Over The Horizon (TOME 1)

Femme de caractère !

Notre jeune amie avait commencé à profiter de sa nouvelle vie de famille. S'il est vrai que les programmes se ressemblaient tant il fallait se lever, apprêter les affaires de Monsieur, faire le ménage et arranger la maisonnée, et enfin préparer le repas en attendant le retour de notre chère et tendre; et si pour beaucoup de femmes à sa place cela a un moment aurait pu finir par la stresser et l'ennuyer M.L avait toujours su ce qu'elle voulait, et donc ne pouvait manquer de ressources ou d'occupation comme dit la parole :
«Le paresseux ne rôtit pas son gibier; Mais le précieux trésor d'un homme, c'est l'activité» Proverbes 12 : 18;
Elle n'était pas une paresseuse elle savait sa donner aux travaux d'une femme de maison. Et si son passif de lectrice d'Arlequin et autres visionnage de séries télévisées du genre romance et autres avaient eut à bercer son enfance, elle était de ce fait consciente de ce qu'elle voulait pour son couple et son foyer, elle voulait faire bonne impression mais pas que, elle voulait se rendre utile. Faire grandir Mr.D, pour qu'il soit un homme digne et respectable, et pour montré à sa belle famille qu'elles avaient eut tord sur ses intentions et bien plus de la sous estimer.
Elle avait entrepris de travailler. Et l'exploitation d'une zone cultivable à l'arrière de leur maison en vue d'avoir des vivres lorsque les temps auraient pu être difficiles, dénota de sa très grande prévoyance et du soin qu'elle aimait donné à ne pas se laisser surprendre par les événements de la vie. De temps en temps Mr.D les weekends où il n'avait pas d'activité particulière dans son lycée, privilégiait ces moments. Cela lui rappelait également ce qu'il avait eu à apprendre aux côtés de sa mère par le passé, l'un comme l'autre échangeait volontier sur des questions existentielles, se challengeaient lorsqu'ils travaillaient dans les champs. Un vrai bonheur loin de l'aigreur et des ressentiments des familles quitté il y avait aujourd'hui trois mois.

Parmi ces questions existentielles il y avait la question d'avoir un enfant. Cela lui tarifaire l'esprit resté seule dans une maison à travailler pouvait paraître pesant et la présence d'un petit être qui criait et appelant sa mère pour avoir sa tété, n'était pas pour la déplaire; (Personnellement je me demande toujours comment les femmes font pour apprécier les problèmes. Comment les cries et les pleurs peuvent rendre une femme heureuse 😂😂😂😂😂😅 mais nous ne pouvons pas nous en plaindre c'est que sans des envies pareilles nous ne serions pas née). Si la question n'avait pas l'air de préoccupé Mr.D, il n'en était pas moins sensible. Il n'avait pas de problème à avoir un enfant seulement il voulait l'entourer dans un meilleur cadre que "celui-ci" se disait t'il.
M.L n'en démordant pas avec le sujet, alla vers leurs amis le couple Tsogo pour comme essayer d'en parler. Logiquement ils les invitèrent à la maison pour fêter le nouvel An 96 ensemble. D ne se douta pas que cette entreprise n'avait pas d'autres but que de lui faire pression qu'en aux envies de maternité de sa fiancée parce que oui jusqu'à présent ils n'étaient pas marié.
Et lors de la soirée le Mari dit à Mr.D:
- "yaho môt"
- "Meune gnamoro"
- Comment tu vis ta vie de couple avec ta petite ?
- On est là grand je jouis de ma vie de couple en homme responsable
- Et tu as des nouvelles de la famille ?
- non à vrai dire la dernière altercation avec eux ne sais pas bien finis du coup... (jetant un regard vers M.L qui discutait avec son épouse)...je ne veux pas trop lui imposer une réconciliation avec eux maintenant.
- Et comment elle gère à la maison...?
- Je découvre une nouvelle personne, elle s'occupe de tout j'ai presque rien à faire, c'est vrai que ca m'aide à mieux gérer mes copies mais j'aimerais lui trouver un truc à faire...
- Donne lui un enfant...
- L'autre là...
- Je sais tu c'est effrayant tu te demandes si tu es prêt et tout mes tu peux me croire à force elle peut se lasser de faire tout ça
- ...
- Elle t'en a déjà parlé je suppose parce que ses derniers temps je l'ai beaucoup vue causer avec Sophie
- ...
- Et toi même tu sais que ça peut être le meilleur moyen de reprendre contact avec les tiens.
- (regardant M.L qui s'amusait avec leur fille de 5 ans) "me woke".

Au retour de cette soirée ils eurent une discussion franche la nuit qui suivit. D voulut que pour la venue de son enfant il ou elle porte le nom de l'un de ses parents et qu'il iraient le leur présenter. Ce à quoi M.L s'opposa fermement en concédant à ses derniers de pouvoir venir dans leur maison. Lui faisant comprendre que pour faire la paix il n'y avait pas besoin de faire des concessions de la sorte ce serait leur donner du poid dans le fait qu'elles avaient été juste dans leur façon d'agir. Et elle lui dit que elle choisira les prénoms pour ce premier enfant car il ou elle serait le premier et qu'elle ne voulait pas que cette évènement spécial soit entaché d'une pointe de déception. Elle voulait pouvoir regarder son enfant, l'appeler et en être fière. Pas de le supporter alors qu'il n'aurait rien fait pour mériter un comportement presque désobligeant à son égard. Il le lui concéda et compris que si M.L pouvait être aussi déterminé elle n'était pas une peureuse où une faible d'esprit comme il l'aurait pensé à un moment.

Il organisa donc un voyage pendant la période de congé de Pâques pour rendre visite aux siens et celà étant M.L était à 3 mois de grossesse. Elle restait pendant ses temps se découvrir une nouvelle passion : la lecture de la Bible. Ca lui rappelait qu'elle eût été choristes de la paroisse de son village. Et un jour alors qu'elle eut finis ses travaux elle prit sa Bible elle était dans Genèse 41 au verset 50 jusqu'à la fin :
«Avant les années de famine, il naquit à Joseph deux fils, que lui enfanta Asnath, fille de Poti Phéra, prêtre d'On....»

L'histoire de ce dernier lui donna des idées et elle sorti de ses moments de lecture avec une conviction concernant le nom de son enfant dont elle avait la conviction qu'il serait un garçon.