisonnait mes cheveux et ceux-ci tombèrent en cascade sur la chute de mes reins.

Il me contourna et s'assit de l'autre côté du canapé et m'attira à lui afin que je sois étendue sur sa poitrine. Après un long moment de silence, moi qui pensait qu'il s'était finalement endormi tomba des nus lorsqu'il avança

- J'ai pu lire la peur dans tes yeux tout à l'heure ma dulcinée mais sache que jamais, ô grand jamais, je ne te forcerai pas à avoir une relation intime avec moi, j'attendrais que tu sois prête pour cela

  Je ne savais plus comment le regarder, j'ai enfoui ma tête dans son cou, il ressera sa main sur mes hanches

-Ma princesse, pourquoi fuis tu mon regard de la sorte ?

-Je ne fuis pas ton regard Ahmed

-Alors qu’est-ce qui se passe ? Dis-moi tout mon cœur

-J’ai encore des réserves concernant cette relation Ahmed, Penses tu que cette relation a de l’avenir ?

-Fais moi confiance mon cœur, c’est tout ce que je te demande

-Je te fais confiance mais ne me déçoit pas Ahmed

Comme pour sceller cette relation qui s’amoncelle, ils échangèrent un baiser. Leur baiser fut tendre et d’une étrange douceur. Maintenant que rien ne pouvait empêcher cette nuit d’amour d’avoir lieu. Il la porta aussi aisément qu’une plume et sans que jamais leurs regards ne se quittent.

  il la déposa sur l’immense lit et commença à la déshabiller avec un calme exemplaire qui troubla secrètement Nĩdra. Les yeux du prince Ahmed brûlaient d’une flamme dont témoignait aussi son corps tendu de désir.

En le voyant s’approcher d’elle, Nĩdra sentit son pouls s’accélérer follement et avala sa salive de travers.

Sans se départir de sa concentration, il retroussa sa robe de nuit, et d’une lenteur délibérée fit tomber les bretelles.

Il rassembla ses cheveux et les mit de côté avec une étrange méticulosité et lui parcourait la colonne vertébrale de baiser mouillé.

Ce flegme ne fit qu’accroître le trouble de Nĩdra qu’il avait fini de dévêtir sans jamais la quitter des yeux. Lorsqu’elle fut enfin nue, il se pencha sur elle pour l'attirer à lui, s’absorbant dans une longue et minutieuse exploration ou rien n’échappait à ses lèvres et à sa langue.

Le corps cambré, elle se laissa aller aux cris que lui arrachait un plaisir sans limites.

Ahmed  leva la tête pour la fixer un instant et très  lentement entra en elle, Nĩdra ferma automatique les yeux pour endiguer la douleur qui se répandait en elle.

Faisant attention au émotion qui traversait son visage, il s'immobilisa en elle le temps que cette douleur s'estompe.

Lorsque son mal s'adoucit, Ahmed se mit à faire des mouvement de va et viens en elle, la faisant gémir à en perdre la tête, ne s’abandonna à son tour que lorsqu’elle fut enfin revenue à elle.

Après lui avoir fait l'amour durant longtemps, Ahmed l’attira sur son torse, heureux de sentir son petit poids et le souffle mélodieux de sa respiration.

Une fois qu’il fut endormi, elle se blottit contre lui, songeant à l’avenir.

Très tôt le matin, elle se dégagea doucement de son étreinte avant de se tourner vers le mur en soupirant, Si épuisé que fût son corps, son esprit était incapable de chasser cette peur qui l'habitait.

                  PV de Ivanna

Cette satanée reine de merde ne s'en sortira pas ainsi après m'avoir humiliée devant ses employés. Assise sur le banc en métal, j'avais le ventre qui gargouillait, j'espérais qu'on m'apporte au moins à manger mais rien de cela ne s'est produit.

Je puais la sueur quand enfin un garde s'approcha et ouvrit la cellule puis me demanda de sortir. Sans un regard en arrière, j'ai pris la direction de ma chambre. Je suis directement allée prendre une douche et m'enlever cette  odeur crasseuse.

Mon repas se trouvait déjà dans ma chambre. J'ai déjeuné et me suis couchée afin de rattraper mon sommeil.

Ce soir, j'irai informé Ahmed que je quittes son pays, mais en réalité je serais cachée dans une petite ville des alentours du royaume pour bien préparer mon coup et en finir avec cette vieille reine car sa place sera bientôt la mienne. Je vais faire d'une pierre deux coups.

Le secret de nĩdra Où les histoires vivent. Découvrez maintenant