Chapitre 26

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Deux heures que mon fils était au bloc opératoire, on était tous  dans la salle d'attente, même Karya n'a pas voulue partir, elle voulait rester avec moi pour attendre Aaron.
Elle sait endormie sur moi, c'est une grande épreuve pour une petite fille de son âge.
Je priais de tout mon cœur que l'opération se passe bien, je ne voulais pas perdre mon fils et ni que Karya perde son frère ,ça saurait terrible pour elle te perdre son jumeau.
Je dépose un bisou sur son front et la serre contre moi .
En plus, il a fallu que Julian fasse éruption dans la chambre, il ne l'avait pas reconnu encore  une chance , elle lui tourner le dos.
Mais j'ai senti son regard sur moi ,et qu'il était resté un moment avant que le Médecin rentre dans la chambre.
Alex et mon oncle tournaient en rond dans la chambre tel des lions en cage .
Alex ne fessait que de me fixer depuis le départ de Julian.
Est-ce qu'il croyait que j'allais sauter au cou de Julian et lui dire ( Hey Julian c'est moi ,t'as vue je  suis encore  vivante  c'était une blague, et voilà tes enfants), mais sérieusement je ne suis pas inconsciente à ce point, non seulement il allait exploser de rage et là je ne vous explique pas les dégâts pour tout le monde et moi je penses qu'il allait me faire ma fête comme jamais j'ai eu de toute ma vie surtout que ma vie n'a pas eu beaucoup d'événements marquant à part avec lui.
Mais pourquoi je penses à lui maintenant, alors que mon fils se fait opérer.
C'est vrai quand j'ai entendu sa voix mon cœur sait mit à battre la chamade, tous les fibres de mon corps étaient en éveillés, comme si mon corps était en manque de quelque chose mais cette chose était Julian.
Il était impossible qu'on soit ensemble, je ne pouvais pas oublier ce qu'il avait osé dire à ma mère, en plus il est fiancé et allait bientôt se marier, donc ça signifier bien qu'il avait  fait une croix sur moi et ses enfants.
Fallait que je sois très prudente, car si j'avais bien compris, il y avait quelqu'un de sa famille qui devait être au même étage que nous.
D'un coup la porte de la salle d'attente s'ouvre sur le chirurgien qui a opéré Aaron.
Je me lève d'un bond en portant Karya dans mes bras et vers directement vers le médecin.
" Comment va mon fils ,docteur " je demande avec de l'angoisse dans ma voix.
Le chirurgien me regarde avec un sourire.
" l'opération sait très bien passée, on va le remonter dans sa chambre dans environ 1 heures. Maintenant on va attendre qu'il se réveille, vous avez un courageux et fort garçon madame. Vous pouvez l'attendre dans sa chambre. "
Quel soulagement de savoir que l'opération s'était bien passé ,que mon petit cœur allait bien.
Normalement après cette opération du cœur, il devait aller mieux et pourrait faire les choses comme les petits garçons de son âge.
Mais étant maman ça n'allait pas m'empêcher de le surveiller de très près même si le médecin me dit que tout ira mieux maintenant.
Après nous avoir rassurés le médecin était reparti vers le bloc opératoire.
Un sourire ne quitte pas mes lèvres tellement je suis heureuse.
Je serre Karya dans mes bras et l'embrasse.
" Mon cœur, Aaron va aller mieux " dis-je à Karya.
Elle me regarde avec ses magnifiques yeux qui brillent de malices, elle me sourit et met ses bras autour de mon cou.
" Maman ,contente.... Karya aussi..." me dit-elle.
" Oui maman contente mon cœur " je lui réponds tout en lui caressant ses magnifiques cheveux noirs.
Je sens une main sur mon épaule droite ,je tourne la tête pour voir que c'est ma mère, elle pleure de joie de savoir que son petit-fils va aller mieux.
" Maman, tu pleures tu veux un mouchoir " demandé-je.
" C'est toi qui me dit ça, toi aussi tu as besoin d'un mouchoir car tu pleures aussi " elle me répond tout en passant son index sur ma joue pour essuyer mes larmes.
Je n'avais pas réaliser que je pleurais ,j'avais sentie quelques choses de tiède sur ma joue mais je n'avais pas songer que je pleurais .
Je regarde ma mère et lui souris, et elle sait toute de suite que je me sens bien.
" Viens ma chérie, on va aller dans la chambre pour attendre Aaron. " dit ma mère.
Je prends ma fille et sort de cette salle d'attente, j'ai qu'une hâte c'est de retrouver mon fils de voir son beau visage et l'embrasser , mais surtout de voir par mes propres yeux qu'il va bien.
