L'après-guerre (OC X Hermione Granger)

Chapitre 2

Le banquet de bienvenue est terminé et nous sommes rentrés dans notre salle commune, mes amis m'ont fait visiter et en ce moment nous sommes tous assis dans des canapés de la salle commune, Pansy et Draco assis à mes côtés sur un canapé et sur le canapé d'en face sont assis Theodore et les sœurs Greengrass, Blaise quant à lui est allé dans la salle commune des préfets pour connaître l'identité de ses homologues.

- Sinon comment vont tes parents Alex? me demande Théodore entre deux discussions banales.

Suite à cette discussion l'ambiance se tendit et moi je fixe le sol en serrant les poings.

- Théo. T'aurais pas dû. le rouspète Pansy en me tenant tendrement le bras pour me calmer.

- Désolé Alex. s'excuse Théo se rendant compte de sa question.

Après quelques secondes, j'arrive à reprendre possession de mes moyens et lève la tête.

- Ne t'en fais pas Théo. De toute façon il va bien falloir en parler à un moment donné. je marque un temps d'arrêt pour souffler un coup. Mon père... Qu'il aille en enfer!!! Après tout le mal qu'il a fait subir à ma mère, à moi, au monde sorcier et moldu. Il est à Azkaban et j'espère qu'il y pourrira pour l'éternité.

Après avoir lâché toute ma haine sur mon abominable de père je me calme enfin et reprend mon sourire en pensant à ma mère.

- Quant à ma mère, elle refait sa vie loin de tout ça, calmement. Elle a quitté notre maison et s'est installé dans une campagne tranquille. Elle a repris une joie de vivre que je n'ai jamais vu mais qui selon la plupart des gens elle avait déjà avant.

- Je suis contente pour elle. Elle a toujours été adorable avec nous.

Dit la benjamine du groupe et les autres hochèrent de la tête d'approbation à cette dernière phrase me faisant sourire.

- Et vos parents à vous? demandai-je.

J'ai parlé de mes parents donc autant parler des leurs.

- Les miens vont bien. Ils ont échappé à la prison dû au fait qu'ils étaient très en retrait. dit Pansy me rassurant grandement.

- Les nôtres non plus n'ont rien eu et vont bien. dit l'aîné Greengrass.

- Mon père est à Azkaban, quant à ma mère elle y a échappé et se remet difficilement mais sûrement. me répond Draco.

- Pareil, mon père est à Azkaban et ma mère y a échappé. dit à son tour Théo.

- D'accord.

- Et si tu te poses la question, les pères de Vincent et Gregory sont eux aussi à Azkaban.

- J'espère sincèrement qu'ils sont tous séparés. dis-je.

- Moi aussi. dit Draco.

- Comment ils sont morts? demandais-je afin de connaître les circonstances de la mort des seuls manquants du groupe.

- Ils sont morts dans la Salle sur Demande de leur propre Feudeymon en voulant arrêter le trio d'or. me dit Drago.

- T'aurais rien pu faire ils avaient déjà pris le chemin de leur père. me dit Blaise en arrivant afin de me rassurer.

- Ah Blaise alors? Avec qui as-tu l'honneur de partager ce rôle? demande Théo en jouant sur le côté théâtral de sa demande nous faisant tous rire.

- Déjà il n'y a qu'un préfet par maison. McGo a voulu changer pour qu'il y ait moins d'abus.

- D'accord. Maintenant accouches.

S'impatiente Pansy. Je souris heureux de savoir que ma meilleure amie n'a pas du tout changé.

- Chez les blaireaux c'est Hannah Abbot.

- Ça n'a pas changé d'avant la guerre. dit Daphné.

- Chez les oiseaux c'est la jumelle Patil.

- Elle était aussi préfète avant la guerre. dit Pansy.

- Dis moi qu'il y a du suspens pour les griffons. lance Théodore.

- Absolument pas. C'est Granger.

- Donc la seule surprise c'est toi Blaise. dit Astoria et l'intéressé fit une révérence nous faisant rire.

- Pourquoi? T'étais pas préfet avant? demandai-je.

- Non. répondît-il.

- C'était qui?

- Moi et Pansy.

- Ok. Toi Drago je peux comprendre pourquoi Slughorn ne t'as pas reconduit avec tout ce qu'il s'est malheureusement passé. Mais Pansy qu'est-ce que t'as fais?

- Il se pourrait que j'ai voulu livrer Potter à Voldemort.

- Pardon? demandai-je surpris.

- J'en suis pas fière. dit-elle toute embarrassée en baissant la tête.

Voyant son état et voulant la réconforter je la pris dans mes bras.

- T'en fais pas. Je t'en voudrais jamais. T'as voulu le faire pour sauver tout le monde.

À ma phrase je la sentis sourire contre moi.

- Vous non plus je vous en voudrais jamais. dis-je à mes amis qui sourient à ma phrase.

Que ça me fait du bien de les retrouver. Enfin.