Le secret de nĩdra

XXIII

Nĩdra regarda le corps sans vie de la reine en pleure, elle ne comprenait pas de quoi l’accusait Ahmed au juste. Il réitéra sa question

-Tu vas me le payer très cher Nĩdra dit froidement le prince

-Je te jure sur l’amour que je te porte que je n’ai pas tué ta mère, elle m’aimait comme sa fille

-Toutes les preuves t’accusent Nĩdra

-Mais de quoi est-ce-que tu parles ?

-Des hommes t’ont surprise lorsque tu perpétrais ton homicide infâme

-Ahmed, s’il te plaît, je ne me souviens pas de ce qui s’est passé mais si je suis persuadée d’une chose c’est  que je ne pourrais jamais arracher la vie à un être humain encore moins une personne que je connais

-Tu n’es qu’une arriviste Nĩdra dit il cette fois-ci en la tirant pour la conduire dans les prisons du palais, il la poussa à l’intérieur, sa tête cogna le mur laissant apparaître un écoulement de sang sur son front.

Il ne se préoccupa pas de savoir si elle allait bien et quitta les lieux. Il donna l’ordre aux gardes de ne lui donner ni de l’eau, ni à manger tant qu’il n’aurait pas changé d’avis.

Nĩdra n’arrivait pas comprendre comme est-ce qu’en moins d’une journée, sa vie venait de prendre un autre tournant, l’homme qu’elle aimait  n’avait aucune confiance en elle, celui qui lui avait promis mont et merveille était celui là même qui venait de lui tourner le dos.

Elle comprenait la douleur qu’il ressent avec la perte de sa mère mais pas son comportement envers elle. Devenue faible et ayant la tête lourde, elle tomba au sol toujours en pleure. 

                   Cinq jours plus tard

      Une communiqué avait été fait annonçant au royaume le décès de la reine. Une semaine avait été décrétée comme deuil national dans le royaume entier.

Le jour du communiqué, la mère de Nĩdra s’est rendue au palais mais personne ne la laissa voir sa fille. Ils lui ont jeté à la figure que sa fille était l’assassin de la reine.

Elle n’en croyait pas un mot, elle supplia Yassin de la laisser voir sa fille une minute mais ce dernier refusa. Elle tenta de discuter avec le prince mais ce dernier affirma ne pas vouloir la recevoir.

Trois jours après, les obsèques de la reine eurent lieu, le peuple était sorti massivement pour assister et réclamait la mort de la coupable.

Des princes, rois et personnalités publiques d’autres pays et royaumes avaient  pris part à la cérémonie. Le jour suivant, la famille de Nĩdra fut bannie du royaume sous l’ordre du prince.

  La mère de Nĩdra ne faisait que pleurer sa fille, elle se demandait si sa fille était encore de ce monde et avait développé une immense haine pour le prince mais également pour les habitants du royaume.

Nĩdra était toujours enfermée, chaque jour, elle perdait de plus en plus de force. Le prince entra à sa grande surprise, il la regarda fixement et quitta la salle.

    De retour dans son bureau, il demanda à Yassin de le rejoindre et lui dit

-Demande à deux gardes de la conduire dans un endroit et mettre fin à ses jours

-Vous parlez de mademoiselle Nĩdra mon prince ?

-Je ne souhaite plus jamais entendre son nom dans ce palais