Hermosa Mariposa

4. Numero 2

🦋
VERONICA

Le lendemain, Mexique, 4h00

Mon réveil sonne, c'est le jour-j, le moment tant attendu.

J'ai hâte d'aller en Italie. C'est une première pour moi, voyager avec mon père pour des affaires, du jamais vu.

Je m'habille très classe, tout en noir. Une fois prête je descends et vois mon père m'attendre en bas des escaliers :

— Dios mio, mi hija tu es magnifique.

Un large sourire se dessine sur mon visage puis j'embrasse mon père sur la joue en guise de bonjour.

— Une voiture nous attend mi vida, m'annonce mon père.

Une fois arrivé à la voiture, un homme me sourit et m'ouvre la portière.

— Wow, papa tu rigoles pas.

C'est une très belle voiture.

— T'aime bien mi hija ?

J'hoche la tête en guise de réponse car j'étais trop occupé à manger les pâtisseries qui nous ont été servis.

Bien évidemment ça serait mal connaître mon père de penser qu'il allait s'arrêter là.

Nous arrivons à une sorte d'entrepôt avec plein d'hélicoptères, jets et mini avions.

Je suis mon père et ses hommes de main qui avancent tout droit vers l'un des jets.

Mon père sert la main aux personnes qui ont l'air d'être des pilotes et des hôtesses de l'air.

— Monsieur Cruz, vous êtes venu accompagner ? demande l'un des hommes.

— Oui, je vous présente ma fille Veronica.

C'est à mon tour maintenant de serrer la main de tous ces gens qui m'adressent tous un grand sourire.

Une fois les présentations faites, nous montons dans le jet et attendons le décollage.

Ayant très peu dormi cette nuit, je m'endors en moins de 30 minutes. J'ai très peu profité du voyage mais en me réveillant j'ai qu'une seule envie, c'est d'atterrir.

Plusieurs heures plus tard, c'est le moment. Nous avons enfin atterri à Rome.

Les gardes du corps de mon père m'aident à descendre du jet et une fois les pieds sur la terre ferme, deux hommes entourés de plusieurs hommes de mains s'avancent vers nous. L'un vêtu d'un costume, environ l'âge de mon père voir plus. L'autre vêtu d'une chemise noire et d'un pantalon de tailleur de la même couleur. Il est très séduisant. Il a les cheveux noirs, un regard sombre et fatigué avec une cigarette dans la bouche. Il doit être un peu plus âgé que moi.

Mais quelque chose me tracasse, j'ai l'impression de l'avoir déjà vu quelque part ça me perturbe...

— Kyle Moretti, commence le plus âgé des deux hommes, tu me feras le plaisir de jeter cette putain de cigarette.

Le fameux "Kyle" jette la cigarette par terre et l'écrase.

— Moretti ! s'écrie mon père en direction du plus âgé. Comment tu vas depuis le temps ?

Les deux hommes se serrèrent la main suivie d'une petite tape amicale dans le dos.

L'ami de mon père se dirige vers moi pour me serrer la main et dit :

— Je vois que mon cher ami Cruz est venu avec la relève.

— Eh bien il me semble que toi aussi, riposte mon père.