- moradie

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Le temps était laid, comme son visage rempli de larmes face à moi

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Le temps était laid, comme son visage rempli de larmes face à moi. Il pleuvait des cordes et le gris s'emparait du ciel. Un sentiment vide parcourait ma personne tandis qu'elle, était détruite. C'était de ma faute. Ses sanglots commençaient à devenir audible par sa voix tremblante. Moi, je ne pleurais pas , je ne riais pas, je ne savais pas ce qui se passait dans mon cerveau. Je la regardais de haut, complètement brisée, et à cet instant j'aurai pu partir en courant. C'est ce qu'aurait fait une enflure. Elle m'a dit que j'étais une enflure. Qu'est-ce que je fais là à la regarder? Je ne voulais pas quitter les lieux. Mes semelles étaient collées au sol et mes paupières refusaient de se fermer. A ce moment, je ne savais pas si je devais la prendre dans mes bras ou m'excuser. Peut-être bien que je suis une enflure. Je suis incapable d'aimer. C'était sûrement la seule fille qui m'aimait pour ce que j'étais et non pour l'or qui orne mon poignet. C'était sûrement la seule fois que le destin me livrait sur un plateau le bonheur et le vrai amour. Cette fois-ci mes sentiments ont refusés. Je pensais qu'en faisant semblant les sentiments allaient venir avec le temps mais mon cœur est fait de pierre. Je lui ai menti. Plusieurs fois. Le sourire aux lèvres. Est-ce la définition d'une enflure ? Dois-je vraiment être coupable de ne pas l'aimer ? Pourtant c'était la seule fois où je voulais vraiment aimer, la seule fille qui méritait le meilleur de moi et toute mon affection. Sais-je seulement comment aimer? C'est encore un terrain inexploré à mes yeux. L'amour est un labyrinthe. Je ne connaîtrai jamais l'issue. Pourquoi mon cœur est si compliqué ? N'ai-je pas le droit au bonheur ? En réfléchissant à tout ça, je ne l'ai même pas aperçu, elle s'était levé pour me gifler. Ses cheveux collaient à son front, mouillés par la pluie et des mèches se mêlaient à ses yeux noyés d'eau salée. Je la trouvais si belle. De ce que je vois, la trouver belle et penser à elle à chaque instant ne signifient pas que mes sentiments avaient enfin apparus. Je me détestais de ne pas l'aimer autant qu'elle se détestait de m'aimer. Elle fut la confirmation que l'amour n'était pas fait pour moi. Elle me criait des injures mais j'étais beaucoup trop perdu dans mes pensées pour comprendre. Elle s'apprêtait à me donner une seconde gifle mais je lui en empêche en prenant sa main. « tu as dit que tu m'aimais.. » me dit Moradie de sa voix défaillante. Mes iris étaient fixés sur ses lèvres qui recevait chaque courrier de ses yeux. Je m'approchai d'elle pour écraser mes lèvres contre les siennes. Elle se détendit immédiatement me laissant glisser une main dans ses cheveux pour accentuer le baiser. Je déposai également ma main sur sa taille pour combler l'espace se trouvant entre nous. Digne d'une scène romantique, nous nous embrassions pendant que la pluie jouait sa jolie musique. Était-ce le fait que mon cœur la renie qui m'attire tant chez elle ? Était-ce de l'amour ou de la répulsion ? Je n'étais plus maître de mon physique ni de mes sentiments. Mes pensées s'évaporaient pour ne laisser place qu'au doux accouplement de nos lèvres.



 Mes pensées s'évaporaient pour ne laisser place qu'au doux accouplement de nos lèvres

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mon stylo fuitOù les histoires vivent. Découvrez maintenant