Lundi matin. Mon réveil sonne. Il est 6H30. C'est reparti pour une nouvelle semaine. Je me lève, m'étire. Je vais chercher mes vêtements sur ma chaise de bureau que j'avais prévu la veille. J'avais sélectionné une jupe noire évasée avec un haut fleuri à manche longue. Certes, nous étions en hiver mais je mettais des collants et des bottines à talons. Me doucher le matin quand je devais aller en cours, cela à toujours été un calvaire. Mais pour l'hygiène, je me dois de me laver. Contrairement au soir, je ne perds pas autant de temps. Je me savonne, je ne me détends pas. Si je me grouille, c'est pour ne pas être en retard d'une part et pour ne pas avoir la pression de Jules. Depuis que mon grand frère à son permis, il me dépose. Avant, je prenais le bus comme pleins d'autres élèves. Je me brossais les dents par la suite :
- LEONIE ! Viens déjeuner ! L'heure tourne !
J'étais en train de finaliser mon maquillage que j'entendais mon frère gueulait. J'expirais un bon coup. J'enfilais mes bottines noires. J'ai pris mon sac de cours et descendis les escaliers. En arrivant dans la cuisine, je déposais mon sac sur une des chaises et allais m'installer pour prendre le petit déjeuner. Je me suis servi un bol de lait avec des céréales au chocolat. Tous les matins mon frère fait une polémique pour que je comprenne que je dois mettre les céréales avant le lait. Si je pouvais, j'aurais mis des bouchons d'oreilles à chaque fois qu'il ouvrait sa bouche sur ce sujet. J'engloutis mes céréales assez vite pour éviter d'être en retard. Il était déjà 7h00 du matin et j'avais classe à 7h20. Quand j'eus fini de manger, je déposais mon bol dans l'évier et sortais de la maison pour aller dans la voiture de mon frère. Je m'attachais avec la ceinture et attendais que mon frère démarre. C'est lui qui choisit la musique. Ses gros rap du matin me donnent mal à la tête. J'étais, dans ces moments-là, tellement pressée d'arriver devant mon lycée. Je priais afin que la circulation soit libre d'accès. J'étais à quelques minutes près d'être en retard. Je sortis vite, saluait mon frère et courut au maximum. Par chance, ma classe n'était pas encore entrée. Je me dirigeais vers Gab qui avait une grande envie de se moquer de moi :
- Je t'interdis de dire quelque chose, dis-je en pointant mon doigt vers son visage.
- D'accord, s'exprime-t-il en haussant les épaules.
J'étais essoufflée. J'avais envie de m'évanouir. Monter 3 étages dès le matin c'est très dure surtout quand on a pas de cardio comme moi. Mon meilleur ami était obligé de m'aider. Il tenait mon sac et nous pénétrâmes enfin dans la salle de classe. Ce matin nous avions cours de S.V.T avec Madame Coffin. Elle nous invita à nous asseoir et commença à faire l'appel. Je sortis mes affaires et pris ma bouteille d'eau. Je bus une bonne gorgée pour m'hydrater. Gabin me signalait de sortir mon devoir maison puisque la professeure allait les ramasser. Après avoir repris mon souffle, je me sentais mieux. Je pris ma copie et la rendit au prof avec un grand sourire :
- Comment allez-vous Mademoiselle DESCHAMPS ?
- Très bien et vous ?
- Je vais bien, merci. Et vous Gabin ?
- Je vais bien, merci.
Elle nous lâcha un sourire. Nous étions les seules à qui elle demandait ça. Notre professeur devait avoir la quarantaine mais elle était super gentille. Je comprenais tout avec elle. Et si un élève avait du mal à suivre, elle le prenait à part à la fin du cours pour lui expliquer. Elle faisait tout pour qu'on réussisse :
- Tu as vu Romane ce matin ? demandais-je à mon voisin de classe
- Oui mais elle devait partir vite, elle devait retrouver une amie à elle pour son exposé de littérature.
Je le souriais. Mais notre conversation se fit interrompre par la colère de notre instructrice :
- Logan, je vous ai donné un week-end pour faire ce D.M et vous ne l'avez pas fait ?
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LA FILLE QUI NE SAVAIT PAS AIMER
RomanceLa réussite en premier, les amours après. C'est ce que Léonie ne cessait de se répéter avant de passer son bac. Mais les évènements ont fait que sa vision des choses a changé. Intello, chouchou des profs et bonne fille à maman, Léonie n'a cessé de...