Nous nous dirigeons vers l'ascenseur pour monter à l'étage où se trouve la chambre de mon fils .
Une fois devant l'ascenseur, Alex appuie sur le bouton pour faire venir l'ascenseur.
Karya gesticule dans mes bras pour me faire comprendre qu'elle veut descendre.
Je la pose par terre et me met à sa hauteur pour lui parler.
" Karya, tu restes à côté de moi et tu ne bouges pas car les portes de l'ascenseur font s' ouvrirent et tu peux te faire mal" expliques je à Karya.
" Oui maman " répond-elle.
" Ana ,remet tes lunettes " ordonne  Anthony.
Je regarde mon oncle et me demande pourquoi il me dit ça, il n'y a personne à part nous .
Je commences à regarder à droite ,quand je tourne ma tête vers la gauche ,je vois la seule personne que je ne voulais voir Julian.
Je comprends pourquoi mon oncle m'a dit de remettre mes lunettes, car il avait vu Julian avant moi.
Je repositionne ses grosses fausses lunettes noires de vue sur mon nez, elles ont des gros verres . Encore heureux que j'avais pensée à mettre mes fausses lentilles noirs pour cacher mes yeux verts ,car on avait essayé marron mais ça les cacher pas assez ,en plus mes cheveux sont coupés.
Je vois avancer Julian dans ce large  couloir d'hôpital, il est beau comme un dieu mais aussi très dangereux.
Il marche d'une démarche sûr de lui ,déterminer.
On peut voir que les hommes autour de lui font en sorte que personne ne soit sur  son chemin, à croire qu'il est quelqu'un de très important.
Je ne peux m'empêcher de le fixer tellement il est beau, il y a une telle aura de pouvoir qui se dégage de lui ,que j'ai des frissons qui parcourent ma colonne vertébrale.
"Maman ...maman c'est le messieurs de tout à l'heure" s'exclame Karya tout en tirant sur ma main .
"Heu...je ne sais pas mon cœur car je ne l'ai pas vue..."
 "Si c'est lui et...."
"ça suffit rentrer dans l'ascenseur toutes les deux maintenant" ordonne Alex en tirant Karya et Ana par les bras.
"Aie " crie Karya 
En sentant qu'on me tirait par le bras et le crie de ma fille ,ainsi qu'Alex nous avait dit m'avait sortie de ma rêverie , je suivie Alex et porte ma fille et avant que les portes de l'ascenseur se referment ,je peux apercevoir le regard de Julian sur moi et parler a un de ses hommes qui me fixe aussi.
Bon sang pourvu qu'il ne m'a pas reconnu ainsi que ma mère . Je regarde le bras de Karya ou Alex la saisit ,et je peux remarquer une marque rouge sur son petit bras . Je frottes sur la rougeur pour la soulager ,je sens la colère me monter dans tout mon corps , comment Alex a-t-il pu faire ça à Karya . 
Sans plus attendre je me tourne pour faire face à Alex , mais c'est son dos que j'ai . Je lui tape sur son épaule droite ,il se tourne un peu pour me faire face ,et son regard est froid que se passe-t-il ,pour ce regard ça saurait plutôt à moi d'avoir un tel regard .S'il croit qu'il me fait peur il se trompe lourdement.  
" tu étais obligé de faire mal à Karya ,tu lui as serré trop fort le bras ,elle a une marque regarde !" j'éclate avec colère que je ne pensais pas avoir un jour .
"ça suffit Ana !"claque sèchement Alex .
J'écarquilles les yeux sous les mots d'Alex ,je recules avec Karya dans les bras .
Pourquoi est-il comme ça avec moi ?
Je n'arrive pas à m'expliquer son habitude vis-à-vis de moi.
Depuis mon retour, Alex se comporte comme un vrai connard.
Je serre Karya contre moi et recule plus au fond de l'ascenseur, ma mère me regarde avec un regard suppliant l'air de me dire (fait ce que te dit Alex ,et fait pas ta tête de mule) , je cligne des yeux pour faire comprendre à ma mère que je comprends ce qu'elle veut que je fasses.
Je vois un tout petit sourire sur ses lèvres nous n'avons pas besoin de parler pour se comprendre toutes les deux.
Je m'étais pas aperçue qu'Alex se trouvait très proche de moi, il avait avancé en même temps que je reculais.
Il se penche vers mon oreille et il me chuchote doucement pour qu'il n'y est que moi ,qui puisse entendre.
