White Widow

Chapitre 5

Le passé est douloureux, il est semé d'épreuves qui vous aident à vous forger une armure. La vie n'est pas pour tout le monde un long fleuve tranquille et ça je l'ai compris assez jeune. Je ne suis pas né au bon endroit, pas du bon sang...

Chaque événement horrible qui m'est arrivé à mené à un autre tout aussi catastrophique. Mais malgré la douleur, la désolation tout autour de moi.

Tout mes frères et soeurs que j'ai dû enterrer.

Je l'ai elle, mon rayon de soleil au coeur de la tempête, ces cheveux aussi roux que les miens l'étaient autrefois avant tout ça. Une couleur transpercente qui me rappelle chaque jours pourquoi je suis là et que tout mes efforts n'ont pas étaient vain.

*
4h30 le 30 Janvier 2011

Chaque agents de la base fortifiée s'activent sur le pont. Je ne sais pas encore ce qui se passe mais je ne vais pas tarder à le découvrir.

Je me dirige vers son bureau pour savoir ce qu'il se passe, pourquoi tout le monde à l'air de vouloir préparer la 3ème guerre mondiale. Mais je n'ai pas besoin de le rejoindre jusqu'à son bureau .

Ses cheveux d'un blond intense sont plaqué vers l'arrière ce que je n'apprécie que peu. C'est lui le chef ici et il le fait bien comprendre, son long manteau noir va jusqu'au sol, ses chaussures remontent jusqu'au genou. Il dirige ce navire et ça lui monte un peu à la tête parfois.

Mais c'est une bonne personne au fond, enfin... c'est ce que j'espère au plus profond de moi à chaque instant qui c'est écoulé depuis que je les ai rejoins, il y 4 ans. Cette époque me parait tellement loin.

Cette vie est loin derrière moi. Les émotions que j'avais laissé s'échappé , j'avais également réussi à les remettre en cage, à reprendre le dessus sur tout ça , sur ce qui faisait de moi quelqu'un de fragile, manipulable et surtout qui pouvait me trahir, car j'ai trop de secrets que je ne peux dévoiler.

Trop de choses qui pourrait me trahir, un mot de travers et je finis décapité, un autre et je me retouve dans une prison russe pour le reste de mon existence et je préfère encore mourrir que passer le restant de ma vie dans une prison russe ou Dreykov pourrait me retrouver.

" Bonjour Mari " Je me retournais surprise mais c'était lui qui avait dû faire le tour et qui devait sans doute me chercher également .

Pour lui je m'appelais ainsi mais à chaque fois qu'il prononçait mon non j'avais peur qu'il en prononce un autre, que je sois découverte et que tout ce que j'avais dû sacrifier depuis tant d'années soit ré duit en cendres en quelques secondes.

Il me mit rapidement au courant car il avait besoin de moi pour coordonnées le navire pendant qu'il partait au sommet. La C.I.A attaquait notre base. Il devait donc allé en référer à son supérieur car aucun téléphone ne fonctionnait.

La C.I.A devait sûrement avoir brouillé les lignes ce qui me rapellait des souvenirs. Je devais donc les empêcher de monter sur le navire car ils encerclaient entièrement le bateau.

Alex me dit qu'il ne serait pas long qu'il prendrait l'un des sous-marin en essayant de ne pas se faire repérer par les radars. Après qu'il m'ait donné toutes les consignes il m'enbrassa sur les lèvres d'une façon si douce que ça me fesait tellement oublier le monde extérieur que je me retirais dans une petite bulle.

Je n'aimais pas le dire mais il me plaisait. Un bruit sourd m'enleva de mes rêves. Alex se dépêcha de rejoindre le pont et je fis de même tout en donnant des ordres à l'équipage.

Ça faisait 4 ans que j'avais rejoins ce navire. Après que la C.I.A ne m'ait pas accepté pour faire parti de leurs agents au sein du Triskel, j'étais parti et m'étais fais recruté par eux.

Ce navire n'était qu'un centième de ce qu'ils possédaient, Les Rocaverdos. Un nom de famille bien connu dans le monde de l'espionnage et de l'illégal.

L'une des plus grandes familles de braqueurs, assassins et contre-bandié du monde entier.

Personne n'avait jamais réussi à les infiltré car tout leurs employé du plus bas de l'échelle au plus haut était testé tout les jours. Par testé je voulais dire qu'ils avaient des détecteurs de mensonges dernier cris que personne n'avait jamais réussi à dupé. Enfin c'est ce que tout le monde disait. Mais est-ce que c'était toujours le cas ?

L'attaque de la C.I.A n'était que diversion pendant que les autres s'attaquait à l'une de nos bâtisses les plus protégées au Costa Rica, par les autres je voulais dire le duo d'élite de Marcus et Kaliana . Quand j'avais entendu ça m'avait fait un petit pincement au coeur mais ce n'était rien.
Ils étaient une bonne équipe.

Quand tout ces bouleversements furent finis, je pus enfin rejoindre mes quartiers. Alors que j'étais dans mes pensées, un homme rentra brusquement dans la pièce.

C'était mon Alexander , dans un long soupir, il se laissa glisser sur le lit. Il se mettait sur moi, m'enlaçait tendrement et me déposait un doux baiser sur les lèvres. Même après 3 ans je ne m'y était toujours pas habitué.

Il était si doux malgré ce qu'il était. Il était l'un des descendants d'une des plus grandes familles de mafieux au monde promis à un avenir glorieux et puissant .

Et moi, une veuve qui n'avait pas d'émotions, un talent pour tuer hors du commun et un lourd fardeau à porter.

On était si différents. Je n'avais jamais vraiment réussi à savoir si il me plaisait mais je le devais. J'avais dû le séduire et sa compagnie m'était agréable. Et malgré tout je me sentais en sécurité, coupé du monde et protéger de cette peur qui reste gravé en moi car je sais que si il savait tout de moi, il ne me traiterait pas ainsi avec tant de gentillesse et de bonté.