Il m'avait dit de le faire..... de la tuer et je l'avais écouté. Je m'étais mise à sa poursuite. Je me suis mise à lui courir après et je vis son regard plein de haine, de désespoir et de tristesse. Et d'un coup elle cessa de courir elle se mit en face de moi, me prit les mains et me redit les paroles quels m'avait dit quelques années plus tôt.
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Je me réveillais en sursaut. C'était aujourd'hui qu'on allait savoir si nous allions rejoindre la CIA. Il y a 6 semaines j'étais venu par simple obligation, je ne voulais pas rester mais aujourd'hui c'était différent. J'avais toujours eu l'impression d'être seule, rejetée mais aujourd'hui c'était différent j'avais l'impression d'être avec des personnes comme moi qui pour la plupart n'avait pas une vie tout droit sorti d'un conte de fée.
Mais aujourd'hui Fugler devait nous annoncer si on allait rester ou si nous n'avions pas notre place au sein de la C.I.A , mon cœur ce serra.
C'est dans cette grande salle au mur blanc que le directeur Fugler allait prononcer son verdict. Qui de nous deux rejoindrait la C.I.A . Est - ce que nous aurions toutes les deux ce privilèges ? Ou peut-être ne prendrait - ils aucune de nous deux ? Je me posais tellement de questions .
Kaliana me regardait avec un regard que je n'avais encore jamais vu sur son visage . Elle avait peur .
Elle comme moi avions besoin de cette famille, de cette univers magique qu'était la C.I.A . Je rentrais dans cette salle , mon cœur battait si fort que ça ne m'aurait pas étonnée si il était sorti de mon corp .
Je n'avais pas été accepté.Mon cœur se brisa. Depuis que Marcus nous avait libéré de l'enfer qu'était la chambre rouge je retrouvais petit à petit un semblant d'émotions humaines.
Les larmes eurent envies de monter mais je les empêchaient de le faire.L'agent Alby était en face de moi, elle me regardait avec un regard tellement compatissant, elle qui m'avait dit que j'étais faite pour la C.I.A .
En sortant de la salle de conférence Kaliana me prit dans ses bras. Elle avait été prise à la C.I.A , elle était si heureuse je le voyais dans son regard mais comme à son habitude elle cachaient toutes ses émotions.
Puis Marcus vint me voir, il me donna une petite feuille de papier rectangulaire et me dit de la brûler quand je l'aurais lu . Je compris et l'a mis tout de suite dans ma poche.
Le soir dans ma chambre juste après avoir fait mes valises je pris le bout de papier qui était dans ma poche. Toute la journée j'avais espéré.Qu'avait il sur ce papier ? Est-ce que c'était une bonne ou une mauvaise chose, je n'en savais rien. Je me décidais enfin et pris ce petit bout de papier entre mes mains. Je lisais ce petit morceau de papier une dizaine de fois comme pour me convaincre de ce qu'il y avait dessus, comme pour en être sûr.
Je pris le briquet qu'il y avait dans l'une des poches de mon blouson et je brûlait cette feuille. Je regardais les flammes valser sur ce petit carré de papier comme obnubilé. Et d'un coup, une petite décharge me parcourut l'avant bras. Je fis tomber le tout petit morceau de papier qu'il restait et la seconde d'après je le ramassait.
Il restait une lettre E celui de mon prénom , Karl Fugler c'était directement adressé à moi dans ce petit morceau de papier. Ce qui rendit encore plus réel et concret ce que je venais de lire.
Je m'approchais de mon lit et tombais dessus comme pour ne jamais en sortir. Je ne pouvais pas croire ce que je venais de voir. Je venais de quitter le cadran , je ne pouvais pas....
Une voix m'enleva soudain de mes pensées. C'était Kaliana . Elle voulait passer la soirée avec moi avant que je parte définitivement d'ici-. Je ne savais pas ce que j'allais faire comment j'allais faire. On décidait de sortir du Triskel pour décompresser.À quelques kilomètres il y avait un bar, avec Kaliana on s'apprêtait à y rentrer quand je vis une poubelle, je misautomatiquement ce petit reste de papier carbonisé, cette petite lettre qui voulait dire tant de choses dans ce petit cylindre de métal.
La soirée passa, Kaliana s'amusait plutôt bien , heureuse d'avoir enfin trouvé un endroit où elle pouvait être elle même mais moi j'étais concentrée sur ce qui allait ce passer après cette soirée.
Tout ce qui allait changer après cette soirée si je dis oui mais je ne savais même pas si j'avais le droit de dire non. C'était le directeur de la C.I.A , le directeur d'une agence de renseignements planétaire.
Kaliana voyait que j'étais dans mes pensées, que je n'étais pas dans ce bar malgré le fait que j'essaie de le cacher.
On rentrait ensemble au shield quand N
Kaliana me demanda ce que j'allais faire car après la cérémonie de demain , sa cérémonie je devrais partir de la C.I.A et du triskel.
Changer de nom, de couleur de cheveux, de passe temps favoris , de couleur d'iris ,encore...Je lui dis simplement que je ne savais pas, que j'allais me laisser porter par le vent et essayer de survivre comme je le faisais depuis tant d'années.
Puis après cette discussion on rentrait au Triskel. On prit un petit taxi jaune et noir. À l'intérieur, il y avait une odeur de Chewing-gum mélangé à du caoutchoucs brûlés mais c'était vraiment étrange.
On rentrait au Triskel sans problèmes. Kaliana parti dormir à son étage et moi je fis de même. Je voyais les heures passées, je n'arrivais pas à dormir.
C'était insoutenable alors je mis un de ces pantalons bouffant que je n'appreciait pas forcément et je descendit à l'étage des bureaux.
Au loin je vis que le bureau de Fugler était ouvert. Je toquais 3 coups et je rentrais. Le silence régnait. Il était là, face à son bureau comme s'il m'attendait depuis toujours.
Je me dirigeais vers lui , cet instant me rappelait un peu la chambre rouge quand après une mission on longeait ce long chemin qui allait jusqu'au bureau de Dreykov qu'on ne savait pas ce qu'il allait dire. La première fois j'étais terrifié mais plus les années était passées plus ce chemin était devenu comme nécessaire, une promenade.
Depuis que j'étais rentré j'avais comme re-découvert mes émotions, je les avais laissé s'échapper et je n'aurais pas dû, j'ai fais une erreur que jamais je ne reproduirais, m'attacher..
Je m'asseyais sur ce grand fauteuil recouvert de tissus noir, il était à la fois doux et rugueux. L'air était presque étouffant . Je pouvais entendre tout les bruits qu'il y avait autour de nous , ceux de la ville . Les clapotis des lumières , les taxis qui roulent sur le béton , le bruit des panneaux d'affichage qui clignotent dans la rue en face de l'immeuble , et puis les battements de mon cœur, ils étaient si forts .
Puis comme pour évacuer toute ma douleur, je prononçait ce mot celui qui allait une fois de plus changer ma vie pour toujours.
....oui...... .
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White Widow
БоевикElise Markers une femme qui au premier coup d'œil a l'air comme les autres à en fait un passé extrêmement complexe et douloureux. Toute sa vie elle a souffert , elle a dû enterrer des personnes au quel elle tenait , a vécu des tortures au-dessus de...