" Ana ,il va falloir que je te punisses car tu n'écoutes pas ce que je te dis ... je n'ai vraiment pas envie de te faire du mal "
Je restes sous le choc de ce qu'il vient de me dire ,et pourquoi veut-il me punir ,il prévoit de me faire quoi ?
Je sens son souffle sur mon oreille et je l'entends sentir mon parfum.
" J'adore ton parfum et ton odeur . Je vais te punir comme on t'a jamais punir et tu me supplieras d'arrêter. " rajoute Alex .
Il recule doucement et son regard croise le mien ,j'y vois dans son regard de la colère, de la convoitise et autre chose que je n'arrive pas à déchiffrer.
J'ai une boule au fond de ma gorge que j'ai du mal à avaler.
Pourquoi il veut me faire du mal ,je ne comprends pas, par instinct je resserre un peu plus Karya contre moi.
" Alex ça suffit laisse Ana tranquille " dit mon oncle derrière Alex.
Alex me fixe toujours et répond à son père sèchement.
" Ne me donne pas d'ordre ,c'est moi maintenant qui commande depuis que tu as pris ta retraite" 
Je vois mon oncle tressaillir sous les paroles d'Alex ,que se passe-t-il pour que mon oncle réagisse comme ça.
Dans l'ascenseur un silence s'installe et plus personne bouge jusqu'à ce que Karya dise
" Maman, Aaron doit attendre"
Je ne quitte pas Alex du regard tout en répondant à Karya.
" T'inquiète pas mon ange ,on va le voir"
Et d'un coup l'ascenseur s'arrête à croire que le bon dieu était avec moi à ce moment précis.
Alex se décale pour me laisser passer , nous sortons de l'ascenseur, je sens le regard d'Alex sur moi .
Je sens la peur s'emparer de moi comme jamais, je sais que je vais devoir éviter le plus possible Alex et surtout que je ne devrais jamais rester seule pour éviter de recevoir cette punition qu'Alex m'a promis. Mais demander ma tante ce qui se passe avec Alex. 

Julian n'avait pas quitter cette femme qui tenait dans ses bras la fillette qu'il avait vu la dernière fois.     Elle portait des lunettes, ses cheveux étaient plus courts et moins longs qu''Ana, mais elle avait la même démarche et les mêmes gestes qu'elle quand elle met ses cheveux derrière ses oreilles, le même sourire. Il devait à tout prix découvrir qui elle était. Le temps qu'il arrive à l'ascenseur, ils étaient déjà dedans et étaient en train de monter. Malgré qu'elle était différente Julian avait la sensation de la connaître, il avait ordonné à un de ses hommes de la suivre discrètement. Julian sent un parfum dans l'air , il aspire une grande bouffée d'air , l'odeur est celle de la rose . La seule personne qu'il connaissait qui porter un parfum à base de Rose était Anastasia . Pourquoi il y avait cette odeur de parfum de rose juste devant l'ascenseur, est-ce que c'était sa tante ou cette jeune femme qui portaient ce parfum. Sentir cette odeur lui rappela Ana et des souvenirs.
Son téléphone se mit à sonner , il le sortit de la poche de son costume quand il vit le nom de son interlocuteur il fronça les sourcils , il décrocha d'un mouvement sec .
" Tu veux quoi ?" claqua sèchement Julian à son interlocuteur.
" Je voulais savoir si tu saurais là ce soir pour le repas avec mes parents ,Julian" dit une douce voix à l'autre bout du téléphone.
" Ecoute-moi et je te le dirais une dernière fois ,je ne me répèterais pas . Je ne viendrais pas à se stupide repas avec tes parents et toi, car pour moi ses fiançailles n'existent pas et tu n'aies rien pour moi." dit froidement Julian tout en entendant la jeune femme à l'autre bout pleurer.
" Ju.. Julian ne soit pas ... comme ça ... s'il te plait ...on est fiancé ..."pleurniche la femme.
" ça suffit je ne veux plus entendre ses mots de ta bouche." objecte broutement Julian en raccrochant son téléphone.
Ses hommes avaient bloqués l'ascenseur pour que personne ne puisse monter avec lui, en entrant dans l'ascenseur la même odeur de rose lui rendra dans les narines.
Il sentit son cœur s'emballer sous l'effet du parfum, mais pour l'instant il ne pouvait pas se laisser distraire par ce parfum, il devait retourner à la chambre de Yann , et discuter avec Yann et Yoan par rapport à leurs affaires.

ANASTASIA  Tu Dois VivreOù les histoires vivent. Découvrez maintenant